Description
Dannah Gresh : Est-ce que vous aimeriez apprendre la douceur ? Alors préparez-vous à devoir relever des défis dans vos relations.
Nancy DeMoss Wolgemuth : Dieu utilise les gens qui nous offensent, qui nous blessent, qui nous remettent en question, qui nous agacent et qui nous irritent. Et Dieu se sert de ces personnes, ou du moins il désire se servir d'elles, pour nous façonner, pour nous modeler et pour corriger ce qui a besoin de l'être en nous.
Dannah : Vous écoutez Réveille nos cœurs.
Dans cette série de podcasts, nous explorons « La beauté de la douceur ». Nous avons déjà vu à quoi ressemble une attitude de douceur envers Dieu. Mais pour la plupart d'entre nous, la douceur devient plus difficile encore lorsque d'autres personnes sont impliquées.
Mais tout d'abord un petit avertissement, attention « un spoiler », on va souligner aujourd'hui à quel point c'est important de supporter avec patience les torts qui nous sont faits. Et c'est vraiment un point clé.
Par contre, il est indispensable de savoir que si vous êtes engagée dans une relation abusive, la douceur ne veut surtout pas dire que vous devez accepter en silence que cet abus se poursuive. Il existe des moyens saints, bibliques et compatibles avec l'amour pour demander de l'aide de tierce personne sans enfreindre ce commandement d'avoir un esprit doux et paisible. Si vous avez besoin de le faire, contactez quelqu'un dès aujourd'hui et mettez-vous en sécurité. Nous trouvons important de nous assurer que cette question soit bien claire pour vous. Alors maintenant, lançons-nous à la découverte de la beauté de la douceur.
Nancy : On vit une époque où les gens n'hésitent pas à porter plainte les uns contre les autres pour un oui ou pour un non, ou quelquefois même sans la moindre raison.
Et j'en ai lu quelques exemples récemment. Tous se passent aux États-Unis. Dans un journal de Detroit, un titre : « Une employée porte plainte contre la ville de Detroit parce que le parfum d'une collègue, trop fort, l'empêche de travailler ». Bon, je sais bien que certaines personnes sont hypersensibles aux odeurs, mais sérieusement, porter plainte contre la ville, est-ce que ce n'est pas pousser le bouchon un peu loin ?
Un autre exemple dans le Los Angeles Times, une femme porte plainte : « Pas assez d'avocats dans la sauce ». C'était une sauce particulière que la publicité présentait comme une sauce à l'avocat. Et cette femme a constaté qu'il n'y avait presque pas d'avocat dans cette sauce. En fait, il n'était affirmé nulle part que la sauce contenait des morceaux d'avocat. Elle avait seulement la saveur avocat. Mais comme dans la publicité, le mot « saveur » n'apparaissait nulle-part, cette femme a poursuivi le fabricant en justice.
À Pittsburgh, une femme a poursuivi en justice Kmart, une chaîne de grands magasins, pour avoir, paraît-il, encaissé une TVA de 7 % sur un article non soumis à la TVA, un paquet de douze rouleaux de papier de toilette. Et cette femme affirme qu'une succursale de Kmart à Monroeville, dans la banlieue de Pittsburgh, a fait supporter, à tort, une TVA de 7 % à un article de 3,99 $, le lui facturant ainsi à 4,7 $, soit 28 cts de trop. Et donc elle a poursuivi Kmart en justice.
Mais ce n'est pas seulement une affaire de plainte en justice. On retrouve cette agressivité des gens les uns envers les autres dans toutes sortes de situations quotidiennes.
Voilà un autre titre d'article tiré d'un journal de Géorgie : Vengeance d'une femme en colère chez McDonald’s. Voilà comment ça commence.
« La police recherche activement une cliente mécontente de chez McDonald's qui a renversé avec sa voiture deux autres clientes suite à une altercation, parce qu'elles lui étaient, soi-disant, passées devant dans la file d'attente. Selon la police, il était 7 h 30 samedi matin quand Malinda Thomas, 34 ans, et Linda Thomas, 51 ans, faisaient la queue