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En lien étroit avec l'actualité des grands noms de la création artistique et de la pensée contemporaine sont invités à dialoguer soit avec Alain Berland pour la programmation culturelle "Penser le Présent" soit dans le cadre des Chaires animées par des artistes, théoriciens ou professionnels aux Beaux-Arts de Paris.

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En lien étroit avec l'actualité des grands noms de la création artistique et de la pensée contemporaine sont invités à dialoguer soit avec Alain Berland pour la programmation culturelle "Penser le Présent" soit dans le cadre des Chaires animées par des artistes, théoriciens ou professionnels aux Beaux-Arts de Paris.

    Fabienne Brugère et Agnès Thurnauer

    Fabienne Brugère et Agnès Thurnauer

    À l'occasion de la parution de son dernier ouvrage, La vraie histoire de l’impressionnisme. Manet, Morisot et les autres (Vrin, 2024), la philosophe Fabienne Brugère dialogue avec l’artiste Agnès Thurnauer autour des héritages féministes des impressionnistes et des modernités effacées.



    Dans le cadre de la chaire « Troubles, alliances et esthétiques », coordonnée par Fabrice Bourlez et Madeleine Planeix-Crocker.



    Amphithéâtre des Loges

    Mercredi 27 mars

    • 1 hr
    Penser le Présent avec Antony Gormley

    Penser le Présent avec Antony Gormley

    À l'occasion de son exposition Critical Mass au Musée Rodin, l'artiste Antony Gormley dialogue avec Guitemie Maldonado, historienne de l'art et professeure aux Beaux-Arts de Paris, autour de sa pratique de sculpteur.

    Antony Gormley est né à Londres en 1950. Depuis plus de quarante ans, il explore les relations de l’homme à l’espace qui l’entoure à travers le corps humain. Il présente actuellement l’exposition Critical Mass au Musée Rodin (jusqu’au 3 mars 2024), dans laquelle ses œuvres dialoguent avec celles d’Auguste Rodin, invitant les visiteurs à s’interroger sur les deux sculpteurs et leur volonté commune d’utiliser le rôle du corps en tant que sujet de la sculpture mais aussi comme objet et outil de questionnement.

    Antony Gormley a exposé dans de nombreux musées à travers le monde, dont le Louisiana, Humlebæk (1989); la Konsthall de Malmö (1993); la Hayward Gallery, Londres (2007), le Kunsthaus de Bregenz (2010); le musée national de l’Ermitage, Saint-Pétersbourg (2011); les Deichtorhallen de Hambourg (2012); le Philadelphia Museum of Art (2019); la Royal Academy of Arts, Londres (2019); la National Gallery, Singapore (2021); le Voorlinden Museum, Wassenaar (2022); et le Lehmbruck Museum, Duisburg (2022). Il a participé à la Biennale de Venise en 1982 et 1986, et à la documenta de Kassel en 1987. Parmi ses sculptures monumentales installées dans l’espace public, on peut citer L’Ange du Nord à Gateshead (1998), Quantum Cloud (2000) au bord de la Tamise à Londres, Un autre endroit (2005) sur la plage de Crosby, À l’intérieur de l’Australie (2002–03) sur le lac salé Ballard et Exposure (2010) à Lelystad, au nord-est d’Amsterdam. En France, ses sculptures Cloud Chain (2012) et WITNESS VII et WITNESS VIII (2021) sont installées de façon permanente respectivement aux Archives nationales et à l’École du Louvre.

    Antony Gormley a reçu le Turner Prize en 1994, le South Bank Prize, dans la catégorie arts plastiques, en 1999 et le prix Bernhard Heiliger pour la sculpture en 2007. Nommé officier dans l’ordre de l’Empire britannique en 1997, il a été élevé au rang de chevalier pour services rendus aux arts en 2014. Entré à la Royal Academy en 2003 et au conseil d’administration du British Museum en 2007, Antony Gormley est membre honoraire du Royal Institute of British Architects et docteur honoris causa de l’université de Cambridge.

    Guitemie Maldonado est historienne de l’art et professeure aux Beaux-Arts de Paris. 

    Avec le soutien de la galerie Thaddaeus Ropac.Penser le Présent est réalisé avec le soutien de Société Générale.

