“Ces nouveaux podcasts très branchés sur le féminisme, les questions de genres mêlées aux réflexions sur le racisme, l’indigénisme ou le décolonialisme, m’intéressent beaucoup. C’est de l’idéologie pure infusée par une petite marge bourgeoise de la société, qui bénéficie, bien qu’elle s’en dédise, d’une force de frappe considérable dans les mass-médias. J’y vois une jeunesse aisée de milléniaux hors-sol, élevés dans les métropoles et abreuvés de soft power américain. De ce conditionnement, ils sont bien malgré eux néo-libéraux. Leur désamour pour la structure familiale, ou la promotion d’avancées techniques qui permettent accorder parfaitement la production d’enfants aux désirs parents impuissants sont des exemples de mouvements d’approfondissement du capitalisme. Cette jeunesse est plutôt Macron-compatible quand elle donne la parole à des politiciennes comme Marlène Schiappa et que dans l’éventualité d’un duel Macron/Le Pen, on suppose qu’elle votera Macron plutôt que de s’abstenir.
Quoi qu’il en soit réactionnaires et progressistes sont les deux faces d’une même pièce. Ils catalysent les antagonismes d’une société, pour la conduire à l’affrontement. Par la propagande des mass-médias, Ils contraignent des citoyens lambda à se positionner dans des passions idéologiques qui les détournent de leurs aspirations quotidiennes. Au mieux c’est une vie paisible qui est troublée, aux pire, ce sont les causes de leur oppression que l’on falsifie pour mieux les manipuler.”
Camille Oblonski via Apple Podcasts ·
France ·
06/06/21