En Inde, le Premier ministre Narendra Modi, le chantre du nationalisme hindou, a remporté jeudi 23 mai les élections générales : il va donc diriger le pays pendant cinq années supplémentaires. Cinq nouvelles années de nationalisme hindou, qui a déjà fait des dégâts dans la société indienne : stigmatisation des musulmans, réduction conséquente des possibilités de financement des ONG… Et tentative d’imposer au monde universitaire et donc aux étudiants une vision plus hindouiste de l’enseignement. Avant les résultats, Christophe Paget a rencontré sur le campus de la très respectée université Jawaharlal Nehru, près de New Delhi, le professeur d’histoire contemporaine Aditya Mukherjee.