120 episodes

Le balado consacré à la culture et à l’entretien des plantes comestibles

Radio légumes & Cie Bertrand Dumont

    • Leisure

Le balado consacré à la culture et à l’entretien des plantes comestibles

    Les différentes formes de cultures biologiques

    Les différentes formes de cultures biologiques

    /*! elementor - v3.21.0 - 18-04-2024 */

    .elementor-widget-text-editor.elementor-drop-cap-view-stacked .elementor-drop-cap{background-color:#69727d;color:#fff}.elementor-widget-text-editor.elementor-drop-cap-view-framed .elementor-drop-cap{color:#69727d;border:3px solid;background-color:transparent}.elementor-widget-text-editor:not(.elementor-drop-cap-view-default) .elementor-drop-cap{margin-top:8px}.elementor-widget-text-editor:not(.elementor-drop-cap-view-default) .elementor-drop-cap-letter{width:1em;height:1em}.elementor-widget-text-editor .elementor-drop-cap{float:left;text-align:center;line-height:1;font-size:50px}.elementor-widget-text-editor .elementor-drop-cap-letter{display:inline-block} Les énoncés des premiers principes de la culture biologique datent des années 1920. Tout comme ceux de l’agriculture conventionnelle. La culture biologique prend un véritable essor dans les années 1970 et fait l’objet de certification dans les années 1980.Au Québec, la définition officielle est donnée par le Conseil des appellations réservées et des termes valorisants du Québec (CARTV) : « L’agriculture biologique est un mode de production qui soutient de manière durable la santé des sols et des écosystèmes. Elle s’appuie sur les processus écologiques, la biodiversité et des cycles adaptés aux conditions locales plutôt que sur l’utilisation d’intrants de synthèse ».Plus globalement on peut dire que la culture biologique est un système de gestion holistique qui vise à optimiser la productivité et à favoriser la santé des diverses communautés de l’agroécosystème, notamment les organismes du sol, les végétaux, les animaux et les êtres humains. Elle combine un haut niveau de biodiversité à des pratiques environnementales qui préservent les ressources naturelles afin d’assurer une productivité durable.Si tout le monde peut faire de la culture biologique, seuls les produits ayant fait l’objet d’une certification peuvent s’en revendiquer de la culture biologique. Si la certification est inutile pour sa propre consommation, elle est obligatoire lorsqu’un produit est mis en vente. En fait depuis l’an 2000, au Québec, l’appellation « biologique » est réservée par le CARTV.Les grands principes de la culture biologique sont les suivants :* Mettre en avant d’une vision holistique de la nature;* Produire d’aliments sains issus d’un sol vivant;* Utiliser les bons aspects des pratiques traditionnelles;* Allouer un rôle prédominant à l’humus;* Attribuer la prépondérance de la fertilité du sol à long terme sur la course au rendement à court terme;* Remettre en question l’autorité d’une science agronomique isolée dans les laboratoires et éloignée des réalités du terrain;* Optimiser les outils technologiques;* Rejeter de l’utilisation des produits de synthèse;* Régénérer des liens sociaux.À partir de ces principes, plusieurs règles peuvent être appliquées :* Avoir un impact minimal sur l’environnement;* Éviter la dégradation et la pollution du sol;* Réduire au minimum l’érosion du sol;* Limiter le plus possible les différentes sortes de pollution;* Maintenir la fertilité du sol à long terme en favorisant son activité biologique;* Perpétuer la diversité écologique dans l’écosystème;* Optimiser l’utilisation des ressources, quelle qu’en soit l’origine;* Favoriser l’achat local de produits locaux;* Utiliser des méthodes de manipulation, de transformation et de conservation qui maintiennent l’intégrité biologique des produits afin de conserver leurs qualités nutritives le plus élevées possible.La culture biologique bio-intensive est un type de culture où l’on maximise l’utilisation du sol par une intensification des cultures. L’objectif est de produire sur de petites parcelles une alimentation saine tout en simulant la biodiversité et en soutenant la fertilité du sol.

    • 28 min
    La fondamentale biodiversité

    La fondamentale biodiversité

    /*! elementor - v3.21.0 - 18-04-2024 */

    .elementor-widget-image{text-align:center}.elementor-widget-image a{display:inline-block}.elementor-widget-image a img[src$=".svg"]{width:48px}.elementor-widget-image img{vertical-align:middle;display:inline-block}











     Cette émission est une présentation de Sème-saveurs,  le spécialiste des plantes comestibles prêtes à planter.

