     Amphithéâtre d'HonneurJeudi 1 février 2024






    Crédit photo : © Droits réservés

    • 1 hr 5 min
    Paul Thek et la contre-culture

    Paul Thek et la contre-culture

    Paul Thek (1933-1988), l’un des artistes américains les plus singuliers de la seconde moitié du 20e siècle, a toujours refusé d’appartenir aux courants artistiques dominants. Au cours des années 1960, son travail s’est développé en marge du Pop art et de l’art minimal, prenant le corps comme sujet dans sa représentation la plus charnelle. Personnalité libre, artiste voyageur, il a pendant quinze ans circulé en Europe et a vécu notamment en Italie dont l’art et la culture ont profondément nourri certaines de ses créations. Auteur d’une œuvre inclassable et incroyablement diversifiée (« Technological Reliquaries », installations éphémères et collectives, peintures et dessins…), Paul Thek n’a cessé d’entremêler dans son travail ces oppositions qui ont été au centre de sa vie : le spirituel et le corporel, la vie et la mort, le sacré et le profane.

    Valérie Da Costa, auteure du récent livre Paul Thek en Italie / Paul Thek in Italy 1962-1976 (Presses du Réel), revient sur son œuvre à l’occasion de l’exposition que lui consacre le MAMCO de Genève de mars à juin 2024 et dont elle assure le co-commissariat.

    Valérie Da Costa est historienne de l’art, critique d’art et commissaire d’exposition. Elle est maîtresse de conférences HDR en histoire de l’art contemporain (XXe-XXIe siècles) à l’Université de Strasbourg. Ses recherches portent notamment sur l’art italien de la seconde moitié du XXe siècle sur lequel elle a publié de nombreux textes et livres. Elle a été commissaire de l’exposition « Vita Nuova. Nouveaux enjeux de l’art en Italie 1960-1975 » (MAMAC, Nice, 2022) et est co-commissaire, avec Lionel Bovier, de l’exposition « Paul Thek » (MAMCO, Genève, 2024). 

    Penser le Présent est réalisé avec le soutien de Société Générale.

    Amphithéâtre des LogesJeudi 25 janvier 2024 

    Crédits photos : © Droits réservés

    • 51 min
    Penser le Présent - Autour de Paul Virilio

    Penser le Présent - Autour de Paul Virilio

    « La fin du monde est un concept sans avenir ».



    Paul Virilio, grand architecte et philosophe disparu en 2018, est à l’origine de la dromologie, soit l’étude du rôle joué par la vitesse dans les sociétés modernes. À l’occasion de la parution de 22 de ses essais (éd. du Seuil), sa fille Sophie Virilio, l’architecte Jean Richer, l’éditrice Maria Vlachou et l’historien de l’art Christian Joschke dialoguent autour de la pensée accélérationniste.



    L’ouvrage La fin du monde est un concept sans avenir permet de parcourir quatre décennies (1976-2010) et décrit un arc théorique partant du regard d’un enfant marqué par le bombardement de Nantes en 1943 pour aller jusqu’à celui du philosophe qui définira l’esthétique de la disparition. Le monde dans le viseur est en perpétuelle accélération, surpris par l’accident, habité par la guerre, frappé par les bombes climatique et informatique, incarcéré dans le communisme des affects, obsédé par la conquête du temps réel et l’effacement de la distance.



    Urbaniste et philosophe (1932-2018), Paul Virilio déclare que ses deux universités ont été la guerre et l’art. Tout d’abord peintre puis maître verrier, il suit en auditeur libre les cours de Vladimir Jankélévitch, de Louis de Broglie et de Maurice Merleau-Ponty. Il consacre dix ans au projet Bunker Archéologie, qui fera l’objet d’une exposition sous l’égide du CCI Beaubourg en 1975. En 1963, il fonde le groupe Architecture Principe et la revue éponyme. En 1968, il devient professeur à l’École spéciale d’architecture de Paris et y enseigne pendant vingt-neuf ans. En 1972, il crée avec le sociologue Jean Duvignaud la revue Cause Commune et collabore entre autres aux revues Esprit, Traverses et L’Autre Journal. Il publie son premier essai, L’Insécurité du territoire, en 1976. En 1990, il devient directeur de programme au Collège international de philosophie sous la direction de Jacques Derrida. Sa collaboration avec la Fondation Cartier, initiée par l’exposition La Vitesse (1991), se poursuit jusqu’à la fin de sa vie, avec Ce qui arrive (2003), Terre Natale, Ailleurs commence ici (2008-2009).

