Description
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Dans ce 3e épisode (sur 4 prévus), nous plongeons au cœur de la civilisation des Mayas, avec ses temples imposants, ses fresques colorées, et son architecture monumentale. Derrière ces œuvres d'art, se cache un univers profondément spirituel, où la religion imprégnait chaque aspect de la vie et façonnait l'esthétique et la symbolique de leur art.
Pour les Mayas, les dieux étaient omniprésents. Ils résidaient dans les astres, dans les montagnes, dans la pluie bienfaitrice et même dans les profondeurs de la terre. L’art maya est donc bien plus qu’un simple ornement : c’est une langue visuelle sacrée, à travers laquelle ils cherchaient à honorer, communiquer et apaiser ces forces divines. Leurs fresques murales racontaient des récits mythologiques et des rituels complexes ; leurs sculptures, souvent de grande taille, représentaient des divinités et des figures puissantes.
Les temples, eux, étaient des ponts entre les mondes – des lieux où les prêtres, au sommet de ces édifices vertigineux, entraient en contact avec le cosmos pour lire dans les étoiles ou offrir des sacrifices.
Dans cette émission, nous explorerons ensemble comment la religion inspirait l’art des Mayas et guidait la vie de leur civilisation. Comment ces œuvres que nous découvrons encore aujourd’hui sont en fait des messages intemporels, des fenêtres ouvertes sur leurs croyances, leurs rites et leur vision complexe de l’univers.
Que nous révèlent ces fresques et ces sculptures sur les pratiques rituelles ?
Comment les couleurs, les formes et les symboles servaient-ils à canaliser des messages sacrés ?
Et quels liens les Mayas voyaient-ils entre leurs dieux, leurs dirigeants, et le cosmos ?
Préparez-vous pour un 3e voyage fascinant dans le passé, au croisement de l’art et du sacré, là où chaque trait de pinceau, chaque pierre sculptée, racontait une histoire divine.
Bonus : Le calendrier Maya
Les Mayas possèdent un calendrier de 52 années, héritage des Olmèques, et partagé par toutes les civilisations méso-américaines.
Mais ils développent un système de plus longue durée, appelé le compte long.
En réalité, ce calendrier se compose de 2 calendriers, l’un liturgique, et l’autre pratique.
Le calendrier rituel, le Tzolkin, compte 260 jours.
Il est constitué de 20 noms de jours, qui se combinent avec les chiffres de 1 à 13.
Un même jour réapparaît au terme d’un cycle complet de 13 fois 20 jours, soit tous les 260 jours.
Ce système ressemble à notre propre désignation : le lundi premier de tel mois, le mardi 2, le mercredi 3, etc. Le calendrier rituel préside au destin des individus.
A côté du Tzolkin, les Mayas utilisent le Haab, un calendrier qui se divise en 18 mois de 20 jours, soit 360 jours, auxquels s’ajoute une période de 5 jours, souvent considérés comme néfastes, les uayeb.
L’année complète compte donc 365 jours, ce qui s’approche le plus possible de l’année solaire réelle, en l’absence de fraction ou d’années bissextiles.
Chaque mois porte un nom, et on désigne les jours par la combinaison des chiffres de 1 à 20 et du nom du mois ; combinaison du Tzolkin et Haab fait que le même jour ne peut réapparaître simultanément dans les deux cycles qu’une fois écoulés 18 980 jours, soit à peu près 52 ans. On obtient une durée, appelée un « siècle » ou une « vieillesse ». Et le cycle recommence, à l’infini.
Ces calendriers ont pour principal but d’enregistrer les évènements, de conserver la mémoire du temps passé.
Il est nécessaire de noter chaque évènement de l’année en cours, prévoir l’avenir et le destin des hommes autant que des cités. Toutefois, les prêtres, qui sont des hommes de sciences autant que des hommes de religion, sont conscients des imperfections de leur système, et qu