25 episodes

La chaire annuelle L'invention de l'Europe par les langues et les cultures, créée en partenariat avec le ministère de la Culture (Délégation générale à la langue française et aux langues de France), porte sur les enjeux contemporains de la création intellectuelle et artistique au sein d'un ensemble dont l'évolution et l'identité ont été, tout au long de son histoire, profondément marquées par la pluralité des formes d'expression et la diversité des patrimoines. Car l'Europe s'invente encore aujourd'hui, mais trop souvent à l'insu de ses institutions comme de ses propres citoyens. Alors que la France a assuré en 2022 la présidence du Conseil de l'Union européenne et que les enjeux européens sollicitent à juste titre de toute part le débat public, le détour par la façon dont les créateurs et penseurs d'aujourd'hui vivent et approfondissent l'expérience européenne en prenant en compte dans leur travail cette histoire plurielle et cette diversité linguistique, artistique et culturelle, le détour par ce qu'ils pensent et expriment de l'Europe, est une condition nécessaire de sa meilleure appropriation.

Chaire L'invention de l'Europe par les langues et les cultures 2022-2023

Ancré dans la perspective sémiotique, c'est-à-dire le rapport entre perception et sens fondé dans tout aspect, élément, objet qui constitue le quotidien, le contenu de la chaire sera la création de ce qu'on peut appeler un rêve culturel : réfléchir comment vivre ensemble sur ce continent tellement diversifié. Cette année, l'enseignement de la chaire sera consacré à la « sémiosphère » européenne où se vit la vie de tous les jours, où la communication se fait sur la base d'une compréhension de la différence non pas comme une séparation, mais au contraire comme l'aire partagée à l'intérieur de laquelle on peut identifier, ou plutôt, s'identifier à l'altérité comme un lien. La curiosité comme l'aspiration à connaître ce qu'on ne connaît pas encore, plutôt que l'hostilité ou l'indifférence qui le rejette ou lui tourne le dos.

Dans mes travaux et enseignements – par principe intégrés – j'ai toujours cultivé la relation entre différents champs d'étude, dans un désir d'engager des disciplines ou domaines voisins proches ou plus lointains de ceux de mes connaissances, tout en évitant l'amateurisme superficiel. Des études de français je me suis développée vers la littérature générale et comparée, puis tournant vers l'art visuel, la création d'expositions, et le cinéma. Mes ressources principales sont la narratologie et la sémiotique, dont la combinaison m'a permis d'étudier en analyses détaillées des objets culturels de provenances, de médias, d'idéologies et de périodes très diverses. Afin de mieux comprendre le monde contemporain, j'ai aussi, pendant les deux dernières décades, réalisé des films, en deux genres : des documentaires expérimentaux à pertinence sociale et des « fictions théoriques ». Les premiers engagent des personnes, groupes et situations contemporaines ; les seconds s'adressent à des chefs-d'œuvre de l'héritage culturel, sans pourtant en être des « adaptations », afin de développer des concepts théoriques à pertinence sociale. Quelques-uns de ces travaux de réalisation seront projetés dans les séminaires.

Dans mon enseignement, je mettrai à l'œuvre ces expériences et pratiques variées, dans le but de garder les cultures européennes vivantes dans leur diversité et changeabilité. Je procèderai par des expériences, dont les résultats ne sont jamais tout à fait prévisibles. Je consacrerai les cours aux enjeux qui à la fois distinguent les pays européens les uns des autres et, pour cette raison même, encouragent le débat et l'amalgame qui s'ensuivent, ce qui est en réalité ce qui crée l'Europe.

