C'est le Moment continue sa sélection de séquences ou épisodes qui nous ont marqué et devant lesquels on a pu voir nos yeux s'embuer, nos mâchoires se décrocher et quelques frissons nous parcourir le corps. Vouloir arrêter le temps et l'actualité pour nous replonger dans ces moments qui ont su provoquer des émotions fortes, à mi chemin entre les montagnes russes et la machine à remonter le temps. Certaines séries n'ont pas besoin d'attendre le poids des années pour révéler leur puissance et leur encrage dans un inconscient. S'il faut toujours se méfier d'un enthousiasme immédiat, capable de s'estomper avec le temps ou de légèrement se faner, il est des signes qui ne trompent pas. The OA fait parti de ces expériences extraordinaires, des séries qui s'imposent dès la découverte et ne lâchent plus le spectateur, hanté par une ambiance, une narration et l'incroyable chemin effectué. Durant sa première saison, la série de Brit Marling et Zal Batmanglij aura entraîné son audience dans un voyage où la parole et le geste se confondent comme dans cette séquence, presque finale, paroxysme et destination d'une trajectoire qui n'a ressemblé à rien de ce qu'on a déjà pu voir. Une séquence qui donne des frissons, fait monter les larmes aux yeux et nous plonge dans une sorte de perplexité élégiaque. Tout ce que ce podcast essaie de célébrer à travers ses épisodes. The OA est disponible sur Netflix. Easter egg : saurez-vous retrouver les six musiques de séries qui composent ce générique ? Merci et bonne écoute ! Vous pouvez soutenir ce podcast via Patreon. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.