Yannick Haenel : « J’ai eu cette mauvaise habitude de ne pas terminer la lecture des livres »
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Peut-on résister au monde par la lecture ? Si c’est le cas, Yannick Haenel est un des avocats du droit à la fiction, celle qui permet d’avoir le dernier mot face au mystère de l’existence. Dans son dernier roman, Le Trésorier-payeur (Gallimard, 432 p., 21 euros), il joue avec les apparences. Derrière les traits du personnage principal, un banquier, se cache en fait un anarchiste, qui s’est donné pour mission de défendre les surendettés. Une quête d’absolu déjà au cœur de Tiens ferme ta couronne (Gallimard, 2017). Le prix Médicis sacrait alors un autre narrateur, Jean Deichel, et son inépuisable souhait de porter à l’écran la vie d’Herman Melville, un héros qui avait navigué par les océans et les bibliothèques. Après une saison 1 enregistrée en 2021, Yannick Haenel est l’invité de la saison 2 du podcast « Keskili » du « Monde des livres » réalisé en partenariat avec le salon du livre du Mans, Faites lire !. Au micro de la journaliste Judith Chetrit, il se confie sur son goût de la lecture et de la littérature. « Keskili » est un podcast du Monde, réalisé en partenariat avec le Salon du livre du Mans « Faites Lire ! » et animé par la journaliste Judith Chétrit. Suivi éditorial : Joséfa Lopez. Captation et réalisation : Eyeshot. Identité graphique : Mélina Zerbib, Yves Rospert. Partenariat : Sonia Jouneau, Victoire Bounine. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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« Il y a quelque chose de fascinant dans le livre et dans le pouvoir des mots. Je reste devant cela dans un rapport très enfantin. J’écris toujours sur ce que je ne comprends pas. » Cette observation, Sylvie Germain la formule en 1984, l’année qui suit la parution de son premier roman, Le Livre...
Published 12/08/22
Published 12/08/22
A la radio sur France Inter, Sonia Devillers a l’habitude de faire vivre les histoires qui cernent et révèlent l’histoire. Elle porte elle-même celle de ses grands-parents maternels, partis de la Roumanie communiste et arrivés à Paris en décembre 1961. Non pas déportés, mais « exportés » parce...
Published 12/01/22