70's - #17 - 1976 : Le disco mène la danse
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Description
C’est une année triangulaire. Avec trois angles franchement opposés et trois sommets complètement singuliers. A tout seigneur, tout honneur, un néo-classicisme très moderne se développe avec un respect marqué pour les glorieux ancêtres. Que ce soit Stevie Wonder louant Sir Duke où les Eagles exaltant Hotel California. Même la vague disco bénéficie d’orchestrations soignées grâce à Abba qui s’inspire de Phil Spector et à travers les Bee Gees qui transcendent les vocaux des Everly et des Beach Boys. Ou encore Santana qui réhabilite le pur solo de guitare électrique dans le sillon d’un Jeff Beck. Autre sommet aussi inattendu qu’avant-gardiste, ce bol d’Oxygène de pure électronique que Jean-Michel Jarre dispense à toute la planète. On parle de musique synthétique plutôt que d’électro. Mais ça viendra. Enfin à l’opposé de ces musiciens sérieux et inspirés, et d’une opposition véhémente et revendiquée, apparaissent, sortis des caniveaux de New York et de Londres, des incultes musicaux et sans futur, désireux de faire briller leur rébellion nihiliste. Crasseux et pourris, les Punks visent plutôt la Une des tabloïds que la première place du Billboard. Avec les Sex Pistols et les Ramones, la pop, bien malgré elle, passe du monde de la culture au phénomène de société. 
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Cette année- la, disparaissent le 45-tours et Frank Zappa qui n’en aurait eu pas grand-chose à battre puisqu’il avait signé une quarantaine d’albums mais pas un seul 45-tours. C’est aussi la fin de Dire Straits et des Pixies en tant que groupe. Mais ni Mark Knopfler ni Frank Black ne mettent un...
Published 11/17/24
Published 11/17/24
Pour qu’un groupe atteigne un certain niveau créatif, de deux choses l’une. Soit tous les membres s’entendent merveilleusement bien et ont le regard tourné vers un même horizon. Dans ce cas, de l’addition des bonnes volontés résulte, comme en arithmétique, d’une somme plus grande que le potentiel...
Published 11/10/24