L'invention de l'Europe par les langues et les cultures (2022-2023) - Mieke Bal Collège de France

    • Education

La chaire annuelle L'invention de l'Europe par les langues et les cultures, créée en partenariat avec le ministère de la Culture (Délégation générale à la langue française et aux langues de France), porte sur les enjeux contemporains de la création intellectuelle et artistique au sein d'un ensemble dont l'évolution et l'identité ont été, tout au long de son histoire, profondément marquées par la pluralité des formes d'expression et la diversité des patrimoines. Car l'Europe s'invente encore aujourd'hui, mais trop souvent à l'insu de ses institutions comme de ses propres citoyens. Alors que la France a assuré en 2022 la présidence du Conseil de l'Union européenne et que les enjeux européens sollicitent à juste titre de toute part le débat public, le détour par la façon dont les créateurs et penseurs d'aujourd'hui vivent et approfondissent l'expérience européenne en prenant en compte dans leur travail cette histoire plurielle et cette diversité linguistique, artistique et culturelle, le détour par ce qu'ils pensent et expriment de l'Europe, est une condition nécessaire de sa meilleure appropriation.

Chaire L'invention de l'Europe par les langues et les cultures 2022-2023

Ancré dans la perspective sémiotique, c'est-à-dire le rapport entre perception et sens fondé dans tout aspect, élément, objet qui constitue le quotidien, le contenu de la chaire sera la création de ce qu'on peut appeler un rêve culturel : réfléchir comment vivre ensemble sur ce continent tellement diversifié. Cette année, l'enseignement de la chaire sera consacré à la « sémiosphère » européenne où se vit la vie de tous les jours, où la communication se fait sur la base d'une compréhension de la différence non pas comme une séparation, mais au contraire comme l'aire partagée à l'intérieur de laquelle on peut identifier, ou plutôt, s'identifier à l'altérité comme un lien. La curiosité comme l'aspiration à connaître ce qu'on ne connaît pas encore, plutôt que l'hostilité ou l'indifférence qui le rejette ou lui tourne le dos.

Dans mes travaux et enseignements – par principe intégrés – j'ai toujours cultivé la relation entre différents champs d'étude, dans un désir d'engager des disciplines ou domaines voisins proches ou plus lointains de ceux de mes connaissances, tout en évitant l'amateurisme superficiel. Des études de français je me suis développée vers la littérature générale et comparée, puis tournant vers l'art visuel, la création d'expositions, et le cinéma. Mes ressources principales sont la narratologie et la sémiotique, dont la combinaison m'a permis d'étudier en analyses détaillées des objets culturels de provenances, de médias, d'idéologies et de périodes très diverses. Afin de mieux comprendre le monde contemporain, j'ai aussi, pendant les deux dernières décades, réalisé des films, en deux genres : des documentaires expérimentaux à pertinence sociale et des « fictions théoriques ». Les premiers engagent des personnes, groupes et situations contemporaines ; les seconds s'adressent à des chefs-d'œuvre de l'héritage culturel, sans pourtant en être des « adaptations », afin de développer des concepts théoriques à pertinence sociale. Quelques-uns de ces travaux de réalisation seront projetés dans les séminaires.

Dans mon enseignement, je mettrai à l'œuvre ces expériences et pratiques variées, dans le but de garder les cultures européennes vivantes dans leur diversité et changeabilité. Je procèderai par des expériences, dont les résultats ne sont jamais tout à fait prévisibles. Je consacrerai les cours aux enjeux qui à la fois distinguent les pays européens les uns des autres et, pour cette raison même, encouragent le débat et l'amalgame qui s'ensuivent, ce qui est en réalité ce qui crée l'Europe.

    Colloque - La solitude dans la foule : Solitudes et exils : conclusion et ouverture

    Colloque - La solitude dans la foule : Solitudes et exils : conclusion et ouverture

    Mieke Bal
    L'invention de l'Europe par les langues et les cultures (chaire annuelle 2022-2023)
    Collège de France
    Année 2022-2023

    Colloque - La solitude dans la foule : Solitudes et exils : conclusion et ouverture

    Présentation courte suivie d'une discussion avec le public sur les enjeux de la journée entière.

