Cette semaine, l'équipe de Puzzle a décidé d'honorer Halloween, qui est passé un peu à la trappe avec l’annonce de la saison 2 du confinement... Alors pour rattraper tout ça, on va vous faire frissonner tout au long de la semaine en vous parler de théâtre, de livre, de podcasts, de musique et de cinéma ! C'est parti ! Le pouvoir angoissant de la musique Faut-il encore démontrer le pouvoir angoissant de la musique ? En guise de réponse, il suffit d’écouter quelques mesures du Sacre du Printemps, composé en 1913 par Igor Stravinsky pour avoir les poils qui se dressent. Susciter le frisson, c’est parfois aussi simple de préparer un café soluble, pas la peine d’en rajouter. Deux notes suffisent. Reste à trouver les bonnes, c'est d'ailleurs ce qu'a réussi à faire John Williams pour "Les Dents de la mer" avec son célèbre "mi-fa, mi-fa, mi-fa...", l’une des musiques de film les plus simples et les plus terrifiante du 7e art. Cette inquiétante répétition crescendo fait monter la tension alors que le requin est toujours invisible à l’écran... Le sifflement, du grand art ! Revenons à 1975, date de sortie des Dents de la mer. La même année, sort sur dans les salles "Peur sur la ville". Derrière la caméra, Henri Verneuil, devant, Jean Paul Belmondo, plus cascadeur et cabotin que jamais. La BO, elle, est signée Ennio Morricone. Le film policier s’ouvre sur un thème, où l'on entend un piano répétitif, martial et puis, comme on est chez Morricone, forcément, il y a… un sifflement... Ce sifflement, c’est du grand art, une beauté à vous couper le sifflet. Ce sifflement inaugurale provoque une sorte de malaise... Et pas seulement dans "Peur sur la ville". Retrouvez tous les épisodes de cette semaine ici :  Quels sont les meilleurs podcasts à écouter pour frissonner ? Toutes ces choses avec lesquelles on ne doit surtout pas plaisanter au théâtre ! Êtes-vous plutôt sorcière moderne, mythologique ou sacrée sorcière ? Vous pouvez réagir à cet épisode sur notre page Twitter   See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.