Description
Il n’occupe l’esprit des joueurs et des joueuses que six semaines par an, pourtant le gazon fascine et celui de Wimbledon subjugue. Qu’est-ce que la levée britannique du Grand Chelem a de si spécial ?
Pudique, élégant, c’est un vieux monsieur qui ne fait pas son âge. Né en 1877, le tournoi de Wimbledon a jalousement préservé ses traditions tout en épousant la modernité, entre tenues en blanc et Hawk-Eye, entre interdiction des perches à selfie sur le Centre court et toit installé sur cette même enceinte, dès 2009. Pourquoi cette singularité donne-t-elle tant de saveur au succès sur les pelouses londoniennes ?
Alors que le tournoi débute ce lundi 1er juillet, que le tenant du titre, Novak Djokovic, fourbit ses armes à l’entraînement et que l’octuple vainqueur du Championship, Roger Federer, emmagasine la confiance avec un dixième titre à Halle, que devient Rafael Nadal ? Comment l’Espagnol, victorieux pour la douzième fois Porte d’Auteuil, a-t-il assuré la transition vers l’herbe ? Peut-il s’imposer comme en 2008 et 2010 ?
Enfin, retour sur le choix de Pierre-Hughes Herbert de disputer le double avec le revenant, Andy Murray. L’Alsacien voulait se consacrer au simple à Roland-Garros comme à Wimbledon et avait donc refusé de s’associer à son partenaire historique, Nicolas Mahut. Qu’est-ce qui l’a poussé à prendre cette décision ? Est-ce que cela pourrait laisser des traces entre les deux Français ?
Animé par Antoine Benneteau, avec Vincent Cognet, Quentin Moynet (à Londres, par téléphone) et Julien Reboullet.