Description
Dans ce nouvel épisode - qui est un peu random ( enregistré en flux de conscience un dimanche après midi après avoir binge-watché 2 saisons de food wars- what a time to be alive ), je vous parle des vertus de la solitude et notamment de l’importance de cultiver une solitude « heureuse ».
On a souvent tendance à assimiler solitude et désespoir, tracas, tristesse, bref solitude et négativité. De fait, souvent quand on pense au mot seul ou aux émotions qui s’y associent, rares sont les attributions positives et c’est quelque chose que je veux challenger.
Si être seul peut parfois être un catalyseur pour des émotions négatives, ce n’est pas toujours exclusivement le cas. Effectivement apprendre à passer du temps seul, à se définir en dehors de la socialisation et des autres est absolument nécessaire, il s’agit de l’un des actes de self-care les plus prégnants qui soient. Si cela peut faire peur au premier abord, apprendre à être seul, à réaliser des activités seul chez soi comme dehors, mais aussi à être seul figurativement ( ex: prendre du temps après une relation pour s’acclimater à cette nouvelle situation/ se ré- acclimater à soi) est un processus enrichissant qui nous apprend à nous départir peu à peu d’un jugement inquisiteur, tant celui qu’on peut craindre des autres, que celui qu’on peut s’adresser à soi.
En effet, être seul avec soi c’est se donner l’espace pour se découvrir, s’épanouir et s’étendre en dehors du cercle social platonique ou romantique, de se confronter à sa propre intériorité même faillible , de se connaître et d’exister sans mitigation extérieure. Il s’agit d’une rencontre avec soi qui peut être immensément riche. S’il peut évidemment être positif de passer du temps avec des gens, passer du temps seul a autant de bienfaits et il est important, surtout à l’ère des réseaux sociaux et de la sur-performance/ visibilisation de nos occupations, d’apprendre à valoriser le temps que l’on passe en sa propre compagnie 🌟