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Tous les matins, le journaliste Thomas Sotto, du lundi au jeudi, et ses confrères, Jeff Wittenberg ou Guillaume Daret, le vendredi, interviewent en direct pendant dix minutes une personnalité de la vie politique, sociale, économique ou culturelle, sur l'actualité du jour. Un entretien quotidien, inclus dans l'émission Télématin, sur France 2.

Les 4 Vérités France Télévisions

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Tous les matins, le journaliste Thomas Sotto, du lundi au jeudi, et ses confrères, Jeff Wittenberg ou Guillaume Daret, le vendredi, interviewent en direct pendant dix minutes une personnalité de la vie politique, sociale, économique ou culturelle, sur l'actualité du jour. Un entretien quotidien, inclus dans l'émission Télématin, sur France 2.

    Les 48 propositions de Renaissance pour que l’Europe ne meurt pas - Valérie Hayer est l’invitée du 07 mai 2024

    Les 48 propositions de Renaissance pour que l’Europe ne meurt pas - Valérie Hayer est l’invitée du 07 mai 2024

    Valérie Hayer, tête de liste Renaissance aux élections européennes, va déposer la liste complète des députés de son parti qui seront dans la course le 9 juin prochain. Elle le confirme au micro de Thomas Sotto : Élisabeth Borne, l’ancienne Première ministre, en fait bien partie. L’ancienne conseillère départementale de la Mayenne, pourtant peu connue du grand public, profite de l’occasion pour faire connaître sa candidature et ses 48 propositions pour que l’Europe ne meurt pas, en assumant un protectionnisme économique pour le continent. Elle rappelle être arrivée au Parlement européen en 2019 et avoir directement mis en place des « outils » sur la question commerciale. Son objectif ? Se battre contre la concurrence, qu’elle estime « déloyale », du marché chinois, et imposer la réciprocité. Elle s’enorgueillit de la demande de la France à la Commission européenne d’ouvrir une enquête sur les pratiques commerciales de la Chine.

    Attaquée sur les réseaux sociaux par Manon Aubry, de la France insoumise, sur des suspicions de compléments de revenus illégaux et de financement par des lobbys, l’élue de la majorité dément ces accusations sur le plateau des 4 vérités. Elle s’avoue « consternée », estime que « trop d’élus ont un certain problème avec la vérité ». Elle explique que les seuls revenus supplémentaires qu’elle perçoit sont ses indemnités en tant qu’élue locale, avant d’exiger que la militante de gauche retire son tweet sous risque d’être attaquée en justice.

    32% d’intention de vote pour Jordan Bardella

    Le Figaro a publié un sondage indiquant 32% d’intention de vote pour le Rassemblement national en juin prochain. C’est presque le double des intentions de vote pour la majorité, pour l’instant à 19%. « Je ne peux pas me résoudre à voir une extrême-droite dans les sondages » tempête notre invitée. Elle se montre « déterminée » à faire mentir ces sondages, dénonçant le manque d’honnêteté de la part des élus du Rassemblement national. Elle rappelle qu’il y a « un monde entre ce qu’ils promettent aux français et la réalité de leur vote au Parlement européen », en revenant notamment sur l'absentéisme notoire Jordan Bardella à Strasbourg et sur l’absence de vote de ses compères pour le plan de relance, le salaire minimum européen, ou encore la taxe carbone aux frontières…

    Sur la question de l’immigration en France, Valérie Hayer annonce qu’il y a « trop de contournement du droit d’asile aujourd’hui » et l’importance de réguler l’immigration clandestine. Elle met en avant le pacte immigration qu’elle est la seule à avoir voté au Parlement européen, et rappelle que l’extrême-droite n’est pas une solution dans cette lutte contre l’immigration en prenant les exemples de l’Italie ou du Brexit. Enfin, elle incite les téléspectateurs à s’exprimer dans les urnes le 9 juin prochain, car « on est dans un scrutin qui est trop important » pour être évité.

    • 9 min
    Egalité hommes-femmes, maternité, démographie... Élisabeth Badinter est l'invitée du 06 mai 2024

    Egalité hommes-femmes, maternité, démographie... Élisabeth Badinter est l'invitée du 06 mai 2024

    Dans son nouveau livre, Messieurs, encore un effort… (Flammarion / Plon), Élisabeth Badinter interroge nos sociétés sur la chute de la démographie et aspire à une meilleure répartition des tâches entre les hommes et les femmes au sein du « foyer privé ». « Il y a un effort de justice à faire. Tant qu’il ne sera pas achevé, les femmes seront de plus en plus réticentes à faire plus d’enfants qu’elles n’en font », explique la philosophe au micro de Thomas Sotto. « Les femmes ont tout pouvoir sur la reproduction, tout pouvoir sur leur corps et personne au monde ne doit les forcer d’aucune façon », précise-t-elle.

