Description
« Cette lumière quand j’ouvre le restaurant…On a la chance d’avoir une petite terrasse avec vue sur le port. J’ai l’impression que les bateaux rentrent dans le restaurant, il y a une lumière merveilleuse, différente chaque matin. C’est mon moment de plénitude »
Originaire de Rognac, près de Marseille, où elle a grandi, Lise part étudier 4 ans à Paris. Son master 2 dans le domaine de la banque en poche, elle découvre Porquerolles avec ses parents en 2011, et sous le charme de l’île, ils décident de reprendre le restaurant l’Hippocampe qui deviendra l’Orangeraie.
Avec sincérité, Lise raconte son installation sur l’île, les difficultés à son arrivée pour se loger, obtenir une place de parking, le soutien de sa famille et de quelques porquerollais, la solidarité insulaire.
10 ans se sont écoulés depuis son arrivée à Porquerolles. Aujourd’hui, maman de 3 jeunes enfants, Lise est attentive au maintien d’une vie de village. « Si on n’a pas envie que Porquerolles devienne une station balnéaire qui ouvre en avril et ferme fin octobre, il faut que chacun y mette du sien. Ça passe par pleins de choses dont l’ouverture des établissements », précise-t-elle quand je lui demande si le maintien de l’ouverture de son restaurant l’hiver est important pour elle, quand la plupart ferme en basse saison.
Investie dans l’association des parents d’élèves, Lise s’est engagée pour la pérennité de services essentiels, tels que la garderie menacée il y a quelques années de fermeture. Elle explique aussi comment, avec d’autres restaurateurs, ils ont mis en place une cantine solidaire pour pallier l’absence de cantine scolaire sur l’île, en proposant d’accueillir les enfants pour le déjeuner à tour de rôle dans leur restaurant.
Sur la question de l’hyper fréquentation, Lise est lucide et en souligne les excès. Le tourisme est essentiel à la vie de l’île, et en tant que restauratrice, Lise le reconnait volontiers, mais, il ne doit pas se développer au détriment des questions environnementales, de la gestion de l’eau et des déchets, d’une réflexion sur les infrastructures d’accueil, ajoute-t-elle.
Malgré un emploi du temps de jeune maman entrepreneure chargé, Lise sait encore apprécier les instants de calme que lui offre la vie à Porquerolles. Le matin quand elle traverse la place du village pour se rendre au restaurant, Porquerolles s’éveille, il est un peu plus de 6h, et avec elle, les habitués du petit matin, les commerçants, l’épicerie, la boulangerie, les loueurs de vélo…
L'article complet et toutes les notes et références citées dans l'épisode sont à retrouver sur fragileporquerolles.com
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