[En intégral] Aristide Tarnagda (Burkina Faso): «Sank ou la patience des morts»
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Description
Thomas Sankara, le père de la révolution burkinabè ressuscite sur scène, le temps de témoigner de ses dernières heures, de ses derniers combats et de son rêve révolutionnaire. A partir du 28 août 2016, découvrez la mise en voix de la nouvelle pièce de l’écrivain burkinabè Aristide Tarnagda : « Sank ou la patience des morts », en exclusivité à l’antenne et sur rfi.fr. L’histoire : Sank ou la patience des morts : Le Capitaine Thomas Sankara, père de la révolution burkinabè et président du Burkina Faso, pays des hommes intègres, est assassiné le 15 octobre 1987 lors d'un coup d'État organisé par celui qu’il considérait comme son frère, Blaise Compaoré. Le meurtre vient d’avoir lieu quand la pièce commence, mais, entouré de sa mère, sa femme, ses conseillers, Sankara ressuscite sur scène, le temps de témoigner de ses dernières heures, de ses derniers combats et de son rêve révolutionnaire. Sankara se sacrifie pour sauver la Révolution sans savoir qu’elle mourra avec lui, car il vit dans un monde dans lequel la politique s’embarrasse peu de l’utopie. Distribution : Metteur en scène : Armel Roussel, assisté de Julien Jaillot et accompagné de Pierre Alexandre Lampert pour la création son. Lu par Karim Barras, Annette Gatta, Denis Mpunga, Sophie Sénécaut et Marc Zinga. La pièce Sank ou la patience des morts sera créée à Huy en Belgique, dans le cadre des Rencontres jeune public en août 2016, puis en mars 2017 à Ouagadougou, dans le cadre du festival La Ruche. Texte à paraître chez Lansman. L’auteur : Auteur et metteur en scène, Aristide Tarnagda est, depuis cette année, directeur artistique des Récréâtrales, l’un des plus grands festivals panafricains de spectacles vivants, basé à Ouagadougou. Depuis sa première pièce, Alors, tue-moi, créée en 2004, il déploie une écriture foisonnante en donnant souvent la parole aux femmes. Parmi la quinzaine de ses pièces, Façons d’aimer a déjà été lue en 2013 dans le cycle Ça va, ça va l’Afrique, l’année où est présentée Et si je les tuais tous, Madame à la Chapelle des Pénitents blancs. Fidèle du festival des Francophonies en Limousin, Aristide Tarnagda a aussi été joué au Tarmac, au TNB et au Vieux-Colombier. Ça va, ça va le monde ! Un cycle de lectures coordonné par Pascal Paradou, dirigé et mis en scène par Armel Roussel. Une coproduction du festival d’Avignon, RFI, Armel Roussel / [e]utopia3 (soutenu par WBI et FEEIG). Avec le soutien de la SACD dans le cadre de son action culturelle radiophonique. Toutes les lectures radiophoniques restent disponibles à partir de la date de leur diffusion à l’antenne sous forme multimédia sur rfi.fr. Découvrez chaque dimanche une nouvelle lecture : - à l’antenne (à 10h10 TU et 00h10 TU) - ou sur le site rfi.fr. Dimanche 24 juillet à 10h10 et 00h10 TU : « TAIS-TOI ET CREUSE », de Hala Moughanie (Liban, Prix RFI-Théâtre 2015), Dimanche 31 juillet à 10h10 et 00h10 TU : « À LA GUERRE COMME À LA GAMEBOY », de Edouard Elvis Bvouma (Cameroun) Dimanche 7 août à 10h10 et 00h10 TU : « PARFOIS LE VIDE », de Raharimanana (Madagascar) Dimanche 14 août à 10h10 et 00h10 TU : « E-PASSEUR.COM », de Sedef Ecer (Turquie) Dimanche 21 août à 10h10 et 00h10 TU : « SI TU SORS, JE SORS », de Gustave Akakpo et Marc Agbedjidji (Togo) Dimanche 28 août à 10h10 et 00h10 TU : « SANK OU LA PATIENCE DES MORTS », d’Aristide Tarnagda (Burkina Faso) Mise en ondes Présentation : Pascal Paradou. Réalisation et prise de son : Fabien Mugneret et Matthieu Salabert. Mise en ligne Rédaction et coordination sur rfi.fr : Siegfried Forster (avec la collaboration de Sonia Borelva). Photos : Pascal Gély. Vidéos : Romain Ferré. Pour écouter les lectures des éditions précédentes de « Ça va, ça va le monde ! » => cliquez ici [http://w