Mathilde François est psychologue et psychothérapeute. Elle a elle-même traversé une enfance profondément marquée par la maltraitance. Issue d’un milieu social privilégié, elle a souffert de violences psychologiques et physiques de ses parents. Des catholiques pratiquants, bien insérés dans le monde… D’où, selon son expression, leur « invincible irréprochabilité ». D’où l’usage d’un pseudonyme, autant pour protéger sa famille que pour respecter ses parents.
Pour Mathilde François, le vide d’amour de son enfance était tel qu’il aurait pu l’engloutir. Dès l’âge de 7 ou 8 ans, elle a commencé à développer des TOC. Ceux-ci ont peu à peu empoisonné son existence en lui imposant des mécanismes d’auto-protection lui prenant jusqu’à trois à quatre heures chaque jour.
Cela n’a pas suffit. Elle a connu de graves troubles alimentaires, qui étaient pour elle l’ultime moyen d’évacuer la souffrance.
Celui qui a sauvé Mathilde François, c’est Jésus. Très jeune, elle a s’est sentie attirée par lui, notamment dans l’eucharistie et l’adoration. Si, pendant de longues années, cela n’a fait disparaître aucun tourment, cela a tout changé pour elle. En s’abritant auprès de Dieu, en lui criant toutes ses souffrances, Mathilde François a renoncé au chemin de la mort.
Avec la séparation de ses parents, c’était le début d’un long chemin de rédemption qui a rendu l’amour possible : le mariage, puis la maternité. De son expérience, Mathilde François a retiré cette conviction : l’amour peut guérir de tout. Parce que le pire, au-delà des souffrances et des sévices, c’est le manque d’amour.
Depuis, Mathilde François exerce comme psychologue et psychothérapeute. Particulièrement auprès des plus démunis, comme dans les bidonvilles d’un pays d’Afrique où elle vient de vivre pendant plusieurs années. Pour elle, ils sont ceux qui ont le plus besoin d’être écoutés, mais qui ne demandent plus rien depuis longtemps…
Tous les chagrins sont supportables si on en fait un récit. La privation de la possibilité de nommer et de confier la douleur, c’est le mal qui est encore plus grand que toutes les violences et toutes les souffrances.
Aujourd’hui, Mathilde François partage les histoires de ceux qui se confient à elle. Et si tous les maux ne sont pas vaincus sur cette terre, avec elle, c’est comme si nous touchions de nos doigts la certitude qu’ils seront tous transformés en bien par Celui qui, pour l’éternité, a vaincu le monde.
Pour lire Les chemins creux, le nouveau livre de Mathilde François, cliquer ici.
Pour lire De la maltraitance à la liberté, le premier livre de Mathilde François, cliquer ici.
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À chaque fois, votre générosité a été la réponse envoyée par le Seigneur
Cette nouvelle semaine qui s’achève est marquée pour nous par deux temps forts : Depuis mercredi, avec le podcast Bethesda, nous diffusons le témoignage d’Anne. Depuis aujourd’hui sur Zeteo, nous retrouvons, quatre ans plus tard, celui de Mathilde François.
Deux témoignages exceptionnels et bouleversants, qui vont tous les deux au cœur de la souffrance. Et qui révèlent la même chose, dans des circonstances très différentes : l’étendue infinie de l’amour divin. Il est le seul à aller partout, car Dieu seul connaît la profondeur des blessures et sait les guérir. Jésus est le seul qui peut s’approcher de toutes les souffrances.
Quand de telles personnes témoignent ainsi, nos podcasts sont au cœur de la mission.
Nous en avons la certitude, et cela nous met en joie : Ici, le doute n’a pas sa place. Ici, Dieu ou l’Église ne se discutent pas. Parce que c’est ici que le Christ a soif d’amour, et qu’il est toujours