    Dans son ouvrage, Elisabeth Badinter dresse également une liste des « plaisirs et des peines » et souligne en particulier l’inégalité de la répartition des tâches, qu’elle estime « décourageante » Sans vouloir « déclarer la guerre à tous les hommes », elle pense également que la maternité ne doit pas être « uniquement un sujet pour les mères ». « On est mère mais aussi une femme. On a des intérêts personnels, professionnels, une volonté d’indépendance financière. Malheureusement, aujourd’hui, ça ne choque pas vraiment les hommes que les femmes fassent la double journée de travail, c’est considéré comme normal », explique l’intellectuelle.

    Etre (on ne pas être) mère en 2024

    Dans ce cadre, Elisabeth Badinter évoque notamment le système éducatif basé sur « l’éducation bienveillante où il n’est pas question ni de se fâcher, ni de punir », en particulier dans les classes aisées. « C’est insupportable pour les mères », affirme-t-elle. Elle remet également en cause les injonctions de la maternité, et ce, dès la grossesse. « C’est un peu excessif. Dès que l’on est déclaré enceinte, plus un verre de vin, plus une cigarette de temps en temps. On est esclaves de cette condition. De mon temps, dans les années 1970, tout cela n’existait pas et ça ne s’est pas si mal passé », déclare-t-elle.

    Aujourd’hui, de plus en plus de femmes ne souhaitent pas avoir d’enfants. « Je souhaite mille fois que l’on ne fasse pas d’enfants plutôt que d’en faire sans pouvoir les assumer », affirme Elisabeth Badinter. Les raisons ? Un certain pessimisme sur le monde de demain, entre crises écologiques et tensions politiques. « Je ne juge pas. Un couple qui n’a pas d’enfant est le modèle le plus proche de l’égalité ». Dans un entretien accordé au Point, Elisabeth Badinter avait notamment affirmé que, selon elle, les néo féministes « n’ont pas fait progresser l’égalité ». « C’est important que l’on combatte les violences sexuelles, mais pour autant cela ne change pas le quotidien des femmes. L’immense majorité des femmes se trouvent dans des conditions quotidiennes difficiles et on ne s’en occupe pas », déplore-t-elle.

    Face au déclin de natalité qui touche de nombreuses sociétés occidentales, Emmanuel Macron appelle à un réarmement démographie. « C’est à vous, les hommes, de faire un effort. De partager.(…) La charge mentale ne me fait pas rire, alors que je vois que ça fait beaucoup rire certains hommes », souligne la philosophe.

    • 10 min
    Européennes à venir, Léon Deffontaines est l'invité du 4 mai 2024

    Européennes à venir, Léon Deffontaines est l'invité du 4 mai 2024

    À un peu moins d’un mois des élections européennes, qui auront lieu du 6 au 9 juin 2024, la gauche s’est illustrée par ses divisions. Le candidat aux Européennes du PS Raphaël Glucksmann a notamment été contraint de quitter la manifestation du 1er mai après des jets de projectiles venus de militants de la France Insoumise. Léon Deffontaines, tête de liste du Parti communiste aux élections européennes, tient à « dénoncer toutes les violences et apporter tout son soutien aux militants socialistes ». Il argue que les personnes qui sont à l’origine de ces violences ne peuvent être membres "d’aucune de nos organisation politique, et si c’était le cas, « il faudrait qu’ils en soient exclus ». En tant que candidat de 28 ans qui se présente pour la première fois à des élections, Léon Deffontaines se dit « assez effaré » par ces conflits et souhaite revenir aux thèmes qui l’intéresse : la question sociale notamment.

    Plusieurs étudiants de Sciences Po, Nanterre et la Sorbonne ont organisé des blocages devant leurs universités en soutien à la cause palestinienne. Certains d’entre eux ont même engagé des grèves de la faim. Ils demandent la « condamnation claire des agissements d’Israël par Science Po », et « la fin des collaborations » avec « toutes les institutions ou entités complices de l’oppression systémique du peuple palestinien ». La position de Léon Deffontaines est de soutenir l’engagement des lycéens et appelle au mouvement d’Emmanuel Macron. « Il est temps qu’il reconnaisse l’État palestinien », clame-t-il.

