Description
C’est l’histoire d’un monde où il n’y a plus de pays depuis que les dirigeants ont tout vendu. « Parfois le vide », une pièce de l’écrivain malgache Raharimanana, à découvrir en exclusivité à partir du dimanche 7 août 2016 à l’antenne et sur rfi.fr.
L’histoire :
Parfois le vide : Un personnage, entre les eaux et le ciel, parfois oiseau, souvent noyé/nageur. Il va vers, ou peut-être qu’il fuit… on dit qu’il migre. Appartient-il à une terre, à un pays ? Mais il n’y a plus de pays depuis que les dirigeants ont tout vendu, l’eau comme l’air, les dessous de terre comme les frontières, les dessous de ciel comme les horizons. Un personnage, entre les eaux et le ciel, parfois rêve, souvent utopie/illusion. Il va vers, ou peut-être qu’il dérive… on dit qu’il envahit. Il converse avec son double noyé dans l’ombre et l’obscur. Écrit pour le théâtre et la musique, Raharimanana reprend ainsi la tradition malgache des maîtres de la parole : reprendre voix et musique sur le récit du monde.
Distribution :
La lecture est interprétée par l’auteur Raharimanana lui-même, accompagné de Tao Ravao (kabosy, valiha…), Jean-Christophe Feldhandler (percussions) et Géraldine Keller (chant).
L’auteur :
Raharimanana est un écrivain de langue française, ethnolinguiste de formation. D’abord journaliste et enseignant, il se consacre totalement à l’écriture depuis 2002. Écrivain engagé et poète lyrique, son œuvre décrit la corruption et la pauvreté qui sévissent sur son île, avec des rappels sur la douloureuse histoire du monde. Il écrit aussi bien pour le roman, la poésie que le théâtre. Plusieurs de ses pièces ont été mises en scène par Thierry Bedard, 47 (Bonlieu Annecy, 2008), Les cauchemars du gecko (Avignon 2009), Dires et excuses liminaires de Za (Avignon 2009), Des Ruines (Maison de la poésie, Paris, 2012), mais il porte souvent ses propres textes sur la scène : Par la nuit (Opéra de Rotterdam, 2009), Obscena (Théâtre Athénor, Saint Nazaire, 2011), Rano, rano (Théâtre des bambous, La Réunion 2014), Empreintes (avec Miguel Nosibor, danse, Théâtre Golovine, Avignon, 2015).
Ça va, ça va le monde !
Un cycle de lectures coordonné par Pascal Paradou, dirigé et mis en scène par Armel Roussel. Une coproduction du festival d’Avignon, RFI, Armel Roussel / [e]utopia3 (soutenu par WBI et FEEIG). Avec le soutien de la SACD dans le cadre de son action culturelle radiophonique. Toutes les lectures radiophoniques restent disponibles à partir de la date de leur diffusion à l’antenne sous forme multimédia sur rfi.fr.
Découvrez chaque dimanche une nouvelle lecture :
- à l’antenne (à 10h10 TU et 00h10 TU)
- ou sur le site rfi.fr.
Dimanche 24 juillet à 10h10 et 00h10 TU : « TAIS-TOI ET CREUSE », de Hala Moughanie (Liban, Prix RFI-Théâtre 2015)
Dimanche 31 juillet à 10h10 et 00h10 TU : « À LA GUERRE COMME À LA GAMEBOY », de Edouard Elvis Bvouma (Cameroun)
Dimanche 7 août à 10h10 et 00h10 TU : « PARFOIS LE VIDE », de Raharimanana (Madagascar)
Dimanche 14 août à 10h10 et 00h10 TU : « E-PASSEUR.COM », de Sedef Ecer (Turquie)
Dimanche 21 août à 10h10 et 00h10 TU : « SI TU SORS, JE SORS », de Gustave Akakpo et Marc Agbedjidji (Togo)
Dimanche 28 août à 10h10 et 00h10 TU : « SANK OU LA PATIENCE DES MORTS », d’Aristide Tarnagda (Burkina Faso).
Mise en ondes
Présentation : Pascal Paradou.
Réalisation et prise de son : Fabien Mugneret et Matthieu Salabert.
Mise en ligne
Rédaction et coordination sur rfi.fr : Siegfried Forster (avec la collaboration de Sonia Borelva).
Photos : Pascal Gély.
Vidéos : Romain Ferré.
Pour écouter les lectures des éditions précédentes de « Ça va, ça va le monde ! » => cliquez ici [http://www.rfi.fr/tag/ca-va-ca-va-le-monde/]