Interview audio avec Damien Manivel sur son film «Les Enfants d'Isadora», réalisée par Dominic Schmid au Locarno Film Festival 2019 et éditée par Ruth Baettig. Dominic Schmid a rencontré le réalisateur Damien Manivel pour discuter son œuvre simple et poétique, où la recherche et la réalisation d’une chorégraphie d’Isadora Duncan arrivent à nous faire sentir que « tout est danse ».

Un texte critiqe de Pierre Escot sur le film de Hu Bo «An Elephant Sitting Still», lu par Luna Schmid et édité par Jorge Cadena. «[…] Hu Bo travaille la matière en homme qui n’a plus rien à perdre, donnant à son œuvre l’urgence, la nécessité d’aller directement à l’âme et à sa lumière sourde».

Un texte critique de Giuseppe Di Salvatore sur le film d'Alexander Nanau «Colectiv», lu par Luna Schmid et monté par Jorge Cadena. […] « Colectiv » est un film qui se développe à partir du journalisme d’enquête jusqu’à frôler le genre du thriller, pour montrer finalement comment les cartes de la réalité et de sa représentation sont bien brouillées. Si elles retrouvent un sens, c’est par un travail de montage excellent.

Un texte critique de Nicolas Bézard sur le film de Jean-François Lesage «Prière pour une mitaine perdue», lu par Davide Brancato et monté par Jorge Cadena. «[…] Si à force de répétition la pertinence de ces prises de vues nocturnes peut interroger, il apparaît qu’elles fonctionnent comme de nécessaires suspensions entre des séquences où l’émotion surgit de manière puissante et inattendue».

Un texte critique de Pierre Escot sur le film de Bruno Dumont «Jeanne», lu par Davide Brancato et monté par Jorge Cadena. «[…] Plus que de corps nouveaux, c’est de conscience et de vérité dans une histoire à valeur de parabole que se nourrit cet état des présences, comme dans toute son œuvre».

Un texte critique de Jean Perret sur le film de Pietro Marcello «Martin Eden», lu par Luna Schmid et monté par Jorge Cadena. «[…] Le geste de création cinématographique de Pietro Marcello paraît tracer depuis ses débuts les contours d’une tragédie contemporaine dont les différents modes de représentation dérangés et reformulés sauraient prendre la mesure».

Un texte critique de Jean Perret sur le film d'Alexe Poukine «Sans frapper», lu par Luna Schmid et monté par Jorge Cadena. «[…] Paradoxe passionnant, mais travaillé de longue date au théâtre, au cinéma dans les meilleurs cas, la dédramatisation du récit donne accès à la complexité, à une compréhension de la gravité des événements dont les stigmates au profond de l’espace psychique accablent le corps et l’esprit».

Un texte critique de Giuseppe Di Salvatore sur le film de Matteo Carrega Bertolini «La terre est plate», lu par Luna Schmid et monté par Jorge Cadena. «[…] Le drame de Jean et Antoine est tout dans l’incapacité à se décider, dans la difficulté à devenir adultes, à renoncer au séduisant champs des possibles de la jeunesse. C’est un drame réaliste, ou le drame du réalisme lui-même».

Un texte critique de Jean Perret sur le film d'Elia Suleiman «It Must Be Heaven», lu par Davide Brancato et monté par Jorge Cadena. «[…] Gravité de situations rehaussées d’ironie mâtinée de pessimisme ? C’est le moteur du film».

Un texte critique de Giuseppe Di Salvatore sur le film de Seb Coupy «L'image qu'on s'en fait», lu par Luna Schmid et monté par Jorge Cadena. «[…] Il s’agit d’une narration collective qui prône la fragmentation, aussi grâce à une alliance efficace avec une piste musicale fascinante, au style souvent brisé, ouvert, laquelle sert de pôle de contraste par rapport au réalisme documentaire de l’enquête sociale».

Un texte critique de Giuseppe Di Salvatore sur le film de Stéphane Goël «Insulaire», lu par Luna Schmid et monté par Jorge Cadena. «[…] Alors, cet esprit moderne — encore une fois : pionnier, colonial, constitutif, anarchique, utopique — revit dans le dialogue entre les pensées de de Rodt en voix off et le quotidien des pêcheurs de l’île, et surtout renvoie à une réflexion sur la Suisse, sur sa modernité, son esprit insulaire, sur la mythologie de son exceptionnalisme».

Un texte critique de Giuseppe Di Salvatore sur le film d'Anca Damian «Marona's Fantastic Tale», lu par Luna Schmid et monté par Jorge Cadena. «[…] Le registre descriptif de la narration est alors toujours bouleversé par une explosion des formes et la création d’atmosphères apparemment oniriques, qui en réalité ne font que rendre avec précision la situation ou l’état d’esprit de Marona».

Q&A avec Karim Moussaoui sur son film «En attendant les hirondelles» aux Journées de Soleure 2018 - montage: Ruth Baettig.

Q&A avec Alain Gomis sur son film «Félicité» lors de sa projection au Kino Rex Bern en octobre 2017, réalisé et monté par Ruth Baettig.

Un texte critiqe de Jean Perret sur le film de Sergei Loznitsa «Donbass», lu par Luna Schmid et monté par Jorge Cadena.[…] La logique d’un récit est tributaire de ce réalisme temporel. Ensuite, le spectateur dispose du temps nécessaire pour dépasser le point de sidération à l’endroit de situations inacceptables et faire acte d’interprétation.

Q&A avec Frederick Wiseman sur son film «Ex Libris: The New York Public Libraries» lors de sa projection aux Cinémas du Grütli à Genève en novembre 2017 (montage: Ruth Baettig).

Q&A avec Emmanuelle Antille sur son film «A Bright Light - Karen and the Process» lors de sa première au festival Visions du Réel 2018 (montage: Ruth Baettig).

Q&A avec Yamina Zoutat sur son film «Retour au palais» lors de sa projection aux Journées de Soleure 2018 (montage: Ruth Baettig).

Q&A avec Gabriel Abrantes sur son film «Diamantino» après sa projection au Cinéma Spoutnik à Genève (novembre 2018) - montage par Ruth Baettig

Q&A avec Jorge Cadena sur son film «Sœurs Jarariju» lors de sa projection en novembre 2019 au Festival en America Latina à Genève - monté par Ruth Baettig.Sur les défis et les enjeux politiques de la communauté Wayuu en Colombie, comme également sur la tentative de décoloniser non seulement l’objet du regard, mais le regard lui-même — c’est-à-dire le langage cinématographique lui-même...

Q&A avec Peter Entell sur son film «Sisters» au festival Visions du Réel 2018 (montage: Ruth Baettig)

Discussion avec Rithy Panh, avec des interventions de Jean Perret, Lucien Monot et Julie Bellard, lors de sa présence à Genève dans le cadre du Festival du film et forum international sur les droits humains en 2017 - en collaboration avec la HEAD Cinéma de Genève.