Description
Mon père, cet anchois au sourire andalou, Suivi d'un nénuphar qu'il aimait entre tous Pour son faux-col vert-neige fait en pierre de taille, Parcourait en nageant la foire à la ferraille, Où se tenaient, pensifs, des melons accroupis... Soudain, son gros orteil crut percevoir des cris... C'était un hérisson voltigeant sur la route, Qui brûlait son chandail pour mieux casser la croûte, En criant : « Un chou-fleur pour cirer mes souliers!!!... Ou bien un bec de gaz pour me laver les pieds!!!... » Mon père, ému, tendit au nénuphar fidèle L'obélisque à vapeur où trempait sa bretelle Et dit : « Mouche la jambe à cet oiseau blessé, Et brûle-lui l'oeil droit avec un fer glacé. » A ce moment précis, surgissait du « Rat Mort », En marchant sur les Mains, un boa constrictor Qui lança sur mon père sa veste en alpaga. Le coup passa si près qu'un hareng se noya, Et qu'un éléphant blanc tomba dans sa soupière. "Hourrah!" cria mon père, se mordant la paupière.
Voici sonnée l’heure du départ
Fin annoncée de ces matins flemmards
Pour mon ado qui dort souvent bien tard
Voilà l’automne qui s’invite, pluvieux
Pour nous accompagner : ses cieux
Chargés de souvenirs en camaïeux
De Giverny à Sylvains les moulins
De parfums luxueux en air salin
De jolis...
Published 12/21/20
Derrière moi les traces de ton passage
Devant moi comme un dimanche plane ton ombre
Merveilleux et sauvages messages cryptés en nombre !
Pour les déceler peut-être être bien silencieux ou sages ?
Pas à pas… savoir pouvoir vouloir lire de multiples signes
À l’aune de la science et de la...
Published 12/17/20