    La biodiversité est l’ensemble des êtres vivants ainsi que les écosystèmes dans lesquels ils vivent et elle inclut les interactions des espèces entre elles et avec leurs milieux. Elle englobe toutes les espèces vivantes sur la Terre, leurs interrelations, ainsi que les différents gènes, écosystèmes et espèces. C’est la diversité des espèces vivantes, microorganismes, végétaux, animaux, présente dans un milieu.On peut observer la biodiversité au-dessus du sol et en dessous du sol. Voir à ce sujet le balado : La fantastique et insoupçonnée vie du sol.Il existe 3 différents types de biodiversité qui sont largement interdépendants. Il n’y a pas de délimitations précises entre elles.La biodiversité génétique désigne le degré de variation des gènes au sein d’une même espèce. Elle est essentielle, car elle permet à une espèce d’évoluer afin de s’adapter à l’environnement et à ses variations. Elle peut s’exprimer :* Entre les populations d’une même famille de plantes;* Entre individus, par exemple, les différences génétiques entre les membres d’un même genre ou d’une même espèce de végétaux.La biodiversité spécifique, la diversité des espèces, ou diversité interspécifique, caractérise la variété des espèces et des populations, aussi bien végétale qu’animale. Ce type de biodiversité se caractérise par :* Le nombre d’espèces vivantes, quelle que soit leur appartenance à une classe ou à une autre dans la classification du vivant;* La répartition des espèces sur un territoire donné, dans un écosystème.C’est la biodiversité la plus évidente à caractériser. Elle est facilement visible et limitée dans l’espace.La biodiversité écosystémique, la diversité de tous les écosystèmes qui existent sur la planète, est peu utile dans le cas d’un jardin comestible.On s’assure de la biodiversité au jardin afin de créer un écosystème fonctionnel. Celui-ci a alors plus de résilience. On constate une amplification de la productivité dite primaire et une réduction des interventions.La résilience d’un écosystème est sa capacité à retrouver ses fonctions initiales après avoir subi des perturbations extérieures dont les causes peuvent être d’origines naturelles (incendie, tempête, etc.) ou humaines (défrichement, labour, etc.). Par exemple, c’est la vitesse à laquelle des planches de culture permanentes vont retrouver leur niveau d’humidité après un orage ou une pluie très abondante.La productivité primaire est la quantité de nouvelles biomasses qu’un écosystème est capable de produire. La biomasse représente la quantité totale de toute la matière organique végétale et animale présente à un moment précis dans cet écosystème. La biomasse qui intéresse particulièrement le jardinier se fait sous forme de récoltes.On s’assure de la biodiversité au jardin en incluant des végétaux de tous types : herbacés et ligneux, annuels ou vivaces, etc., ainsi que des animaux et humains. On s’approche ainsi du concept de biodiversité spécifique.On favorise la biodiversité en additionnant plusieurs écosystèmes qui forment un plus grand écosystème. Dans un jardin comestible, la polyculture, une forme de biodiversité, s’oppose à la monoculture,

    • 32 min
    Des manières différentes d’aménager les jardins fruitiers

    Des manières différentes d’aménager les jardins fruitiers

    Cette émission est une présentation de Bionik, une gamme d’engrais et de composts certifiés 100 % biologiques et produits au Québec.

















