Description
Estelle Mossely est entrée dans l’histoire des Jeux Olympiques le jour de son anniversaire, le 19 août 2016. Après un combat épique contre la Chinoise Yin Junhua, elle décroche le titre olympique dans la catégorie des poids légers (moins de 60 kilos) en boxe. C’est la première médaille d’or de la boxe féminine française. Ces J.O. lui portent chance : son compagnon, le boxeur Tony Yoka, devient également champion olympique.
Dans quelques jours, le 3 novembre, Estelle Mossely montera à nouveau sur le ring pour son deuxième combat professionnel, à Alençon, retransmis en direct et en exclusivité par la chaîne L’Équipe, puis ensuite en décembre. «Nous diffusions tous ses combats jusqu’au championnat du monde, si tout va bien, fin 2019,» explique Arnaud de Courcelles, directeur du pôle TV de L’Équipe.
«Non seulement nous croyons en elle parce que c’est une championne d’exception, mais nous avons tout de suite été frappé par son charisme impressionnant. Elle n’est pas seulement une sportive de haut niveau, elle est aussi une mère de famille, une ingénieure dans une grande entreprise ; elle s’occupe d’associations.» C’est une championne «bankable». En juillet, pendant les vacances, L’Équipe a réussi un beau score avec son premier combat professionnel : une audience de plus de 400.000 personnes.
Championne engagée
Pour cette jeune femme de 26 ans, qui a grandi dans un quartier populaire de Champigny sur Marne, près de Paris, cette médaille d’or a un goût particulier. «Réussir, c’était prendre ma revanche pour mes parents,» confie-t-elle. Son père, d’origine congolaise, et sa mère, ukrainienne, ont quitté l’Ukraine en 1992, l’année de sa naissance. «C’était compliqué pour un couple mixte,» raconte-t-elle. Ils ont dû tout reconstruire à zéro. «C’est pour eux que je me bats.»
Estelle Mossely n’est pas seulement une championne d’exception. Elle est aussi un modèle pour de nombreuses jeunes filles. Après sa médaille d’or, les inscriptions féminines dans les salles de boxe ont progressé de 24%. Et elle a fondé l’Observatoire européen du sport féminin. Son objectif, attirer l’attention des fédérations sportives sur les problématiques spécifiques des filles dans le sport. Pas seulement une grande championne, une belle personne.
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