Depuis le Grenelle de l’environnement, le secteur de la communication tente de juguler les pratiques d’éco blanchiment. La recommandation Publicité et Développement durable a été, depuis lors, plusieurs fois modifiée et les professionnels (agences, médias et annonceurs) veillent à former et sensibiliser leurs équipes pour éviter tout abus de langage ou une exploitation de l’argument environnemental. Mais aujourd’hui, c’est le droit même à communiquer qui est remis en cause par certaines parties prenantes. Une compagnie aérienne, un acteur de l’industrie fossile peut-il encore prétendre promouvoir ses activités ? La question était sur la table des débats préparatoires de la loi climat et résilience. Alors quelle réponse à la société civile ? Quels conseils donner aux annonceurs ?