    Marie-Caroline Saglio-Yatzimirsky

    Marie-Caroline Saglio-Yatzimirsky est anthropologue et psychologue clinicienne. Elle est Professeur des Universités en anthropologie de l'Asie du Sud l'INALCO, IUF senior, chercheur au CESSMA (UMR 245), et directrice de l'Institut Convergences Migrations (CNRS). Elle a notamment publié une dizaine d'ouvrages scientifiques en anglais, français et portugais sur la question de l'exclusion sociale en Inde et au Brésil, et un roman, Bombay (ed. Sege Safran, 2023). Elle s'intéresse aux questions migratoires à travers ses terrains en Inde, au Brésil et en France, et sa consultation de psycho traumatologie auprès de demandeurs d'asile (hôpital Avicenne, Bobigny 93, depuis 2010). Elle a publié et dirigé des ouvrages sur les questions du trauma, de la culture et de l'exil, dont La voix de ceux qui crient, rencontre avec des demandeurs d'asile (Albin Michel, 2018), Violence et récit. Dire, traduire transmettre le génocide et l'exil (direction, éd. Hermann, 2020), Lingua (non)grata, Langues, Violences et résistance dans les espaces de la migrations (co-direction, Presses de l'Inalco, 2022).

    • 17 min
    Colloque - La solitude dans la foule : La sérialité selon Sartre et l'aliénation sociale

    Colloque - La solitude dans la foule : La sérialité selon Sartre et l'aliénation sociale

    Mieke Bal
    L'invention de l'Europe par les langues et les cultures (chaire annuelle 2022-2023)
    Collège de France
    Année 2022-2023

    Colloque - La solitude dans la foule : La sérialité selon Sartre et l'aliénation sociale

    Cette intervention tente d'explorer comment le concept sartrien de « la sérialité », tel que ce concept s'élabore dans son ouvrage Critique de la raison dialectique, peut éclairer les débats sur l'aliénation sociale à l'ère d'Internet et des médias sociaux. Les célèbres exemples quotidiens de sérialité selon Sartre sont des descriptions vivantes d'une atomisation qui fait obstacle au rassemblent en groupe authentique (la praxis) : « la solitude de l'organisme comme impossibilité de s'unir avec les Autres dans une totalité organique se découvre à travers la solitude vécue comme négation provisoire par chacun des rapports réciproques avec les autres ». L'auto-aliénation que j'éprouve dans des situations comme faire la queue pour l'autobus, ou encore plus révélateur dans le rassemblement indirect de l'émission de radio, est le résultat d'une « intériorisation » de l'altérité. Je ne peux, en effet, être « isolé » qu'avec les autres – « la solitude dans la foule » selon l'expression de notre organisatrice. La sérialité sartrienne définit ainsi tout une manière d'être social : « il y a des comportements sériels, des sentiments sériels et des pensées sérielles ». Dans l'esprit de ce colloque, nous examinerons comment la sérialité peut définir et nous aider à mieux comprendre la condition du réfugié.

    Robert Doran

    Professeur de littérature comparée à l'université de Rochester et membre affilié du département de Théorie musicale à l'école de musique Eastman. Titulaire d'un doctorat de l'université de Stanford et de la Sorbonne Nouvelle-Université de Paris 3, il est l'auteur de deux monographies The Theory of the Sublime from Longinus to Kant (Cambridge, 2015, traduction espagnole, 2021), et The Ethics of Theory: Philosophy, History, Litterature (Bloomsbury, 2017) ; et le directeur de six recueils, dont les plus récents sont Liszt and Virtuosity (2020) et deux volumes des derniers essais de Hayden White sous le titre The Ethics of Narrative (2022-23).

    • 20 min
    Colloque - La solitude dans la foule : La solitude est-elle une forme d'autonomie ?

    Colloque - La solitude dans la foule : La solitude est-elle une forme d'autonomie ?

    Mieke Bal
    L'invention de l'Europe par les langues et les cultures (chaire annuelle 2022-2023)
    Collège de France
    Année 2022-2023

    Colloque - La solitude dans la foule : La solitude est-elle une forme d'autonomie ?

