Ce septième épisode est consacré à l’analyse du film « Mignonnes » sorti en 2020 et réalisé par Maïmouna Doucouré. Le film dénonce à travers une partie de l’histoire d’Amy, jeune parisienne de 11 ans, les sévices de l’hypersexualisation des petites filles en France. Au-delà de cela, le film porte également un regard critique sur notre société, qui permet et reste silencieuse face à ces oppressions. Notre analyse du film est également un prétexte pour nous attarder sur une thématique qui touche les femmes noires de manière globale : l’instrumentalisation et la fétichisation de leur corps, autant de la part des communautés noires ou non noires. Nous tentons de comprendre de quelle manière ces oppressions se manifestent à l’enfance, à l’adolescence et l’âge adulte mais également les contextes dans lesquels les femmes sont susceptibles de subir ces violences. Sur la base de nos expériences et de nos connaissances, nous nous penchons sur la réalité que qu’on l’on projette sur les femmes noires soit un nombre bien trop important de stigmates négrophobes et sexistes. Enfin, nous posons également la question de la réappropriation des corps noirs féminins qui peut être observée à la fois dans les milieux artistiques et culturels mais aussi dans la sphère privée et interpersonnelle. Bonne écoute sur Spotify, Soundcloud et Apple Podcast et n’hésitez à faire parler GING.HER 🌻 références culturelles et artistiques citées : Anniversary ; Bryson Tiller QALF ; Damso Twice As Tall ; Burna Boy For Broken Ears ; Tems « Mrs Roots : “Reines”et”déesses”, l’instrumentalisation de Reine sans Nom (2016)