    Ce jeudi 2 mai, Emmanuel Macron a redit au journal The Economist qu’il n'exclut pas la possibilité d’envoi de troupes occidentales au sol en Ukraine. Pour la tête du parti communiste aux européennes, il s’agit d’une stratégie de campagne pour les européennes. « Même Zelensky a dit qu’il ne voulait pas de troupes sur le sol Ukrainien ! » Selon Léon Deffontaine, le chef d’État veut focaliser le bilan sur la question ukrainienne pour défocaliser le bilan de sa politique sociale négative.

    Quelle réponse du Parti communiste à l’immigration ?

    Au sujet du conflit qui oppose l’Ukraine et la Russie depuis maintenant près de deux ans, l’homme politique soutient la cause ukrainienne. Il précise qu’il juge tout de même qu’il va falloir, « à terme », sortir de l’Otan, qui est géré par les États-Unis, dont Donald Trump sera possiblement à la tête dans quelques mois. « Qui serait assez fou pour laisser Donald Trump gérer notre défense ? Nous devons retrouver une forme d’autonomie stratégique, et notamment une défense à l’échelle européenne. » Il faudra, notamment, selon le responsable politique, que la France réinvestisse dans l’armement.

    Dans une lettre ouverte, la tête de liste PCF a répondu à Colombe, une électrice RN qui expliquait, en pleurs, ses difficultés et son choix de voter RN. « Je suis en colère. On a dû mal à vivre. On vote tous RN ici. On est tous en colère », disait-elle en marge du rassemblement où étaient attendus Jordan Bardella et Marine Le Pen. Léon Deffontaines se dit « frappé » par le témoignage de cette dame qui pour lui est « victime de la mondialisation », « oubliée et méprisée parfois par la classe politique, et notamment par l’Union européenne. ». Il souhaite tendre la main à cette catégorie de la population « déclassée et oubliée ».

    Le RN fait aussi de l’immigration une question centrale dans les problèmes que rencontre le pays. N’est-ce-pas, en partie, ce qui fait son succès auprès de certains électeurs ? « Il n’y a pas de sujet tabou », a martelé Léon Deffontaines. Pour lui, l’immigration, est, comme le reste, un sujet dont la gauche doit aussi s’emparer afin notamment de « déconstruire les discours du RN ». Les objectifs ? accueillir « dignement » tout en rappelant que nous habitons un pay

    • 9 min
    Elections européennes, Gaza, Ukraine... Nathalie Loiseau est l'invitée du 3 mai 2024

    Elections européennes, Gaza, Ukraine... Nathalie Loiseau est l'invitée du 3 mai 2024

    A un mois du scrutin des élections européennes, la composition complète de la liste de la majorité présidentielle, portée par la candidate Valérie Hayer, n’est pas encore connue. « La liste sera lancée demain », assure Nathalie Loiseau, députée européenne Horizons, invitée des 4 Vérités ce vendredi 03 mai 2024. « J’attendrai que les autres sortants soient informés si j’y suis ou je n’y suis pas ». Tête de liste en 2019, l’ancienne candidate avait obtenu pas moins de 22,42% des suffrages. Quatre ans plus tard, le parti de la majorité oscille entre 16% et 17% et ne parvient pas à décoller dans les sondages d’opinion. « Je suis convaincue que la campagne de Valérie Hayer commence maintenant et que cela va être une bonne campagne », commente la députée sortante. Tandis que le Rassemblement national caracole toujours loin en tête des sondages, la candidate Valérie Hayer et Jordan Bardella ont débattu dans un face-à-face diffusé sur BFM TV, jeudi 02 mai 2024, à 38 jours du scrutin. « Jordan Bardella était à la fois suffisant et insuffisant. Il était très crispé et très mal à l’aise et derrière les éléments de langage, il y avait beaucoup d’agressivité », estime Nathalie Loiseau, réitérant son soutien à la candidate de la majorité présidentielle. Le candidat du Rassemblement national entend faire de ces élections un véritable référendum anti-Macron. « On parle des Européennes, à un tour, à la proportionnelle, pour envoyer des députés au parlement européen, endroit qu’il n’a lui-même pas beaucoup fréquenté depuis cinq ans. (…) Il n’a pas de bilan, pas de projet et veut en faire un référendum anti-Macron, une espèce de coalition des mécontentements », souligne l’élue, en défendant le bilan de la majorité dans l’Union européenne. De son côté, Raphaël Glucksmann, tête de liste PS-Place publique voit sa popularité augmenter à gauche et parmi les électeurs de la majorité, et continue de surfer sur la bonne dynamique de sa campagne. « Raphaël Glucksmann est un influenceur sans influence. C’est quelqu’un de très sympathique, pour qui j’ai beaucoup de sympathie, mais il ne pèse pas, il ne sert à rien », affirme Nathalie Loiseau.

