Description
La formation stoïcienne de Caton était aussi dure et intransigeante que ce qu'il espérait devenir.
Il se promenait dans Rome avec des vêtements inhabituels dans le but de faire rire les gens de lui. Il a appris à subsister avec les rations d'un pauvre. Il a marché pieds nus et tête nue dans la chaleur et sous la pluie. Il a appris à endurer la maladie dans un silence parfait.
La douleur et la difficulté peuvent développer l'endurance et la maîtrise de soi.
Caton s'entraînait à devenir indifférent à tout ce qui sortait du cercle magique de la conscience. Il pouvait être ridiculisé, affamé, pauvre, avoir froid, chaud, être malade, rien de tout cela n'avait d'importance.
Comme l'enseignait le philosophe stoïcien Épictète : "Où est le bien ? Dans la volonté. Où est le mal ?"
Toutes les pratiques de Caton ont porté leurs fruits. Sénèque, le grand stoïcien impérial, raconte une anecdote. Un jour qu'il se rendait aux bains publics, Caton fut bousculé et frappé. Une fois la bagarre interrompue, il refusa tout simplement d'accepter les excuses de l'agresseur : "Je ne me souviens même pas d'avoir été frappé".