Description
Dans le funk, la vedette, c’est la section rythmique et ses syncopes. On dit de James Brown qu’il est le parrain du funk mais pas son père. Car chez James Brown, la vedette c’est James Brown et sûrement pas ses musiciens, ses employés, dévolus à un pattern, certes funky, mais droit comme un I. Au cours des années 70, le funk pointe son nez chez Sly, Bobby Womack , Wilson Pickett mais sans pour autant prendre le leadership. C’est le disco, en l’utilisant comme un ingrédient dansant, qui va lui servir de tremplin. Avec Le freak, c’est chic , Nile Rodgers et Bernard Edwards imposent le funk comme un genre à part, en le popularisant auprès du public blanc qui découvre alors ces vieux de la vieille, les Commodores, Kool and the Gang ou encore Earth Wind and Fire qui s’engouffrent dans le disco-funk comme des morts de faim.
Par ailleurs, le rock qu’on pensait moribond redresse la tête en s’appuyant sur deux guitaristes d’exception : Mark Knopfler en Grande Bretagne et Eddie Van Halen, aux Etats-Unis. Et la pop music n’est pas en reste avec deux nanas aussi jolies que douées : Kate Bush et Debbie Harry. Même le punk, dont on attendait peu, parvient, grâce à Police, à montrer que lui aussi mène à tout, à condition d’en sortir.
Cette année- la, disparaissent le 45-tours et Frank Zappa qui n’en aurait eu pas grand-chose à battre puisqu’il avait signé une quarantaine d’albums mais pas un seul 45-tours. C’est aussi la fin de Dire Straits et des Pixies en tant que groupe. Mais ni Mark Knopfler ni Frank Black ne mettent un...
Published 11/17/24
Pour qu’un groupe atteigne un certain niveau créatif, de deux choses l’une. Soit tous les membres s’entendent merveilleusement bien et ont le regard tourné vers un même horizon. Dans ce cas, de l’addition des bonnes volontés résulte, comme en arithmétique, d’une somme plus grande que le potentiel...
Published 11/10/24