En Égypte, les opposants et défenseurs des droits de l’Homme sont de plus en plus menacés par le pouvoir en place : la moindre critique du gouvernement du président Abdel Fattah al-Sissi entraîne répression, poursuites judiciaires ou emprisonnement. Les réseaux sociaux sont sous surveillance, dans un contexte où l’exécutif a de plus en plus de pouvoir sur le judiciaire, depuis la révision constitutionnelle en avril dernier qui permet au président al-Sissi de rester au pouvoir jusqu’en 2030.  Certains résistent malgré tout mais au prix de l’exil. Amr Waked, un célèbre comédien égyptien, fait partie des voix dissidentes qui osent dénoncer la dictature dans son pays.