    Les vergers tels qu’on les connaît aujourd’hui, de grandes étendues d’une seule espèce de fruits, datent de la fin du 18e siècle. Ils prennent leurs formes actuelles entre les années 1910 et 1930.Avant cette époque, on cultivait les fruitiers dans des potagers de doubles productions où on trouvait à la fois la culture des fruitiers et des légumes. C’était le verger-potager. Il y avait aussi le pré-verger où pâturaient des vaches, de moutons, des animaux de basses-cours, etc.Un verger-potager peut être un verger dans lequel on plante des légumes, ou un potager dans lequel on a fait des plantations d’arbres et d’arbustes. Aujourd’hui, l’agroforesterie s’inspire de ces méthodes.Un verger-potager est donc composé d’arbres et d’arbustes fruitiers, de légumes, de fines herbes et de fleurs comestibles annuelles ou vivaces.Créer un verger-potager présente plusieurs défis. Les principaux sont la gestion de la lumière et de la nutrition. La dimension des arbres et des arbustes et les problèmes potentiels au niveau des racines existantes sont aussi à considérer. Le manque d’informations et de données adaptées au climat en région nordique est aussi un des handicaps.Dès la conception, on devrait définir si on privilégie la production de fruits ou celle de légumes.Pour les deux types de culture, les avantages d’un verger-potager sont :* Une optimisation de l’énergie solaire grâce à une photosynthèse maximisée;* Une augmentation de la biodiversité fonctionnelle de l’écosystème cultivé grâce à la diversité des cultures;* La régulation de la température à travers tout l’écosystème, ce qui peut éviter la fermeture des stomates aux heures les plus chaudes de la journée;* La réduction de la vitesse du vent qui bénéficie aux plantes comestibles basses;* Une augmentation de l’humidité de l’air ambiant;* La mise à disposition de minéraux principaux, secondaires et oligoéléments par la dégradation des racines des arbres;* Des ajouts de matière organique par la décomposition des feuilles;* La présence dans le sol de mycorhizes associées aux arbres et qui sont mises à la disposition des plantes basses;* La couverture du sol au-dessus des racines des arbres, ce qui limite l’érosion;* L’accroissement de la présence des auxiliaires dû aussi bien aux plantes basses que celles qui sont élevées.Les inconvénients sont :* Une compétition potentielle pour l’eau et les éléments nutritifs entre les différents types de plantes;* Des arbres fruitiers plus difficiles à récolter;* Un choix plus limité de légumes et fines herbes pour les endroits où l’ombre des arbres et arbustes fruitiers est plus présente.La haie fruitière multistrate est une plantation dense d’arbres en ligne droite, courbe, etc. Accessible des deux côtés, elle est conduite de manière à former une haie de hauteur moyenne, en général de moins 10 m.On la qualifie de multistrates, car, en plus des arbres fruitiers, elle est composée d’arbustes, de couvre-sol fruitiers et de vivaces comestibles. Les strates sont plantées de la manière suivante :* Les petits arbres et les grands arbustes fruitiers forment la strate haute de 5 à 10 m;* Les arbustes et les grimpants forment la strate moyenne de 2 à 5 m de haut;* Les arbustes bas, la strate basse de 1 à 2 m;* Les fruitiers rampants et les plantes vivaces, la strate très basse de moins de 1 m de haut.Les guildes fruitières sont une forme de compagnonnage, dont les éléments centraux sont les arbres fruitiers.

    • 30 min
    Devancer et rallonger la saison au jardin comestible

    Devancer et rallonger la saison au jardin comestible

    Afin de devancer ou de rallonger la saison de culture au jardin comestible, on distingue alors 4 niveaux de technicité.La haute technologie, que l’on pratique surtout pour l’intérieur, comprend la culture hydroponique et l’aquaponique, ainsi que la culture sur substrat sous éclairage artificielle.La moyenne technologie est possible avec des aménagements sous abris comme des serres conventionnelles chauffées et des couches chaudes. Celles-ci nécessitent des systèmes de chauffage et de ventilation.La basse technologie regroupe :* Les serres conventionnelles non chauffées, mais aérées;* Les serres semi-enterrées qui peuvent se passer de chauffage, mais pas de système d’aération mécanique;* Les serres souterraines et les serres adossées à un mur de brique ou de pierre qui ont besoin d’un système de ventilation, que celui-ci soit mécanique ou naturel;* Les grands tunnels qui sont ventilés mécaniquement;* Les couches froides.La très basse technologie permet à des cultures de commencer leur croissance un peu plus tôt et de finir celle-ci un peu plus tard dans la saison. On intervient alors de 3 façons :* En tirant parti de la nature;* En utilisant des couvertures;* En favorisant les accumulateurs de chaleur naturelle.On tire parti de la nature en jouant avec les dates de maturité des plantes et donc en utilisant des variétés à maturité précoce et d’autres tardives. Pour une même espèce, pour augmenter la précocité, on sélectionne des variétés à maturité rapide. Pour la retarder, on plante des variétés à longue maturité. Par exemple, certaines carottes sont prêtes à manger en 49 jours alors que pour d’autres c’est 72 jours.On peut aussi procéder à des cultures intercalaires. On installe une culture à croissance et à récolte rapides, comme des radis, du mesclun ou des laitues en feuilles, entre des rangs de cultures dites de saison ou tardives.On peut aussi démarrer les semis à l’intérieur, ce qui permet de gagner plusieurs semaines. C’est particulièrement le cas des plantes originaires des régions tropicales comme les tomates, les courgettes ou les poivrons.En cultivant les plantes qui préfèrent des conditions plutôt fraîches en fin de saison, on allonge celle-ci. C’est le cas des bettes à cardes, épinards, laitues, mâches, pois et radis.En laissant au jardin, les légumes résistant à un léger gel ils sont plus goûteux. C’est le cas des : chicorées, choux de Bruxelles, choux-fleurs, choux frisés, a href="https://radiolegumes.com/il-ne-faut-pas-confondre-navets-et-rutabagas/" target="_blank" rel="noopen...

