Discultons-en Discultons-en

« Il a commencé avec des préliminaires, sur le moment j’ai été surprise. Jusqu’au moment où il a enlevé son maillot et il a sorti son pénis... »

« J'ai vu dans son regard ce qu’il allait se passer et je n’ai pas envie que cela se passe. Mon corps se fige et je recule jusqu’à ce que je sente que je suis contre le mur et que je ne peux plus reculer.. .»

La campagne #100parjour contre le viol, le jour de la St-Valentin. 

Février 2017, Elke Sleurs, la secrétaire d'Etat à l'Egalité des chances, décidait de renforcer les mesures quant à la condamnation des violences et agressions sexuelles. Pour ce faire, une campagne anti-stigmatisante, #100parjour (en référence au nombre quotidien d'hommes, femmes et enfants agressés sexuellement en Belgique), proposa une création audiovisuelle visant à encourager toutes les victimes, à ne plus se sentir comme tel et à porter plainte contre leurs agresseurs.

https://fr.metrotime.be/2017/02/09/actualite/campagne-100parjour-contre-viol-lancee-a-loccasion-de-st-valentin/

Notre témoin souhaitait partager cette initiative car cette campagne fut à l'origine, pour elle, de réponses à plusieurs questions, et de son souhait de partager son expérience de vie, d'abord dans des écoles et ensuite pour nous via ce podcast.

« Je l’ai toujours su que j’étais gay. On va dire que j’en étais certain à partir de mes 12 ans, j’étais plus attiré par les garçons que par les filles... »

« Finalement, je me suis dit que ce n’était pas si mal que ça… On s’est revues et petit à petit j’ai commencé à me poser des questions. »

« Pour commencer, j’ai eu très peu de relations amoureuses, elles ont toujours été compliquées voire même inexistantes. Avant de rencontrer Fanny, je n’étais pas du tout pour les filles... »

« Un jour j’ai senti que j’avais mal au niveau de l’entre-jambe. Au début j’ai pensé que c’était une cystite, j’ai laissé passer un jour ou deux et ensuite... »