La renaissance de l’Europe centrale et orientale
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A la fin de la 2e Guerre Mondiale, « un rideau de fer s’est abattu sur l’Europe », séparant pendant plus d’un demi-siècle les liens solides, traditionnels et anciens que tous ces pays avaient pu entretenir avec ce qui est devenu après cette séparation forcée, la nouvelle Europe à l’Ouest.   Moscou a imposé avec ses chars son « socialisme » et les régimes se sont transformés un à un en dictatures communistes. Après le nazisme, le communisme, on voyait mal un changement de vie pour les habitants de ces pays enrégimentés contre leur gré. Et pourtant ! Comme on dit « il ne faut désespérer de rien ».  C’est ce qui finit par arriver à la fin des années 80 en Europe centrale et orientale, après la faillite du communisme en URSS. Mais ce n’est toujours pas vrai en Ukraine, au Belarus et pas davantage en Russie.   La liberté mérite qu’on se batte pour elle  Les opposants dans ces dictatures d’un autre âge sont soit : assassinés, soit mis dans des camps sachant que Navalny n’est pas le seul au pays du goulag… La presse y est muselée et les régimes en place s’honorent de mépriser toute forme de démocratie. Ils le revendiquent même avec fierté !  Les anciens « pays de l’Est », dès qu’ils ont – enfin – pu rompre leurs chaînes soviétiques, ont mis les bouchées doubles pour revenir à une vie normale.   Tous nourrissaient les mêmes priorités, les mêmes ambitions : retrouver la grande famille européenne dont ils avaient été séparés arbitrairement si longtemps pour adhérer à l’Union européenne en se cherchant un nouveau protecteur en intégrant l’OTAN, qui avait été si efficace pendant la guerre froide. Ce qui n’était pas évident après 60 ans de confrontation Est-Ouest.  La période d’adaptation a été difficile. Certes, les pays d’Europe de l’Ouest ont beaucoup aidé et surtout financé des transformations indispensables pour mettre ces pays « à niveau » européen.   La classe politique s’est elle aussi reconstituée autour des élites dans des pays où la culture a toujours joué un rôle fondamental, comme un ciment national.  Après la reconstruction, le renouveau. On constate en fait que cette Renaissance qui ne dit pas son nom va se poursuivre en faisant demain de ces pays, jadis enfermés derrière des murs et des barbelés, des havres de stabilité économique et des modèles de développement.  Dans tous ces pays, la Russie, la France, l’Autriche et l’Allemagne ont été tellement présents que ces alliances ou ces occupations ont laissé des marques. Alors, quels liens renouer et avec qui en priorité ? De l’autre côté, à quoi étaient prêts ces mêmes pays qui ont en commun d’être des empires déchus, pour leur tendre la main ?  En France, un seul homme d’État s’est intéressé à l’Amérique latine et au Mexique. Les successeurs du général de Gaulle ont ignoré ce continent et tous les liens que nous avions avec de nombreux pays de ce continent : Argentine, Chili, Uruguay, Chili, Pérou, Mexique…  En ce qui concerne l’Europe centrale et orientale, trois hommes d’État français, se sont intéressés à l’Europe centrale et orientale. On aurait pu mieux faire…  Le premier est encore le général de Gaulle qui avait été militaire en Pologne et qui, devenu président, une fois l’Algérie indépendante, n’a jamais raté une occasion de traiter avec tous ces pays, quel que soient les régimes, en attendant que « le temps fasse son œuvre ». De loin, il était le seul à avoir une vision de l’Europe. Le nazisme a fini par disparaître, il en serait bien ainsi du communisme… C’était une question de temps.  Le second a été François Mitterrand. Le choix de ses ambassadeurs après la chute du mur a démontré son souci de raviver ces liens anciens qui unissaient la France avec certains d’entre eux. La Serbie, du fait de la guerre q
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