Description
Discutons aujourd’hui du paradoxe de la philosophie et de la richesse. La richesse de Sénèque, telle qu'elle est décrite par Nassim Taleb, peut être envisagée de la manière suivante : Sénèque ne voulait que l'aspect positif de la richesse, mais il était toujours prêt à l'utiliser et ne dépendait jamais d'elle.
Il en était le maître et non l'esclave. Tous les avantages, aucun inconvénient.
Nous devons constamment nous demander si nous sommes piégés par les « cadeaux de la chance » au point d'avoir peur de les perdre et d'en faire notre maître.
Comme l'a écrit Sénèque dans "De la vie heureuse" en parlant de ses richesses :
"Le sage ne s'estime pas indigne des dons de la fortune : il n'aime pas les richesses, mais il préfère les avoir ; il ne les fait pas entrer dans son cœur, mais dans sa maison ; et les richesses qu'il possède, il ne les rejette pas, mais les garde, souhaitant qu'elles lui permettent de mieux pratiquer sa vertu."
Il résume ainsi son attitude de maître et non d'esclave de la bonne fortune : "Le sage considère la richesse comme un esclave, l'insensé comme un maître.”