Description
L'école était charmante au temps des hannetons, Quand, par la vitre ouverte aux brises printanières, Pénétraient, nous parlant d'écoles buissonnières Et mettant la folie en nos jeunes cerveaux, Des cris d'oiseaux dans les senteurs des foins nouveaux ; Alors, pour laid qu'il fût, certes ! il savait nous plaire Notre cher mobilier si pauvrement scolaire. À grands coups de canif, travaillant au travers Du vieux bois poussiéreux et tout rongé des vers, Nous creusions en tous sens des cavernes suspectes, Où logeaient, surveillés par nous, des tas d'insectes : Le noir rhinocéros, qui porte des fardeaux, Le taupin, clown doué d'un ressort dans le dos, Le lucane sournois, mais aimable du reste, Le charançon, vêtu d'or vert, et le bupreste... J'oubliais l'hydrophile avec le gribouri.
Voici sonnée l’heure du départ
Fin annoncée de ces matins flemmards
Pour mon ado qui dort souvent bien tard
Voilà l’automne qui s’invite, pluvieux
Pour nous accompagner : ses cieux
Chargés de souvenirs en camaïeux
De Giverny à Sylvains les moulins
De parfums luxueux en air salin
De jolis...
Published 12/21/20
Derrière moi les traces de ton passage
Devant moi comme un dimanche plane ton ombre
Merveilleux et sauvages messages cryptés en nombre !
Pour les déceler peut-être être bien silencieux ou sages ?
Pas à pas… savoir pouvoir vouloir lire de multiples signes
À l’aune de la science et de la...
Published 12/17/20