    L'autonomie peut-elle être un moyen de lutter contre les inégalités sociales ? La solitude par exemple présuppose une certaine autonomie puisqu'elle signifie ne pas dépendre d'autrui – et cette autonomie peut aider l'individu à conserver son indépendance vis-à-vis des idéologies inégalitaires. Une approche différente est celle de Christophe Prémat, qui écrit : « L'autonomie est la reconnaissance que l'égalité des conditions est à construire au sein d'un contrat politique à réinventer à chaque époque pour corriger les inégalités qui persistent dans l'état social. » Ainsi, les inégalités se transforment en « moteur de créativité sociale[1] », puisqu'il faut constamment établir de nouvelles structures pour combattre les injustices provoquées par les institutions existantes. Dans ma présentation, j'étudierai de tels exemples innovants et créatifs, dont certains provenant d'autres disciplines : dans l'art contemporain, se développe une autonomie non capitaliste alors que dans la philosophie contemporaine, l'autonomie permet de repenser les inégalités. Mon objectif sera de développer le potentiel de l'autonomie en tant que moyen de lutter contre les inégalités sociales.

    Rahma Khazam est chercheuse affiliée à ENSADLab, Paris, et membre de l'Institut ACTE, Sorbonne Paris 1. Elle a étudié la philosophie puis l'histoire de l'art, elle est docteure en esthétique et sciences de l'art à Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Ses recherches portent sur le modernisme, le réalisme spéculatif, le nouveau matérialisme et l'esthétique contemporaine. Parmi ses publications récentes : « Clement Greenberg's Modernism: Historicizable or Ahistorical? » in Historical Modernisms (Bloomsbury, 2021) ; « Son et image : face au réel », in L'Echo du réel (Mimésis, 2021). Elle a dirigé la publication Objets Vivants, sorti chez Mimésis en mars 2023.

    • 18 min
    Colloque - La solitude dans la foule : Architecture de l'accueil

    Colloque - La solitude dans la foule : Architecture de l'accueil

    Mieke Bal
    L'invention de l'Europe par les langues et les cultures (chaire annuelle 2022-2023)
    Collège de France
    Année 2022-2023

    Colloque - La solitude dans la foule : Architecture de l'accueil

    L'art du seuil et du bienvenir. Bienvenue : tel est le mot qui tapisse les aéroports en dix langues ou plus. Nom féminin, semble-t-il, mais ne faut-il pas se souvenir du verbe bienvenir symptomatiquement peut-être, qualifié d'inusité. Cette absence d'usage signifie-t-elle que le verbe, verbe d'action, a perdu son usage en perdant son sens et sa réalité ? Reste donc bienvenu qui est ce que l'on appelle si joliment un participe qui peut se singulariser au féminin et au masculin. C'est en songeant à ce bienvenir que je suis revenue vers l'abondant séminaire que Derrida a consacré à l'hospitalité, qui m'a semblé tellement tenté par une hyperbolisation de l'accueil inconditionnel que je me suis intéressée bien au contraire à ce que sont et peut-être doivent être les conditions d'un véritable accueil. Il ne s'agit pas pour moi de construire un concept absolutiste qui serait associé à la définition de toute vie politique car l'hospitalité devrait alors nécessiter la construction politique qui par voie de conséquence serait accueillante. L'hospitalité inconditionnelle apparaît finalement sous condition. Bien au contraire, partant d'un exemple anthropologique tout à fait concret, j'en ferais le modèle d'une construction où l'espace et les lieux d'accueil portent la marque d'une rupture radicale avec l'inhospitalité. Il s'agit de penser l'accueil avec le lexique sensible des corps, des lieux, des écarts et des partages. Bien venir a pour condition d'entrer dans les espaces de réception et dans ceux de la régulation des écarts.