    Débat sur Gaza : a-t-il sa place à l’université ?

    Dans un entretien accordé à l’hebdomadaire britannique The Economist, Emmanuel Macron a réaffirmé que l’Europe était « mortelle ». « Emmanuel Macron ne prend pas les Français pour des imbéciles. (…) Il vaut mieux être ‘eurolucide’. On ne peut plus être les rentiers de la paix, de l’Europe et de la démocratie ». Par ailleurs, le président français a également rappelé que l’envoie de troupes au sol en Ukraine n’était pas exclu. « Si la Russie gagne en Ukraine, elle ne s’arrêtera pas là. C’est la sécurité de toute l’Europe qui est en danger. (…) Il a raison de mettre en difficulté Vladimir Poutine », affirme Nathalie Loiseau.

    La guerre à Gaza suscite toujours des mouvements très forts. A Paris, Sciences Po sera de nouveau fermé en raison d’un rassemblement d’étudiants pro-Gaza. « Sciences Po a voulu ressembler aux campus américains, elle en a pris les pires travers. C’est une toute petite minorité qui veut empêcher les étudiants de passer leurs examens et ça, ce n’est pas admissible », affirme Nathalie Loiseau.

    • 8 min
    Écoles : vont-elles vraiment aussi mal ? - Jean-Michel Blanquer est l'invité des 4V du 2 mai 2024

    Écoles : vont-elles vraiment aussi mal ? - Jean-Michel Blanquer est l'invité des 4V du 2 mai 2024

    Cinq ans au ministère de l’Éducation… C’est le record de longévité réalisé par Jean-Michel Blanquer pendant le premier quinquennat d’Emmanuel Macron. Remercié puis remplacé par l’historien Pap Ndiaye en mai 2022, ce dernier s’était finalement retiré de la vie politique. Aujourd’hui, l’ancien ministre de l’Éducation semble bien déterminé à revenir dans la course grâce à Terra Academia, une nouvelle école de la transformation écologique en partenariat avec Veolia. Implantée à Paris, à Arras et bientôt dans le Calvados, cette institution, fruit de la vision éducative de Jean-Michel Blanquer, vise à révolutionner l'apprentissage en intégrant les enjeux environnementaux au cœur de son programme. Avec une approche holistique, Terra Academia promet de former les futurs leaders conscients et engagés pour un avenir durable. « Le but c’est de former aux métiers dont on a besoin pour la transformation écologique […] il va y avoir 400 000 emplois créés autour de ces sujets […] il s’agit de regarder les besoins locaux et de voir quelles formations sont nécessaires et de le faire avec les acteurs locaux » explique notre invité ce jeudi 2 mai 2024.

    Le titulaire du record de longévité au ministère de l’Éducation, Jean-Michel Blanquer, connaît les défaillances et les problèmes de l’école par cœur, entravée d’incidents en faits-divers, de drames et d’atteintes à la laïcité. En effet, l’école de la République est aux abois. Pour l’ancien ministre de l’Éducation, elle est « le reflet de ce qu’il se passe dans la société ». « Il faut toujours une grande fermeté par rapport aux problèmes de violence ou d’atteinte à la laïcité. C’est la ligne que j’ai poussée à partir de 2017. Il ne faut jamais montrer le moindre infléchissement par rapport à ça » défend cet ancien ministre inflexible quant à la politique à adopter. Caractérisé par une série de réformes ambitieuses visant à moderniser le système éducatif français, de la refonte du baccalauréat à la promotion de l'inclusion scolaire, Jean-Michel Blanquer n’a jamais cessé d’employer la fermeté et la discipline pour préserver l'excellence académique des jeunes recrues sur les bancs de l’école. Une politique souvent controversée et jugée archaïque, à l’image de certaines de ses initiatives comme la réforme des lycées et la loi Blanquer pour une école de la confiance visant à rendre l'instruction obligatoire jusqu'à 16 ans et complétée par l'obligation de formation jusqu'à l'âge de 18 ans. Alors, celui qui a pendant longtemps imposé le « pas de vague » a-t-il perdu cette bataille disciplinaire ? « C’est une lutte permanente […] on a augmenté la culture du signalement, on a créé des équipes pour venir en appui des établissements […] tout ceci ne résout pas tout du jour au lendemain » commente l’ancien ministre.

