Description
Pour qu’un groupe atteigne un certain niveau créatif, de deux choses l’une. Soit tous les membres s’entendent merveilleusement bien et ont le regard tourné vers un même horizon. Dans ce cas, de l’addition des bonnes volontés résulte, comme en arithmétique, d’une somme plus grande que le potentiel de chaque musicien. Souvent même, ils s’admirent l’un l’autre. Puis la vie, des aspirations différentes et un destin contrariant vont mettre un terme à la belle histoire. C’est rare mais ça existe
Pour preuve, Rage Against The Machine, l’un des deux groupes marquant de l’année 92 est un modèle du genre. On pourrait la même année et dans le même segment, citer Ugly Kid Joe et Les Spin Doctors. A l’inverse, il y a des groupes avec deux têtes, deux forts égos qui se frottent, qui se toisent, ne laissant rien passer à son alter égo ? C’est dans cette sorte de champ magnétique entre deux pôles qu’ont évolué Lennon et McCartney, Jagger et Richard, Robert Smith et Simon Gallup. Et Thom York et Johnny Greenwood, les deux maîtres à penser de Radiohead qui montrent le bout de leur talent en 1992, avec Creep, un titre tellement au-dessus du lot qu’il passe inaperçu cette année-là. Radiohead a duré un bout de temps. Ca n’a pas été le cas des Four Non Blondes où les orages magnétiques à répétition ont eu raison de la magnétosphère.
Cette année- la, disparaissent le 45-tours et Frank Zappa qui n’en aurait eu pas grand-chose à battre puisqu’il avait signé une quarantaine d’albums mais pas un seul 45-tours. C’est aussi la fin de Dire Straits et des Pixies en tant que groupe. Mais ni Mark Knopfler ni Frank Black ne mettent un...
Published 11/17/24
Comme dans le Bordelais, il y a dans la pop musique des cuvées d’exception.
En 1991, je suis tombé de ma chaise plus souvent qu’à mon tour. De tristesse quelquefois, en apprenant la mort de Freddie Mercury ou celle de Miles Davis. Leo Fender, le père de la guitare électrique a également fait ses...
Published 11/03/24