    Marie-José-Mondzain

    Ancienne élève de l'ENS, docteur en philosophie, directrice de recherche émérite au CNRS (Institut Marcel-Mauss), Marie-José Mondzain travaille sur le statut de l'image et des spectacles dans les civilisations occidentales et orientales, sur l'impérialisme visuel et audiovisuel des icônocraties modernes. Elle a animé à l'INA, de 1990 à 1996, Le Collège iconique, en collaboration avec Régis Debray. Elle a fondé et dirigé, de 1996 à 2018, L'Observatoire des images contemporaines (OBI) successivement à l'École des beaux-arts de Paris puis aux Ateliers Varan. Traductrice des textes de Nicéphore le Patriarche : Discours contre les iconoclastes, (Klincksieck, 1991).

    • 32 min
    Colloque - La solitude dans la foule : Temporalité et/comme frontière : l'attente en temps de guerre

    Colloque - La solitude dans la foule : Temporalité et/comme frontière : l'attente en temps de guerre

    Mieke Bal
    L'invention de l'Europe par les langues et les cultures (chaire annuelle 2022-2023)
    Collège de France
    Année 2022-2023

    Colloque - La solitude dans la foule : Temporalité et/comme frontière : l'attente en temps de guerre

    Cette intervention examine les expériences d'attente des réfugiées syriennes dans les zones frontalières. Vivant dans la temporalité de la guerre et du statut de réfugié, les réfugiés de guerre sont soumis à diverses formes d'attente. Celles-ci sont constitutives des dispositions et stratégies temporelles avec lesquelles ils négocient les vicissitudes de la guerre, la précarité de la vie de réfugié, leur séjour émotionnellement et politiquement chargé dans les contextes transitoires, et leur attente orientée vers un avenir où la guerre sera terminée. En s'appuyant sur les concepts anthropologiques d'attente, de patience et de migration, cette intervention aborde les différentes formes d'attente. Elle met en exergue différents sentiments, pratiques, discours et imaginations issus de l'expérience de l'attente de personnes qui vivent dans le sillage d'états d'exceptions résultats de longs conflits.

    Özge Biner

    Titulaire d'un doctorat en sciences sociales portant sur les stratégies de légalisation des réfugiés en transit en Turquie, Özge Biner travaille depuis 2005 sur l'expérience de l'exil aux différentes frontières (Allemagne-France, Iran-Turquie, Turquie-Grèce et Syrie-Turquie). Elle étudie notamment l'impact des conditions socio-politiques du passage clandestin des frontières et de la procédure d'asile sur les modes de pensée, les comportements et les relations des demandeurs d'asile avec différentes structures de pouvoir. Elle analyse également la manière dont les réfugiés vivent et interprètent le droit dans un contexte transitoire et de quelles façons la temporalité et la sédentarité à la frontière forment leur rapport à la loi et à la légalité. Depuis 2015, à partir d'une ethnographie d'attente à la frontière turco-syrienne, elle consacre ses recherches sur l'expérience de la protection temporaire et les actes de citoyenneté.

    • 14 min
    Colloque - La solitude dans la foule : Les mots de l'exil en Europe : le laboratoire sémantique du XIXe siècle

    Colloque - La solitude dans la foule : Les mots de l'exil en Europe : le laboratoire sémantique du XIXe siècle

    Mieke Bal
    L'invention de l'Europe par les langues et les cultures (chaire annuelle 2022-2023)
    Collège de France
    Année 2022-2023

    Colloque - La solitude dans la foule : Les mots de l'exil en Europe : le laboratoire sémantique du XIXe siècle

    « Exilé, proscrit, réfugié » ? Comment s'est constitué le vocabulaire de la migration contrainte dans l'Europe contemporaine ? Pour répondre à cette question, nous enquêterons sur le XIXe siècle durant lequel l'exil, entendu comme un séjour forcé à l'étranger, est devenu un élément incontournable du répertoire répressif.

    Delphine Diaz

    Maîtresse de conférences en histoire contemporaine, membre junior de l'Institut universitaire de France, université de Reims Champagne-Ardenne. Elle a publié en 2021 En exil. Les réfugiés en Europe, de la fin du XVIIIe siècle à nos jours (Paris, Gallimard, collection « Folio »).

    • 35 min

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