Une large majorité de députés a voté contre la première partie du projet de loi de finances, largement remaniée par la gauche. Le texte arrive donc dans sa version initiale au Sénat, tel que soumis début octobre au Parlement par le Premier ministre. Majoritairement à droite et alignée favorable au projet de budget voulu par Michel Barnier, la chambre haute entend bien y laisser son empreinte. Dans ce contexte budgétaire tendu, la montée de la colère sociale inquiète un gouvernement sur la...

Michel Barnier va t-il avoir recours au 49.3 pour faire passer sans vote son projet de budget ? Un scénario qui paraît inévitable. Le Premier ministre dit vouloir laisser le temps au débat parlementaire mais sa majorité relative et le bloc central – censé soutenir le gouvernement et qui vote en ordre dispersé – risquent de ne pas lui laisser le choix. Roselyne Febvre reçoit David Revault-d'Allonnes et Pierre Jacquemain pour en parler.

Le projet de budget pour l'année 2025 arrive à l'Assemblée nationale. Ce budget comporte 60 milliards d'euros d'économie pour tenter, selon Michel Barnier, d'éviter un dérapage qui pourrait aller jusqu'à 6,1 % du PIB. Sur ce dérapage, les oppositions demandent la création d'une commission d'enquête.

Le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau veut durcir les règles de la politique migratoire. Il s'attaque aux associations d'aides aux migrants et promet de réduire l'immigration, y compris légale. Des positions qui rejoignent parfois celles de l'extrême droite. La question se pose : le ministre parviendra-t-il à obtenir une majorité à l'Assemblée nationale pour faire adopter ses propositions ? Roselyne Febvre pose la question à David Revault-d'Allonnes et Pierre Jacquemain.

Michel Barnier a passé son grand oral, mardi, devant les députés. Un discours de près d'une heure et demie où le chef du gouvernement a décliné à la fois sa méthode et les cinq chantiers qu'il compte mettre en place. Un exercice d'équilibriste dans un hémicycle hostile et au sein duquel le gouvernement n'a pas de majorité absolue. Pour en parler, Roselyne Febvre reçoit Laurent Joffrin, directeur du quotidien LeJounal.info et David Revault-d'Allonnes, rédacteur en chef de L'Hémicycle. 

Premier couac dans le gouvernement de Michel Barnier : le Premier ministre a dû recadrer son ministre de l'Économie qui estimait que le "RN ne faisait pas partie de l'arc républicain" et rassurer Marine Le Pen. Un positionnement qui ne passe pas au sein de la macronie. Le gouvernement est-il réellement sous la surveillance du RN ? Roselyne Febvre en parle avec David Revault-d'Allonnes et Pierre Jacquemain. 

Au regard de la situation budgétaire qu'il estime "très grave", Michel Barnier ravive le spectre d'une hausse d'impôts pour les plus hauts revenus et les sociétés. Vent debout, le camp présidentiel en a fait une ligne rouge et remet désormais en question son soutien au Premier ministre. Un bras de fer qui se profile alors que le gouvernement n'a toujours pas été nommé. On en parle avec Pierre Jacquemain (Politis) et David Revault d'Allonnes (L'Hémicycle).     

Alors que Michel Barnier promet un gouvernement pour "la semaine prochaine", les consultations se poursuivent à Matignon. Il était hier aux journées parlementaires du groupe Ensemble pour la République, où l'accueil a été selon lui "chaleureux", mais le camp macroniste n'offrira pas de blanc seing au Premier ministre. Du côté de la gauche, une entrée d'élus au gouvernement semble s'éloigner. De quelle marge de manœuvre dispose Michel Barnier ?

Le chef de l'État cherche toujours la solution pour sortir de l'impasse dans laquelle il se trouve pour Matignon. Bernard Cazeneuve et Xavier Bertrand semblent être les deux finalistes, mais le RN a déjà prévenu : que ce soit l'un ou l'autre, le parti déposera une motion de censure. Pendant ce temps, Edouard Philippe enjambe la crise politique et officialise sa candidature à l'élection présidentielle.

Le président de la République a annoncé lundi exclure l'option d'un gouvernement du NFP au nom de la "stabilité institutionnelle". Il poursuit ses consultations des partis à l'Élysée afin de trouver un Premier ministre et mettre fin à l'impasse politique inédite dans laquelle est plongé le pays depuis plusieurs semaines. Le secrétaire général du PS, Olivier Faure, dénonce un "déni démocratique". Roselyne Febvre reçoit Pierre Jacquemain et David Revault d'Allonnes pour en discuter.

Une journée décisive se profile, jeudi, à l'Assemblée Nationale où aura lieu l'élection de la présidence. Emmanuel Macron juge le résultat déterminant pour le choix de son Premier ministre, tandis que les tractations se poursuivent pour tenter de former des alliances et obtenir une majorité. À gauche, les négociations sont au point mort pour s'accorder sur le nom d'un chef de gouvernement, mais le NFP semble avoir trouvé un consensus pour un candidat commun à la présidence de l'Assemblée.

Les députés élus ont fait leur rentrée à l'Assemblée nationale dans la cohue. Le groupe socialiste est arrivé en pensant que parmi ses rangs figurait le futur Premier ministre. Il en est de même pour les Insoumis, qui revendiquent le pouvoir. Quant au RN, il est arrivé sans l'espoir d'occuper Matignon, mais avec celui d'une conquête future. En attendant, Emmanuel Macron fait mijoter tous les prétendants... Roselyne Febvre reçoit Pierre Jacquemain et David Revault d'Allonnes pour en discuter.