    Paul Virilio est traduit dans 35 pays.



    Sophie Virilio, romancière et photographe sous pseudonymes, est la fille et unique ayant-droit de Paul Virilio. Elle œuvre à la diffusion de la pensée de son père à travers la revue annuelle Dromologie et des rencontres, expositions et évènements auxquels elle collabore et apporte le soutien de son fonds privé.



    Jean Richer est architecte-géographe. Il milite pour la prise en compte du temps dans les processus de transformation des villes. Actif dans le soin apporté au déjà-là du patrimoine et dans la recherche urbaine, il entend faire de l’écologie grise une pratique transformatrice pour aborder les grands changements du monde.



    Maria Vlachou est éditrice et directrice des droits étrangers aux Éditions du Seuil. Elle a collaboré notamment avec la RMN, l’EHESS et les PUF. Depuis 2021, elle préside la commission extraduction de sciences humaines au CNL. Elle est docteure en archéologie (EPHE) et spécialisée dans la sculpture architecturale de l’époque hellénistique.



    Christian Joschke est historien de l’art et s’intéresse particulièrement aux rapports entre arts et politique et à l’histoire de la photographie. Il a fondé avec Olivier Lugon la revue Transbordeur. Photographie histoire société aux éditions Macula et dirige avec lui la collection « Transbordeur » chez le même éditeur. Professeur aux Beaux-Arts de Paris, il aborde cette année la pensée accélérationniste avec ses étudiants.







    Penser le Présent est réalisé avec le soutien de Société Générale.



    Amphithéâtre des Loges

    Jeudi 18 janvier 2024





    Crédit photo : © Droits réservés

    couverture : Dunkerque et dessus, Virilio 5-7 juin 1969

    © Michel Pamart, photo Fonds S. Virilio

    • 58 min
    Penser le Présent avec Chris Dercon

    Penser le Présent avec Chris Dercon

    Cet événement est organisé conjointement par l’École d’architecture Paris-Malaquais et les Beaux-arts de Paris, en lien avec l’enseignement « L’entour ». Il sera modéré par Yann Rocher et Alain Berland.

    L’enseignement de master "L’entour", consacré à l’histoire et à la technique de la scénographie d’exposition, est encadré par Thierry Leviez (Pavillon Bosio) et Yann Rocher (École d’architecture Paris-Malaquais). Il est commun à l’École d’architecture Paris-Malaquais, aux Beaux-Arts de Paris et au Pavillon Bosio – École supérieure d’arts plastiques de Monaco.



    Chris Dercon, Directeur Général de la Fondation Cartier pour l’Art Contemporain



    « Tout au long de ma carrière, j’ai toujours été intéressé par le « display », la monstration, et l’architecture des expositions – ces deux termes qui sont plus parlants que le simple mot « scénographie ». Qu’il s’agisse de commissaires tels qu’Alexander Dorner ou Reynold Arnould, de l’artiste Richard Hamilton ou des architectes Lina Bo Bardi, Carlo Scarpa ou Friedrich Kiesler, ces pionniers ont souvent parlé, ainsi que d’autres à la suite, du pouvoir de la monstration. J’ai eu le grand plaisir de travailler avec des praticiens innovants de ce milieu, comme Dan Graham, Rem Koolhaas, Wolfgang Tillmans ou Anselm Kiefer. Lors de cette conférence, je présenterai et commenterai 40 ans de scénographies expérimentales sur lesquelles j’ai travaillé de New York à Rotterdam, en passant par Munich, Londres ou encore Paris. S’ajoutant à ces noms et à ces collaborations, je montrerai également des projets expérimentaux auxquels j’ai participé avec Hubert Damisch, Hans Haacke, Paul McCarthy, Ai Weiwei ou Richard Tuttle ; et le dernier en date : l’exposition du photographe Juergen Teller et de l’architecte Tom Emerson. »



