Description
Pour célébrer les dernières aventures de Nandor, Laszlo, Nadja, Colin et Guillermo, Canal+ a mis les petits plats dans les grands en proposant les épisodes de cette saison 6 de What We Do In The Shadows à J+1 par rapport à la diffusion américaine. Des nouveaux chapitres qui vont voir Guillermo revenir à la vie humaine après avoir goûté brièvement à l’immortalité, alors que les colocataires aux dents longues se posent des questions sur leur existence lorsqu’ils réalisent qu’ils n’ont guère avancé en 50 ans. Un sentiment amplifié par le retour de Jerry, un ancien occupant du manoir endormi depuis des décennies, et que l’on a « oublié » de réveiller. Une sixième saison qui reprend la recette gagnante des éditions précédentes : un savant mélange d’humour, de références culturelles et de malentendus entre ces vampires souvent dépassés par les événements et des humains qui n’ont aucune idée de qui ils sont réellement.
https://www.youtube.com/watch?v=DUIdvbNJTYw
What We Do In The Shadows : que s’est-il passé dans les saisons précédentes ?
Lancée en 2019, sur le réseau américain FX, What We Do In The Shadows a su conquérir, saison après saison, un public friand du ton irrévérencieux de l’adaptation télé du film éponyme réalisé entre autres par Taika Waititi. Un pedigree qui ne laissait guère espérer du politiquement correct pour cette série mettant en scène une galerie de vampires peu habitués aux coutumes humaines et ayant des difficultés à vivre ensemble. Une colocation, composée de Nandor (Kayvan Novak), Laszlo (Matt Berry), Nadja (Natasia Demetriou) et Colin Robinson (Mark Proksch), qui doit naviguer entre les difficultés à payer les factures, les problèmes de ménage et d’hygiène de chacun et leur besoin vital de trouver du sang, rendant la situation de ces êtres, centenaires et puissants, terriblement humaine. D’ailleurs, l’une des réussites principales de la série est justement ce sentiment continu d’avoir tout à apprendre du monde qui les entoure : de l’utilisation d’un aspirateur ou d’un escalator, aux mœurs de bienséance, en passant par la politique dans la saison 5, pour Colin un vampire qui puise son énergie en assommant d’ennui les gens à qui il parle, ou du monde de l’entrepreneuriat pour Nadja qui ouvre un nightclub dans la saison 4. Chacun tente de s’intégrer, y parvient presque, mais chute tout près du but, leur nature vampirique reprenant toujours le dessus. Fort heureusement, il y a Guillermo (Harvey Guillén), l’assistant humain de Nador pour les accepter tels qu’ils sont. Avec sans doute un peu trop de fascination puisque l’un des fils rouges de What We Do In The Shadows est précisément la volonté de ce personnage profondément gentil de se transformer en créature éternelle. Et s’il atteint — quasiment — son objectif dans la saison 5, il réalise qu’il est bien mieux tel qu’il est : mortel et bienveillant.
Tournée sous la forme d’un faux documentaire, la série permet aux acteurs de s’amuser avec la caméra et, de facto, de briser le fameux quatrième mur. Un ressort déjà vu sur le petit écran, mais qui permet, dans le cas de What We Do In The Shadows, de comprendre quelles sont les vraies intentions des personnages ou, au contraire, de réaliser à quel point ils sont en complet décalage avec la situation. Un humour toujours à propos et profondément moderne, a fortiori quand on voit les vampires citer Buffy ou Dracula. Et si une fois n’est pas coutume, la saison 5 ne s’est pas ponctuée par un cliffhanger – la série a été renouvelée simultanément pour deux années de diffusion – la presque transformation de Guillermo et ses possibles répercussions sur la dynamique du groupe a apporté un lot de surprises amplement suffisant ! Et bonne nouvelle : jusqu’ici, chacune des saisons de la fiction comportait 10 épisodes…
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