Plus de 200 candidats se sont désistés pour le second tour de l'élection législative, la plupart afin d'éviter une triangulaire qui pourrait déboucher sur la victoire du RN. Le "front républicain" s'est reformé malgré quelques fissures, certaines personnalités comme Edouard Philippe appelant à ne pas se désister au profit d'un candidat LFI. La perspective d'une majorité absolue semble s'éloigner pour le RN. Roselyne Febvre reçoit Pierre Jacquemain et David Revault d'Allonnes pour en discuter.

À quelques jours du premier tour des élections législatives, Gabriel Attal, Jordan Bardella et Manuel Bompard se sont affrontés mardi lors d'un débat, chacun cherchant à asseoir sa crédibilité économique. Le Premier ministre a également interpellé le président du Rassemblement national, qui domine toujours les sondages, sur son projet de limiter l'accès des binationaux à certains emplois. Roselyne Febvre reçoit Pierre Jacquemain et David Revault d'Allonnes pour en discuter.

Jordan Bardella a annoncé qu'il n'accepterait d'être Premier ministre que s'il dispose d'une majorité absolue à l'Assemblée nationale, et tempère d'ores et déjà ses promesses de campagne, en particulier économiques. Gabriel Attal y voit "un refus d'obstacle". À gauche, le Nouveau Front populaire reste uni malgré les tensions. Pour en discuter, Pierre Jacquemain et David Revault d'Allonnes sont les invités de Roselyne Febvre.

Dans le cadre des commémorations du Débarquement, Emmanuel Macron prendra la parole dans les journaux de 20 heures de France 2 et TF1. Les oppositions sont vent debout dénoncer l'omniprésence médiatique du chef de l'État à quelques jours du scrutin des européennes, à commencer par le Rassemblement national, qui continue de faire la course en tête des intentions de vote.

L'Hémicycle a connu un moment de tension quand un député insoumis a brandi un drapeau palestinien en pleine séance des questions au gouvernement. Le député a été sanctionné par le bureau de l'Assemblée nationale. Les partis se divisent sur la question de la reconnaissance d'un État palestinien, pas franchit mardi par l'Espagne, la Norvège et l'Irlande. Pour en discuter, Pierre Jacquemain et David Revault d'Allonnes sont les invités de Roselyne Febvre.

Après une semaine d'émeutes déclenchées par le vote en faveur d'un dégel du corps électoral, Emmanuel Macron se rend en Nouvelle-Calédonie pour "installer une mission" et tenter de renouer le dialogue. Pour en parler, Roselyne Febvre reçoit Pierre Jacquemain de Politis et David Revault d'Allonnes de la revue L'Hémicycle.

La situation est explosive en Nouvelle-Calédonie, où les indépendantistes protestent contre une réforme de la Constitution visant à élargir le corps électoral. Le gouvernement marche sur un fil, entre volonté de restaurer l'ordre et celle d'apaiser les tensions. Alors que les appels aux calme se multiplient, le gouvernement a décrété l'état d'urgence.

Trois mois après le début de la crise agricole qui a secoué la France, Marc Fesneau a présenté son projet de loi d'orientation agricole en Conseil des ministres. Un texte visant à garantir la souveraineté alimentaire et à assurer la relève. Un projet de loi vivement critiqué par les ONG environnementales et les écologistes pour son manque d'ambition sur les sujets écologiques. Karim Yahiaoui en parle avec David Revault d'Allonnes et Pierre Jacquemain. 

Gabriel Attal s'attaque au travail et réunit son gouvernement pour un séminaire consacré à la "désmicardisation", au retour à l'emploi, mais aussi à l'assurance chômage, autour de laquelle le Premier ministre promet des "annonces" prochaines. Le chef du gouvernement semble préparer le pays à un tournant de la rigueur après l'annonce d'une dégradation du déficit public à 5,5 % du PIB.

L’Assemblée nationale s’est prononcée sur l’accord de sécurité passé entre la France et l’Ukraine. Le "pour" l’a emporté à 372 voix. LFI et les communistes ont voté contre et le RN, tout en apportant son soutien à l’Ukraine, s’est abstenu. Emmanuel Macron a atteint son objectif : que les oppositions clarifient leurs positions sur l’Ukraine à moins de trois mois des élections européennes.

En visite à Prague, Emmanuel Macron a mis en garde ses alliés européens contre "l’esprit de défaite" et a appelé à ne pas "être lâches". Sur le plan national, le soutien à l’Ukraine fera l’objet d’un débat suivi d’un vote à l’Assemblée nationale le 12 mars et au Sénat le lendemain. Ce vote devrait porter sur l’accord bilatéral de sécurité garantissant un soutien civil et militaire dans la durée à Kiev.

Le président Emmanuel Macron a évoqué la possibilité d'envoyer des troupes au sol en Ukraine, provoquant un tollé dans la classe politique. Le débat autour de cette question s'est enflammé entre la majorité et le Rassemblement national (RN). Le Premier ministre Gabriel Attal s'est attaqué à Marine Le Pen en dressant un parallèle entre les troupes de Vladimir Poutine en France et le RN. Roselyne Febvre reçoit Pierre Jacquemain, rédacteur en chef de Politis.