    Chris Dercon est historien de l’art, commissaire d’exposition et directeur de musée, d’origine belge, né à Lier en 1958. Il effectue ses études à la Rijksuniversiteit Leiden en Histoire de l’art, études théâtrales, et à la Vrije Universiteit à Amsterdam en études cinématographiques. Il a travaillé en tant qu’enseignant, critique et journaliste. Il dirige des institutions culturelles depuis 1988 : il commence en tant que directeur de la programmation du PS1 New York en 1988, à Rotterdam de 1990 à 1995 il dirige le Witte de With (Melly Kunstinstituut), puis le Boijmans Van Beuningen de 1996 à 2002. De 2003 à 2011 il dirige la Haus der Kunst à Munich. De 2011 à 2016, il dirige la Tate Modern de Londres. De 2017 à 2018, il dirige la Volksbühne Berlin. De 2019 à 2023, il est nommé président de la Réunion des Musées Nationaux et du Grand Palais où il dirige le projet de restauration du Grand Palais. Il est actuellement Directeur Général de la Fondation Cartier, et travaille sur le projet du nouveau bâtiment de la Fondation Cartier.



    Amphithéâtre des Loges

    Mercredi 10 janvier 2024



    Crédit photo : Richard Tuttle, I Don’t Know. The Weave of Textile Language, Tate Modern, Londres, 2015

    • 1 hr 17 min
    Penser le Présent avec Sébastien Allard

    Penser le Présent avec Sébastien Allard

    Pourquoi un conservateur ne doit pas être… conservateur.



    Au cours de son histoire, l’œuvre d’art matérielle connaît une série de transformations, aussi bien en raison de facteurs externes (modifications de format, vandalisme, accidents, contexte historique …), qu’internes, liés à l’évolution des matériaux utilisés. Pour les peintures anciennes, ce processus est souvent abordé sous le seul angle d’une dégradation inévitable, nous éloignant d’une origine fantasmée qui serait le moment de l’achèvement et qu’il conviendrait - autant que possible - de préserver. Les termes de « conservateur » et de « restaurateur » renvoient à cette conception fondée sur une temporalité figée, regardant principalement vers un passé irrémédiablement perdu.



    Sébastien Allard propose d’adopter un autre point de vue en considérant positivement les évolutions matérielles des œuvres, non pas comme une dégradation plus ou moins lente, mais comme la marque de leur vitalisme, comme des métamorphoses successives qu’il s’agit, pour le conservateur, d’accompagner, voire d’anticiper. Il y a là un point essentiel qui implique un changement radical de positionnement, la conservation devant intégrer mieux la sédimentation des temporalités, celle de l’œuvre et la nôtre, et assumer la dialectique entre notre propre historicité et l’état de l’œuvre à un moment donné. Il ne s’agit plus d’essayer – un peu vainement - de fixer une origine, de rétablir une achronie, mais de donner à voir la relation qu’une société donnée, à une époque donnée, entretient avec les œuvres du passé, la façon dont elles peuvent encore s’adresser à nous aujourd’hui.



    Normalien, diplômé de l’Institut d’Etudes politiques de Paris et conservateur général du Patrimoine, Sébastien Allard est le Directeur du département des Peintures du musée du Louvre. Dix-neuviémiste, il s’est tout particulièrement consacré au romantisme et à l’œuvre de Delacroix, d’Ingres et de Corot. Il a été le commissaire de nombreuses expositions internationales, dont, en 2018, la grande rétrospective consacrée à Eugène Delacroix au musée du Louvre et au Metropolitan Museum de New York et l’exposition « Corot. Le peintre et ses modèles » au musée Marmottan Monet. Il est actuellement le commissaire de « Naples à Paris. Le Louvre invite le musée de Capodimonte » et prépare une exposition consacrée à Jacques-Louis David.



    Son ouvrage, coécrit avec M.-Cl. Chaudonneret, Le Suicide de Gros. Les Peintres de l’Empire et la génération romantique avait obtenu, en 2011, le prix de l’essai de l’Académie française. Il travaille à un ouvrage sur l’enjeu du biographique dans l’œuvre des artistes. Encourageant la présence de l’art contemporain et du spectacle vivant au musée du Louvre, il a été, en 2010, le commissaire de l’invitation au Louvre de Patrice Chéreau et a, en 2022, conseillé scientifiquement le spectacle Forêt d’Anne-Teresa De Keersmaeker et Némo Flouret.



    Conférence organisée dans le cadre du partenariat entre le Musée du Louvre et les Beaux-Arts de Paris.



    Penser le Présent est réalisé avec le soutien de Société Générale.



    Amphithéâtre des Loges

    Jeudi 16 novembre 2023





    Crédit photo : © c-2018musee-du-Louvre_AntoineMongodin

    • 1 hr 2 min

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