On parle peu des gens qui restent. De celles et ceux qui se suspendent à une absence, à un vide. On dit souvent que le deuil c’est le prix à payer pour avoir aimé. Les gens qui restent payent ce prix, retiennent leur souffle des semaines, des mois, des années tout en oubliant parfois que leur coeur bat et que vivre c’est accepter la possibilité de la perte. Deuil du conjoint, de l'enfant, de l'animal de compagnie, deuil d'une amitié et même deuil de soi-même, dans Les gens qui restent, Lucile Bellan raconte la vie d'après, celle où s'entremêlent l'absence et la nécessité...
Aux amis, aux amants, à la famille… Il existe plusieurs types d'attachement, mais il en est un dont on parle peu: celui qui nous lie à une personne qui a partagé notre vie pour un instant furtif, qui en théorie ne représente rien pour nous et qui pourtant nous hantera toujours. On peut se passer...
Published 12/07/21
On les recueille parfois très jeunes. Ils grandissent avec nous, dans nos maisons, au quotidien, ils viennent ronronner quand on a un coup de mou et jouer quand on a besoin de se changer les idées. Nos animaux de compagnie sont tour à tour des membres de la famille, des amis, presque des psys. Ce...
Published 11/30/21