Description
Invités :
Patricia Allémonière, spécialiste des questions internationales, ancienne grand reporter
Vice-amiral Michel Olhagaray, ancien directeur du Cetnre des hautes études militaires
Nicolas Tenzer, spécialiste des questions stratégiques
Alors que le conflit en Ukraine, déclenchée le 24 février 2022 par l'invasion russe en Ukraine, connaît un nouvel épisode d’escalade et dans la perspective d’un éventuel désengagement américain à Kiev après la prise de fonctions de Donald Trump, Paris et Londres n’excluent pas de prendre la tête d’une coalition en Ukraine, a fait savoir le journal Le Monde, ce mardi 26 novembre. « La donne a changé. Les Européens doivent se préparer au retour de Donald Trump au pouvoir, et on ne sait pas grand-chose du plan du président américain. Pour l’Ukraine, l’Europe risque de devoir s’investir davantage du côté de Kiev. Les Européens ne veulent pas être hors du jeu », décrypte Thibault Maillet, correspondant France Télévisions.
Une chose est sûre : l’implication au sol des deux plus grosses armées d’Europe serait un message fort envoyé à Moscou. Concrètement que peut-il se passer ? « Deux options sont sur la table : des instructeurs envoyés par les armées dans des bases à définir, ou bien, envoyer des sociétés privées constituées d’anciens militaires », souligne Patricia Allémonière. « Pour l’instant, le président français laisse l'ambiguïté. C’est un message envoyé à Donald Trump, si on a pris des options sur le terrain avant les rencontres et la gestion qui va se faire de la crise entre Donald Trump et Vladimir Poutine, on se réinsère dans cette question de l’avenir de l’Ukraine », souligne-t-elle.