Cette semaine, 500 reçoit Pit Baccardi. D'origine Camerounaise, Pit Baccardi voit le jour à la fin des années 70. Enfant, il multiplie les allers retours entre la France et le Cameroun, avant de s'installer définitivement dans le 12eme arrondissement de Paris. Ayant grandi au sein d'un foyer uni, Pit est frappé très tôt par la vie et ses lois en perdant très jeune sa maman. Sa seconde maman, mère de Dosseh, prend le relai et l'élève sans faire de différence. Les choses se compliquent pour Pit lorsqu'elle se sépare de son père et que Pit se retrouve livré à lui même. En effet, ayant pris très tôt son indépendance, il grandit loin du foyer familial et finit par être placé dans un foyer institutionnel. Parallèlement, il découvre le rap et se reconnaît à travers ce discours qui se veut revendicateur. Il commence cette discipline auprès d'un collectif nommé ATK pour ensuite rejoindre TimeBomb. Le public reconnaît en lui un potentiel.Des années plus tard il rejoint le collecteur Secteur Ä, signe sa patte et s'inscrit dans cette liste glorieuse que compose ce groupe. Au fil d'un bel échange, Pit nous parle de sa longue traversée du désert, sa dépression, ses angoisses et sa nouvelle vie en tant que Producteur de musique en Afrique.