    • 23 min
    Arbres et arbustes indigènes à fruits comestibles

    Arbres et arbustes indigènes à fruits comestibles

    Plusieurs plantes indigènes au Québec donnent des fruits comestibles. Elles peuvent être récoltées en nature ou encore faire partie d’un jardin comestible.Les arbustes basAirelle rouge ou airelle vigne d’IdaRustique jusqu’en zone 0a, cette plante au port nain et rampant, de 20 cm de haut, pousse dans les forêts humides et de conifères, et aussi dans les landes, sur les affleurements rocheux et le bord des tourbières.Ses fruits sous forme de baies rouge foncé ont un goût très acide, suret, légèrement astringent quand ils sont consommés crus. Cuits, ils sont plus doux et, en y ajoutant du sucre, ils perdent de leur acidité.Camarine noireLes habitats de la camarine noire sont les falaises, les corniches, les terres stériles, les affleurements rocheux, les tourbières, les dunes et les plages. Cette plante est rustique jusqu’en zone 0a.Cette plante de 20 cm de haut et de 50 cm de large porte des fruits sous forme de baies globuleuses noires. Pour certaines personnes, les baies ont un goût acidulé et résineux, alors que, pour d’autres, c’est un assemblage de parfums de bleuet sauvage et d’arômes de baies de genévrier sauvage. Après cuisson, les camarines noires dégagent des effluves fruités.Canneberge à gros fruitsRustique en zone 1a, la canneberge à gros fruits a pour habitat les milieux humides terrestres, les bordures de lacs et de cours d’eau, les marais, les marécages et les tourbières. Le plant est haut de 15 cm et large de 1,80 m.Les grosses baies rouges à la peau épaisse ont un goût acidulé, stimulant et légèrement aigre. Ils sont donc rarement mangés crus. En plus d’être séchées, les baies servent à préparer des coulis, des gelées, des confitures, des compotes, des sauces, des chutneys, des farces, etc.Raisin d’oursLe raisin d’ours au port rampant a 15 cm de haut et s’étale sur 70 cm. Il a pour habitat les pentes rocheuses, les dunes, les rivages et les landes sablonneuses jusqu’en zone de rusticité 0a.Les fruits lisses apparaissent sous forme de baies rouge écarlate qui sont très farineuses. Leur goût ressemble à la canneberge. On les utilise cuits.Genévrier commun dépriméDe port rampant, il atteint 50 cm de haut et 2 m de large. Les habitats du genévrier commun déprimé sont lesfriches, les falaises, les corniches, les affleurements rocheux et les boisés riverains jusqu’en zone de rusticité 0a.Les fruits noir bleuâtre ont une saveur résineuse. Ils peuvent être consommés crus, cuits ou séchés, entiers ou moulus comme aromates. On les utilise pour aromatiser le gin ou la bière.Les arbustes érigésLes amélanchiersIl existe plusieurs espèces dont la hauteur varie de 4 à 7 m et la largeur de 3 à 6 m.Rustiques jusqu’en zone 4a, parfois en zone 2, ils habitent, selon les espèces, les forêts, les pentes rocheuses, les lisières, les taillis, les fourrés, les friches, les bordures de cours d’eau et les marécages.Les fruits, sous forme de baies, sont pruineux et juteux et pourpre noirâtre, ou rouges tournant au violet ou encore pourpres. Leur goût est difficile à définir. Certaines personnes lui trouvent des saveurs de bleuet et d’amande, d’autres de bleuet et de pomme, d’autres encore de bleuet, mais en plus sucrés. Dans tous les cas, les fruits sont sucrés et juteux, avec une pointe d’acidité. La cuisson leur donne un goût d’amande.Aronie à fruits noirsDe 50 cm de haut sur autant de larges, cette aronie a un port globulaire et diffus. Elle a pour habitat les forêts froides, les pentes rocheuses, les endroits secs temporairement, les marécages et les tourbières jusqu’en zone 4a.Les baies sont noires et brillantes. Crues, elles sont très astringentes, très acides et pâteuses, au point où on a une sensation d’étouffement en les mangeant. C’est pourquoi on les consomme séchées ou cuites. Après cuisson, les baies sont transformées en gelée, en conf

