Les Français parlent aux Français du bout du monde – La guerre de Poutine contre l’Occident
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Deux semaines avant la première rencontre Biden-Poutine, il nous a paru intéressant de nous interroger sur deux graves questions. Pour chercher à comprendre, tout d’abord, quel avantage politique le président Joë Biden pouvait bien rechercher en rencontrant aussi rapidement Vladimir Poutine qu’il qualifiait, il y a encore peu, d’« assassin » ! Ensuite de voir comment lutter efficacement contre les opérations de subversion menées dans la durée par les services russes pour saper nos systèmes démocratiques. Quels sont les risques de ce sommet ? Le but de Moscou est de donner l'impression que les États-Unis vont abandonner l'Europe en échange d'une neutralité russe en cas de conflit sino-américain, afin de convaincre les Européens qu'il n'y a pas d'alternative à l'hégémonie russe.  Washington entend restaurer la relation germano-américaine sur laquelle le président Bush avait fondé sa politique européenne à partir de 1989, en s'appuyant sur une Allemagne dirigée par les Verts, alors que Moscou entend, elle, la fonder sur la CDU, le SPD ayant plus ou moins disparu des écrans-radars pour avoir, comme en France, abandonné le social pour le sociétal.   Pour en débattre, dans ce 4e numéro de l’émission « Les Français parlent aux Français du bout du Monde », Jean-Michel Poulot et Joël-François Dumont ont invité sur La Voix du Béarn et Radio Hexagone, deux historiens de renom : une Française, l'historienne Françoise Thom,  auteur d’ouvrages de référence sur l’URSS et la Russie, maître de conférences émérite d’Histoire contemporaine de la Russie à la Sorbonne, et Jerzy Targalski, un Polonais, docteur en histoire, qui est un des meilleurs spécialistes occidentaux des services de renseignement soviétiques et russes, qui a vécu, notamment, 14 ans en exil à Paris. Le deuxième sujet est de comprendre les causes de cette guerre psycho-politique permanente que poursuit le Kremlin contre l’Occident et d'en montrer les similarités et aussi les différences si on la compare à celle menée pendant la guerre froide.  Sur ce sommet improvisé à la va vite, il y a au moins une certitude : deux pays ont, sinon tout ou le plus à perdre dans cet échange où, le grand risque, pour arriver à un résultat minimum, serait d’aboutir dans les faits à un nouveau Yalta sans même, côté occidental, l’avoir ni vraiment voulu ni même imaginé. Les Russes, eux ont de la suite dans leurs idées de conquête. Pour des raisons diamétralement opposées, Washington entend baser, demain, sa politique européenne sur une Allemagne dirigée par les Verts, alors que Moscou entend, elle, la fonder sur la CDU, le SPD ayant plus ou moins disparu des écrans-radars pour avoir, comme en France, abandonné le social pour le sociétal.   Pour en débattre, dans ce 4e numéro de l’émission « Les Français parlent aux Français du bout du Monde », Jean-Michel Poulot et Joël-François Dumont ont invité sur La Voix du Béarn et Radio Hexagone, deux historiens de renom : une Française, le professeur Françoise Thom, soviétologue, auteur d’ouvrages de référence sur l’URSS et la Russie, professeur d’Histoire contemporaine de la Russie à la Sorbonne, et Jerzy Targalski, un Polonais, docteur en histoire, qui est un des meilleurs spécialistes occidentaux des services de renseignement soviétiques et russes, qui a vécu, notamment, 14 ans en exil forcé à Paris. Le deuxième sujet est de comprendre le pourquoi de cette guerre psycho-politique permanente que poursuit le Kremlin contre l’Occident et de voir d'en montrer les similarités et aussi les différences si on la compare à celle menée pendant la guerre froide.  Dans les années 1982-1985, l’Occident a eu à affronter une désinformation mise en œuvre par le Service A du KGB. Inaugurée pourtant dès 1928 par le
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