Conférence - Mariachiara Gasparini : Reception and usage of Northern Wei Textiles among the Tuyuhun, Hephthalites, and Tocharians
Description
Frantz Grenet
Collège de France
Chaire Histoire et cultures de l'Asie centrale préislamique
Année 2023-2024
Interweaving Eurasian Visual and Material Arts: Beyond Space and Time
Conférence - Mariachiara Gasparini : Reception and usage of Northern Wei Textiles among the Tuyuhun, Hephthalites, and Tocharians
Mariachiara Gasparini
Assistant Professor of Chinese Art and Architectural History, Department of the History of Art and Architecture, College of Design, University of Oregon
Résumé
Through a detailed analysis of unpublished and published material (such as robes, hats, boots, saddles, and quivers) in comparison with those represented in Buddhist wall paintings (i.e. Kizil and Bamiyan) and funerary art, this lecture discloses the cultural and artistic entanglement between the Tuyuhun, Hephthalites, and Tocharians across the Qaidan Basin in Qinghai province of China and the Trans Himalayan, between the 5th and 6th centuries. Although the origin of these people is still debated among scholars, the common usage of Northern Wei silk, which was often traded in exchange for horses, camels, yaks, and Persian mares, disclosed a similar artistic taste. Such interactions eventually laid the foundations for the development of the early Tibetan artistic identity in the 7th century.
Traduit en arménien dès le Ve siècle, peu après la création de l'alphabet et en même temps que les premières versions de la Bible et des Pères de l'Église, le Roman d'Alexandre est la seule traduction arménienne d'une œuvre de caractère profane.
À partir du XIVe siècle, on insère, dans le texte arménien, des annexes qui présentent Alexandre comme un modèle du souverain idéal. S'y ajoutent des miniatures illustrant la vie du roi antique. Chaque scène s'accompagne d'un poème didactique, créant une imagerie royale, textuelle et visuelle.
Les treize manuscrits enluminés du Roman d'Alexandre, datés entre le XIVe et le XVIIe siècle, ont été produits dans des contextes différents. En situant chaque manuscrit dans son contexte historique et politique, on constate que sa production est liée au changement d'orientation politique de l'époque (chute de la royauté au XIVe siècle et tentatives ultérieures pour rétablir un État arménien). Il est intéressant d'observer que les commanditaires évoquent la « domination parfaite » d'Alexandre. Il s'agit d'ecclésiastiques de haut rang, descendant des dynasties royales ou des familles princières arméniennes, dont l'influence idéologique se reflète dans le langage artistique.
Ainsi, au Ve siècle, après l'abolition du royaume d'Arménie en 428, Alexandre symbolisait la soif d'émancipation des Arméniens contre le monde perse. Image d'un roi idéal, constructeur des portes d'airain qui empêcheraient l'arrivée des peuples impurs, ancêtre et préfiguration de l'Empereur des derniers temps, le Macédonien répondait à l'espoir de restaurer la souveraineté originelle de la nation et une gouvernance parfaite qui apporterait la paix et la justice.