Q&A avec Albert Serra après la projection de son film «Liberté» dans le cadre du Geneva International Film Festival 2019 (édité par Ruth Baettig). Albert Serra à son mieux !

Un texte critique d'Emilien Gür et un commentaire de Giuseppe Di Salvatore sur le film de Thomas Imbach «Nemesis», lus par Luna Schmid et montés par Jorge Cadena. «[…] C’est sans doute la subversion la plus radicale opérée par «Nemesis» : reprendre à son compte le motif du chantier comme principe formel pour opposer l’édification d’une prison à l’élaboration d’une œuvre résolument libre de – et dans – ses mouvements».

Un texte critique de Jean Perret sur le film de Claudia Varejão «Amor fati», lu par Davide Brancato et monté par Jorge Cadena. «[…] C’est bien d’une intimité filmique qu’il est question, festonnée par la rigueur du cadre, la durée des plans, les angles de prises de vue, la maîtrise de la lumière et les performances de la bande-son».

Un texte critique d'Emilien Gür sur le film de Claude Schmitz «Braquer Poitiers», lu par Luna Schmid et monté par Jorge Cadena. «[…] Les gens qui peuplent le film ne font que jouer, fabuler, fictionner. Ils ne reflètent rien, aucun discours, aucune position sociale ou politique que l’on connaîtrait d’avance. Ils inventent, tout simplement. Mieux, ils imaginent».

Un essai de Giuseppe Di Salvatore sur l'expérience du film de Jean-Luc Godard «Le Livre d'image», dans son installation au Théâtre du Vidy (2018), lu par Luna Schmid et édité par Ruth Baettig. «[…] L’accident de la performance du cinéma, avec toute sa potentialité en termes de sociabilité, peut-il prendre le dessus sur l’œuvre cinématographique si cette dernière thématise l’accident lui-même, voire le hasard ? Au fond, au cinéma, la surprise peut davantage que la volonté».

«Two or three things I Know about Wim Wenders»: un essai en forme de lettre ouverte à Wim Wenders de Nicolas Bézard en occasion de la projection du film en 3D de Wim Wenders «Two or Three Things I Know about Edward Hopper» dans le cadre de l'exposition Edward Hopper à la Fondation Beyeler Riehen (2020). Texte lu par Luna Schmid et monté par Jorge Cadena. «[…] Ton cinéma, par la suite, ce fut un peu le jeu du lièvre et de la tortue. Les images ont pris un départ canon. Mais à la fin, ce sont...

Un texte critique d'Emilien Gür sur le film de Céline Sciamma «Portrait de la jeune fille en feu», lu par Luna Schmid et monté par Jorge Cadena. «[…] Se rejoue alors l’histoire d’Orphée et d’Eurydice, à laquelle il est fait plusieurs fois allusions : pour Marianne, regarder et peindre Héloïse, c’est la condamner à l’éloignement éternel dans les enfers d’un mariage qu’elle n’a pas souhaité. La passion qui unit les deux personnages est ainsi immédiatement placée sous le signe de la précarité».

Un texte critique de Giuseppe Di Salvatore sur le film de Nicole Vögele «Closing Time», lu par Luna Schmid et monté par Jorge Cadena. «[…] C’est l’occasion, pour nous, de réapprendre à nous observer nous-mêmes, de comprendre que l’observation est un travail d’écoute, davantage que de recherche».

Une leçon de cinéma de Pierre-Yves Vandeweerd, lors d'un séminaire de la HEAD Cinéma de Genève en mai 2017 (montage: Ruth Baettig).

Q&A avec Albert Serra lors de la projection de son film «La mort de Louis XIV» au festival de Genève Tous Ecrans en novembre 2016 (montage: Ruth Baettig).

Interview audio avec Maya Kosa et Sergio da Costa sur leur dernier film «L'île aux oiseaux», réalisée par Giuseppe Di Salvatore à Locarno (Locarno Film Festival 2019) et éditée par Ruth Baettig. «[…] La présence des animaux et de leurs exigences, renforcée par la réduction au minimum des dialogues, prend corps pendant le film, et résonne avec les exigences et le soin des humains à tel point que nous ne pouvons que faire l’expérience d’une effective horizontalité entre animaux et humains».

Interview audio avec Damien Manivel sur son film «Les Enfants d'Isadora», réalisée par Dominic Schmid au Locarno Film Festival 2019 et éditée par Ruth Baettig. Dominic Schmid a rencontré le réalisateur Damien Manivel pour discuter son œuvre simple et poétique, où la recherche et la réalisation d’une chorégraphie d’Isadora Duncan arrivent à nous faire sentir que « tout est danse ».

Un texte critiqe de Pierre Escot sur le film de Hu Bo «An Elephant Sitting Still», lu par Luna Schmid et édité par Jorge Cadena. «[…] Hu Bo travaille la matière en homme qui n’a plus rien à perdre, donnant à son œuvre l’urgence, la nécessité d’aller directement à l’âme et à sa lumière sourde».