Description
Bonjour et bienvenue dans cette vidéo consacrée à l'Étude pour la veillée d'étude de Hoshaana Raba 5785 sur le Pyut de Et Shaarey Ratson.
Rav Shmouel Asseraf, éminent rabbin et érudit, est connu pour ses connaissances approfondies en halakha (loi juive) et en philosophie juive. Il est reconnu pour sa capacité à transmettre des enseignements complexes de manière claire et accessible. Sa passion pour l'étude et son respect des traditions juives font de lui un enseignant respecté dans la communauté.
La veille d'étude de Hoshana Raba, célébrée le dernier jour de la fête de Souccot, est un moment privilégié pour se plonger dans l'étude et la méditation spirituelle.
Cette année, une étude spéciale est prévue sur le Pyut de Et Shaarey Ratson, animée par le célèbre Rav Shmouel Asseraf.
Cette veillée d'étude est une tradition profondément ancrée dans la communauté juive, et l'Étude de Et Shaarey Ratson est une opportunité pour cette célébration.
Le Pyut est une forme poétique juive traditionnelle, utilisée pour exprimer des concepts théologiques et spirituels de manière artistique. Et Shaarey Ratson est le nom d'un Pyut spécifique, écrit par Rabbi Yehuda Even Abbass au 12ème siècle.
Ce Pyut est récité pendant la prière de Kippour et contient de profondes réflexions sur l'importance de cette journée.
Dans cette étude, le Rav Shmouel Asseraf nous offre une compréhension approfondie des concepts abordés dans Et Shaarey Ratson. Il explore les thèmes de la repentance,de l'education de la prière et de la relation avec Dieu. Il souligne également l'importance de la spiritualité et de la connexion avec le divin pendant cette période sainte.
Le Rav Asseraf nous invite à méditer sur les paroles du poème et à les intégrer dans notre vie quotidienne. Il nous rappelle que la veillée de Hoshaana Raba est une occasion précieuse de se rapprocher de Dieu et de faire le bilan de nos actions. C'est un temps propice pour demander pardon, se repentir et renouveler notre dévotion envers notre Créateur.
Le contenu du poème liturgique relate l’histoire du sacrifice d’Isaac (l’Akéda). Le poème élargit le récit biblique (Genèse 22:1-19) et présente le point de vue de plusieurs protagonistes de l’histoire : Abraham, le sacrificateur ; Isaac, la victime ; l’autel, qui joue un rôle de fond passif mais dramatique ; et Sarah, la mère d’Isaac, dont ce dernier s’inquiète de la réaction lorsqu’elle apprendra la nouvelle.
Le récit du sacrifice, dans ce poème, est accompagné de prières. Destiné à être récité lors de Rosh Hashanah, l’auteur en profite pour demander la miséricorde et le pardon divins, invoquant le mérite d’Abraham et d’Isaac, ce qui suscite des émotions profondes au sein de l'assemblée.
Certains interprètes expliquent l’émotion particulière que ce poème suscite en raison de la tragédie personnelle de son auteur (son fils, Samuel al-Maghribi, s’est converti à l’islam en Azerbaïdjan en 1163). Il se pourrait que la douleur du père soit imprégnée dans ce poème, rempli de tristesse, ce qui explique l’intensité des émotions qu’il provoque.