Episodes
Mali, mardi 19 novembre 1968. Il est 7 heures du matin, l’heure des informations à la radio nationale. Pourtant, à la place du bulletin traditionnel, le média d’État diffuse de la musique. Des chansons du vieux griot Banzoumana Sissoko qui évoquent l’époque du Grand Mali, des grands Empires. Le changement de programme suscite la curiosité des habitants de la capitale Bamako. Que se passe-t-il donc ? Peut-on craindre un coup de force ? Où se trouve le président Modibo Keïta ?
Published 10/27/23
Published 10/27/23
Modibo Keïta ne peut se résoudre à l’éclatement de la Fédération du Mali. Comment a-t-on pu mettre fin à une union, un regroupement qui devait servir de socle, de base à la construction de l’unité africaine ? Alors que le Sénégal de Léopold Sedar Senghor tourne vite la page, Modibo Keïta fait les yeux doux à la Côte d'Ivoire d'Houphouët-Boigny et forme l'Union des États ouest-africains avec le Guinéen Sékou Touré et Kwamé Nkrumah du Ghana.
Published 10/20/23
Modibo Keïta ne peut se résoudre à l’éclatement de la Fédération du Mali. Comment a-t-on pu mettre fin à une union, un regroupement qui devait servir de socle, de base à la construction de l’unité africaine ? Alors que le Sénégal de Léopold Sedar Senghor tourne vite la page, Modibo Keïta fait les yeux doux à la Côte d'Ivoire d'Houphouët-Boigny et forme l'Union des États ouest-africains avec le Guinéen Sékou Touré et Kwamé Nkrumah du Ghana.
Published 10/13/23
Premier président de la République du Mali, Modibo Keïta était un fervent partisan du panafricanisme. L’unité africaine passait même avant la souveraineté de son propre pays. Retour dans Archives d’Afrique sur le parcours de ce leader qui a marqué durablement l’histoire contemporaine du Mali et de l’Afrique de l’Ouest tout entière. 
Published 10/06/23
En cette année 1985, le Mozambique est au plus mal. Les accords de N’Komati signés quelques mois plus tôt n’ont pas permis de ramener la paix, et la guerre civile et son cortège de mutilations ont quasiment vidé le pays de sa population. Le développement promis lors de l’accession à l’indépendance semble bien loin au regard de cette famine qui frappe durement le pays. Au regard aussi de l’insécurité qui touche désormais la capitale Maputo.
Published 09/29/23
Le 25 juin 1975, le Mozambique accède à l'indépendance. Samora Machel, l'ancien guérillero qui proclame l’accession du pays à la souveraineté internationale, hérite d'un territoire de plus de 9 millions d'habitants et d’une économie en ruine. 90% de la population est analphabète et les cadres manquent cruellement pour reconstruire la nation après le départ de la majorité des colons blancs. Une priorité s’impose : l’enseignement pour tous.
Published 09/22/23
Au Mozambique, en cette première moitié de la décennie 70, le climat est particulièrement tendu entre les différentes communautés. Face à l’intransigeance et à la surdité de Lisbonne, les nationalistes sont plus que jamais déterminés à conquérir leur liberté par les armes. Tandis que les combats s’intensifient, un évènement va venir précipiter les choses : la révolution des Œillets et la chute de la dictature de Salazar au Portugal…
Published 09/15/23
Dans l’ambiance des indépendances qui se succèdent, le jeune Mozambicain Samora Machel est séduit par le combat. Le déclenchement de la lutte de libération en Angola en 1961, puis l’accession à l’indépendance du Tanganyika vont l’amener à quitter la vie civile pour s’engager dans la lutte nationaliste. Qui est ce personnage qui ose défier ainsi le Portugal de Salazar ?
Published 09/08/23
Au Burkina Faso, ce 15 octobre 1987, la radio diffuse de la musique militaire depuis le milieu de l’après-midi. Un peu plus tard, un communiqué laconique est diffusé.
Published 09/01/23
15 octobre 1987. C’est Jeudi, jour du sport de masse. Vêtu d’un tee-shirt blanc et d’un pantalon de jogging rouge, le président Sankara prend place dans la Peugeot 205 noire qui lui sert de véhicule présidentiel ce jour-là. Comme à son habitude, il est en retard pour sa réunion, puisqu’il est déjà 16h20 lorsqu’il arrive au Conseil de l’entente. (Rediffusion)
Published 08/25/23
Si le Capitaine Sankara, avec ses discours sur la promotion d’une Afrique décomplexée, une Afrique qui doit se prendre en main, conquit les jeunes Africains de tout âge, il a dans le même temps de plus en plus de mal à conduire avec sérénité la révolution burkinabè dont il est le leader. En interne, une opposition souterraine s’emploie à diviser, à opposer les principaux acteurs du changement.
Published 08/18/23
Thomas Sankara, président du Burkina Faso, mène une diplomatie particulièrement active, sa voix porte à l’international. Usant d’un franc-parler et d’une audace rares pour un dirigeant de l’époque. Et il ne se gêne pas pour exprimer des critiques vis-à-vis de certains de ses voisins, en particulier à l’égard du Mali. Un affront que n’entend pas laisser passer Moussa Traoré, le dirigeant malien.