    La laïcité dans les établissements scolaires est-elle en danger ? Plusieurs épisodes alarmants se sont multipliés ces dernières semaines. Et le cas du proviseur de la cité scolaire Maurice Ravel à Paris, parti en retraite anticipée après avoir été menacé de mort par trois élèves qui refusaient d’enlever leur voile, en est le parfait exemple. Très attaché à la laïcité, Jean-Michel Blanquer appelle l’institution à ne pas céder. « Le sujet est très grave […] heureusement il y a des choses qui fonctionnent en France. Il ne faut pas faire un tableau catastrophique de tout. Maintenant sur les faits réels, ils sont scandaleux, honteux, cela nécessite donc de les prendre à bras le corps » affirme notre invité qui n’a jamais dévié de cette ligne intransigeante.



    Profs : formés au rabais ?



    Lorsqu’il était encore en responsabilité, Jean-Michel Blanquer avait pris des mesures concernant la condition des enseignants. Il avait œuvré entre autres à soutenir et valoriser le mét

    • 10 min
    Jean Lassalle, le retour dans l'arène... Jean Lassalle est l'invité des 4V du 1er mai 2024

    Jean Lassalle, le retour dans l'arène... Jean Lassalle est l'invité des 4V du 1er mai 2024

    C’est la tête de liste de l’Alliance rurale, en lice pour les européennes le 9 juin prochain… Jean Lassalle, ancien député de la 4e circonscription des Pyrénées-Atlantiques, y est associé avec la Fédération nationale des chasseurs. Après avoir déserté l’arène politique pendant deux ans, le président de Résistons revient dans la course pour représenter les territoires ruraux, soutenir la condition paysanne mais pas seulement : « Il faut répondre à des questions précises telles que la transmission d’entreprise » ajoute notre invité au micro de Thomas Sotto ce mercredi 1er mai 2024. Alors, est-ce une candidature exclusivement tournée vers les campagnes ? Fervent défenseur « des Français qu’on ne consulte plus sur rien », Jean Lassalle avait marqué les esprits en 2013 en s’élançant dans un incroyable tour de France à pied. L’occasion pour lui d’alerter la classe politique sur « le malheur qui frappait ces territoires » en marge des grandes villes. Aujourd’hui, le constat reste le même : « Nos campagnes veulent vivre et il n’y a plus rien. Il n’y a plus de service public » dénonce l’ancien député centriste qui pointe du doigt les déserts médicaux.

    Ce dernier a l’ambition de porter la voix des chasseurs et des ruraux à Bruxelles en créant « un mouvement de résistance puis un mouvement d’opinion » pour faire bouger les lignes. Parmi les noms célèbres dans le sillage de l’Alliance rurale, l’ancien rugbyman international de l’équipe de France, Louis Picamoles, avait été approché pour représenter la liste. Mais c’est finalement Jean-Pierre Garuet-Lempirou, un autre pilier mythique et ancien athlète du XV de France, qui entrera dans cette mêlée politique. Malgré ses larges épaules, il ne semble pas faire le poids dans les sondages, porté à un maigre score bien loin des 5% escomptés pour obtenir des élus. Accusé par certains de grappiller des électeurs à Jordan Bardella pour le faire tomber en dessous de 30%, d’autres le soupçonnent de faire du Macronisme déguisé. « Il n’y a pas eu opposant plus virulent » affirme Jean Lassalle. Alors concrètement, comment l’ancien député compte-t-il concilier ruralité, défense des chasseurs et impératif environnemental ? Sans langue de bois, Willy Schraen, président de la Fédération nationale des chasseurs, n'avait pas hésité à égratigner en février dernier les Écologistes qu’ils considèrent comme « les plus cons du monde ». Plus pondéré que son homologue, Jean Lassalle se veut moins arbitraire. Mais ce dernier compte bien faire primer l’humain en toute transparence, et sans travestir la campagne pour coller aux exigences environnementales. Sans surprise, le président de Résistons reste pessimiste quant à l’interdiction des véhicules thermiques hybrides neufs au niveau européen à horizon 2035. Loin du prosélytisme électoral, ce dernier y voit clairement une panne dans le moteur : « C’est une folie furieuse » assène notre invité.



    Jean Lassalle : près d’un siècle en politique !



    Tour à tour député pendant 20 ans, maire de Lourdios-Ichère pendant 40 ans et conseiller général pendant 33 ans, la tête de liste de l’Alliance rurale cumule à lui seul 93 ans de mandat. Une vie d’engagement ponctuée de chants occitans dont il tire des leçons pour mener à bien cette campagne sans trahir ses convictions : « C’est un formidable parcours humain […] je trouve que nous avons été la génération la plus lâche de l’histoire politique française parce que nous avons laissé s’effondrer la France alors que nous avons toujours pas crée l’Union européenne » dénonce cet opposant au Frexit.

    • 11 min

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