Description
L’automne venu, 30 000 personnes s’emparent d’un fusil et partent à la chasse au chevreuil, au cerf, au chamois ou au sanglier. Or la chasse, même parmi celles et ceux qui la consomment volontiers dans leur assiette, suscite des sentiments ambivalents, entre fascination et répulsion. Pour les un.es, elle évoque la nature, l’aventure au grand air, une forme d’authenticité, la nécessité de réguler la faune sauvage responsable de dégâts dans les pâturages et les forêts. Pour les autres, c’est une activité inutile et cruelle. Plutôt ancrée du côté des valeurs traditionnelles et conservatrices, la chasse manifeste des signes d’évolution. L’activité suscite l’intérêt d’une population plus féminine et plus jeune, appréciant l’idée d’une nourriture locale, traçable et saine.
Production : Raphaële Bouchet
Réalisation : Jonathan Haslebacher
Les invité.es :
Marylène Patou Mathis
Préhistorienne, directrice de recherche au CNRS, rattachée au Muséum national d'histoire naturelle.
&
Kylian Henchoz Manitha
Doctorant, assistant de recherche en anthropologie à l'Université de Lausanne.
Sa thèse de doctorat porte sur les pratiques de chasse en montagne en Valais.
L’activité qu’on associe régulièrement à la chasse, c’est la pêche. Sur le lac, le long des rives ou en bord de rivière, il faut une patience exemplaire pour taquiner la truite. Guillaume Tripet ne rate l’ouverture de la pêche sous aucun prétexte. Cette année, il est descendu dans les gorges du...
Published 11/17/24
L’activité qu’on associe régulièrement à la chasse, c’est la pêche. Sur le lac, le long des rives ou en bord de rivière, il faut une patience exemplaire pour taquiner la truite.
Guillaume Tripet ne rate l’ouverture de la pêche sous aucun prétexte. Cette année, il est descendu dans les gorges du...
Published 11/17/24