Beaucoup d’entre nous ont toujours imaginé que concevoir un enfant était à la portée de tous. Que le plus difficile serait plutôt l’éducation. Si pour certains, il suffit d’une fois, pour d’autres, le parcours est plus long et parfois jonché d’embûches. Lorsque le diagnostic s’annonce à Julie, c’est un peu le ciel qui lui tombe sur la tête. Comment imaginer ne pas concevoir un enfant par un acte physique d’amour ? C’est là que va débuter son chemin vers l’acceptation. Mais outre la frustration, la culpabilité, il y a aussi les questionnements perpétuels et les doutes qui accompagnent ce travail d’acceptation. Grâce à la science, son fils voit le jour. Et avec lui, le lot de doutes et de nouveaux questionnements qui jalonnent sa nouvelle parentalité. L’idéal que s’était fixé Julie s’étiole peu à peu devant ses nouvelles responsabilités et devant la tâche ardue que représente le quotidien avec un tout nouveau et si petit être dont il faut s’occuper en permanence. Sans aucune pause. Souvent sans aide. Julie avait eu beau se préparer à l’arrivée de son fils, elle s’est tout de même sentie démunie face à l’accumulation de petits rien qui n’étaient pas ceux qu’elle avait pu alors imaginer. Comme elle le dit, on n’est pas préparés à l’après et il y a des choses dont on ne peut pas prendre conscience avant d’être parent. Et c’est justement pour cette raison que Julie a décidé de mettre son expérience au service des autres parents pour les aider à surmonter cette phase difficile qu’est celle de la parentalescence. Et comment ne pas apprécier ce travail énorme qu’elle effectue au quotidien pour faciliter la vie des parents en toute bienveillance. Si elle n’a pas eu la chance de rencontrer cette épaule, elle fait en sorte de l’être pour nombre d’entre nous.  Julie, merci mille fois pour ton implication et ton merveilleux travail pour soutenir et accompagner les parents dans toutes les périodes de leur parentalescence.