Published 08/11/23
Si le président Thomas Sankara se réjouit de la bonne santé de la révolution, c’est parce qu’en deux ans le visage de son pays, mais également et surtout les esprits des populations, ont considérablement changé. La Haute-Volta, rebaptisée Burkina Faso, ressemble à un vaste chantier à ciel ouvert. Le peuple travaille, bâtit, se mobilise. Il gouverne à travers les Comités de défense de la révolution qui rendent la justice à travers les tribunaux populaires révolutionnaires.
Published 08/04/23
Les actes forts et symboliques se multiplient en cet an 2 de la révolution sankariste : réorganisation agraire et foncière, baisse des frais de scolarité, journée des maris au marché, lancement de l’opération 7 000 villages, 7 000 terrains de sport. Il est également question de la santé des populations, le premier objectif étant de vacciner deux millions et demi d’enfants en 15 jours contre la rougeole, la méningite et la fièvre jaune. Et chacun est invité à pratiquer une activité sportive.
Published 07/28/23
Depuis quelques mois, en cette seconde partie de l’année 1983, la Haute-Volta vit au rythme de la révolution. Un quarteron de Capitaines nourri aux théories de gauche a décidé de redonner à leur pays sa dignité. Un engagement qui passe par une lutte acharnée contre la corruption et la gabegie, mais également par le partage des richesses. Mais pour partager, il faut produire. L’austérité imposée par Sankara séduit et fait évoluer les mentalités.
Published 07/21/23
Depuis quelques mois déjà, le pays vit au rythme de la révolution menée par Thomas Sankara. Cette fois-ci, et ce n’est pas un slogan, le peuple participe à la gestion de la cité de façon tout à fait active à travers les Comités de défense de la révolution (CDR). Ils sont la seule organisation authentique du peuple dans l’exercice du pouvoir, et viennent bousculer l’État ancien et l’administration à son service pour les reconstruire cette fois-ci au service de la population.
Published 07/14/23
Ce 4 août 1983,  après une soirée très agitée dans la capitale de la Haute-Volta rythmée par des tirs nourris de fusils mitrailleurs, de kalachnikovs, et autres armes militaires, celui qui officialise le 3ème putsch militaire en 3 ans n’est pas un inconnu. Même s’il n’a pas directement participé à cette opération, du moins sur le terrain, le capitaine Thomas Sankara, ancien Premier ministre, bénéficie de ce coup de force et devient le nouvel homme fort.
Published 07/07/23
Thomas Sankara. Il ne sera resté que quatre années à la tête du Burkina Faso (ex Haute-Volta) et pourtant, quatre décennies plus tard, ses compatriotes mais également la jeunesse africaine dans son écrasante majorité et même certains leaders sud-américains, le considèrent encore comme l’un des personnages les plus marquants de l’histoire du XXème siècle.
Published 06/30/23
En cette fin de la décennie 1970, la Zambie connaît la récession. L’effondrement du prix du cuivre met en grande difficulté son économie déjà fragile. En découle une important grogne sociale et politique. Au pouvoir depuis une quinzaine d’années, Kenneth Kaunda est aussi confronté à une forte opposition en interne. Le pays entre dans une période de turbulences pendant laquelle les travailleurs descendent dans la rue et contestent le pouvoir en place. La répression est sévère.
Published 06/23/23
Depuis l’accession de son pays à l’indépendance, Kenneth Kaunda s’est donné pour tâche d’aider les autres nationalistes africains à se libérer du joug colonial. C’est la raison pour laquelle il accepte les aides soviétique et chinoise qui fournissent armes et soldats aux mouvements nationalistes d’Afrique du Sud et de Rhodésie qu’il abrite sur son territoire. Mais ce soutien lui coûte cher.
Published 06/16/23
24 octobre 1964. La Rhodésie du Nord accède à l’indépendance et se dote d’un nouveau nom : la Zambie. C'est le 36ème État du continent à obtenir ainsi sa liberté. La lutte a été longue et sanglante contre le colonisateur britannique et Kenneth Kaunda, qui proclame l’accession du jeune État à la souveraineté internationale, est l’un des plus grands artisans de cette liberté conquise. Mais pour le nouveau président, ceci n’est qu’une étape dans la lutte pour l’émancipation totale du continent.
Published 06/09/23
En cette première moitié de la décennie 1960 dans la fédération de Rhodésie et du Nyassaland, les positions du gouvernement colonial britannique et des populations noires semblent bien éloignées. Tellement éloignées que l’affrontement est inéluctable. Qui va tirer profit de cette tension ? Kenneth Kaunda, qui prône la non-violence et qui n’est pas très écouté sur ce point par les militants nationalistes, ou Londres qui reste sourde aux aspirations de liberté exprimées par la majorité ?
Published 06/02/23
C’était le combat de sa vie : libérer son peuple de la colonisation, le sortir de cette fédération artificielle où il était traité avec mépris et condescendance. La Rhodésie dont le nom en lui-même était une insulte pour les populations locales. Avec lui, la Zambie est née. Archives d’Afrique vous propose de partir à la découverte de Kenneth Kaunda, surnommé aussi le « lion du Zambèze ».
Published 05/26/23
1958. Sourou Migan Apithy, militant en faveur du oui au référendum pour la communauté proposé par le Général de Gaulle, est à la fois le maire de la capitale politique Porto Novo mais également le chef du gouvernement autonome. Il sera très vite écarté et remplacé par celui que l'histoire retiendra comme le père de l'indépendance du Dahomey, Hubert Maga. 
Published 05/19/23