    • 22 min
    Mieux connaître facilement son sol

    Mieux connaître facilement son sol

    Cette émission est une présentation de Bionik, une gamme d’engrais et de composts certifiés 100 % biologiques et produits au Québec.

















    La caractérisation a pour but d’établir les propriétés physiques, chimiques et biologiques du sol. Si le plus simple est de faire faire une analyse par un laboratoire, les résultats obtenus sont limités. On obtient un portrait des propriétés :* Physiques (sables, limons, agriles);* Chimiques (NPK et pH);* Biologiques (taux de matière organique).Par contre, on n’a pas une idée très précise de la vie du sol. Une analyse biologique qui prend réellement en compte celle-ci est très coûteuse. Heureusement, il existe des manières plus simples d’obtenir des informations.Claude et Lydia Bourguignon, deux agronomes français spécialistes de la vie du sol, proposent une évaluation par les cinq sens :* La vue : on observe l’épaisseur des horizons, la couleur du sol, la profondeur de l’enracinement et la présence de la macrofaune ainsi que le type de plantes présentes;* L’odorat : on sent le sol, un parfum de sous-bois indique un sol riche en humus et donc bien vivant, alors qu’une odeur de pourrissement indique un manque d’air;* Le toucher : sous les pieds, on ressent la souplesse ou la compaction du sol. Avec les mains on identifie la prédominance des argiles, limons et sables;* Le goût : à l’aide de la langue, on détecte les sels. Le goût peut être doux ou acide;* L’ouïe : en écoutant bien, on peut identifier l’importance de la macrofaune qui entoure le sol.Lors de la caractérisation, on prend en compte les dimensions du terrain. Plus il est vaste, plus nombreux sont les sites de tests. On procède par secteur et on prend les observations en note dans un document.Une des plus vieilles méthodes est celle du profil pédologique. Elle permet d’établir l’épaisseur des différents horizons. On observe les textures et les structures et, dans une moindre mesure, la vie qui les habitent. On le réalise en creusant une tranchée assez large pour permettre des observations sur au moins 30 cm de profondeur, idéalement jusqu’à 100 cm. On distingue habituellement 4 horizons :* Horizon O ou litière : couche superficielle comprenant des débris végétaux et de l’humus. Elle est riche en éléments nutritifs;* Horizon A ou « terre arable » : couche composée d’un mélange d’humus et de minéraux. Sa couleur est généralement foncée. Elle a un aspect granuleux. Sa richesse en matière organique est très variable selon le type de sol;* Horizon B : très pauvre en humus et très riche en éléments minéraux. Il est de couleur plus pâle que l’horizon A;* Horizon C : roche-mère altérée et fragmentée. Il y a absence de matière organique.Dans un sol pauvre, il peut ne pas y avoir d’horizon O et un très petit horizon A.La pluie est aussi un bon indicateur des propriétés du sol. La vitesse à laquelle l’eau disparaît après une pluie permet d’établir son niveau de perméabilité :* L’eau s’en va rapidement : sol plutôt sableux;* L’eau prend du temps à disparaître : sol plutôt argileux;* L’eau est présente quelques heures, mais elle finit par s’en aller : sol plutôt limoneux.De plus, un ressuyage rapide est le signe d’un sol aéré et aérobique alors qu’un ressuyage long indique un sol mal aéré et anaérobique.Plusieurs tests simples à réaliser peuvent permettre d’identifier le type de sol.Le test du boudinC’est grâce à lui que l’on définit la texture du sol.

    • 33 min

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