Description
Rien ne va plus pour Starbucks. En effet, le chiffre d'affaires mondial du géant du café a accusé un repli de 3 % en juillet 2024, alors qu'il était en hausse de 10 % durant la même période de l'année précédente. La baisse est du même ordre pour le 3ème trimestre de cette année. Quant au bénéfice net, il se voit diminué de plus de 25 % en 2024.
Et le recul, lié en partie à des conditions économiques difficiles, est palpable partout, qu'il s'agisse des États-Unis ou de la Chine, un marché traditionnellement porteur.
La direction a donc décidé de redresser la barre. Elle pense que, pour y parvenir, il faut restaurer l'image de l'entreprise. Autrement dit lui rendre son identité d'origine.
Un retour à l'identité d'origine
Et cette identité passerait par la création d'un lien plus étroit entre le client et le "barista", la personne chargée de préparer le café. Pour instaurer une plus grande familiarité dans les rapports entre les clients et le personnel, celui-ci inscrit le prénom du consommateur sur la tasse.
Peu à peu, cependant, l'habitude s'est prise de coller sur la carte de petites étiquettes, sur lesquelles étaient inscrits les prénoms les plus courants.
Désormais, Starbucks veut en revenir à l'écriture manuscrite du prénom sur la tasse, comme cela se faisait au départ. Mais, pour cela, il faut des feutres pratiques, fabriqués par la marque Sharpie, spécialisée dans les instruments d'écriture.
L'entreprise aurait besoin d'environ 200 000 marqueurs, destinés à approvisionner ses 17 000 points de vente américains. Le problème, c'est que Sharpie ne semble pas en mesure de fournir autant de feutres à Starbucks.
L'enseigne du café devra donc patienter. En attendant, elle a adopté d'autres mesures pour renouer avec son image d'antan. C'est ainsi que les gobelets en carton seront remplacés en partie par des tasses en céramique.
De même, le design des magasins va être modifié et la présentation des menus allégée. Quant au bar libre-service, il fera aussi son retour. Il reste à savoir si ce plan sera suffisant pour enrayer le déclin du groupe.
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