Sept ans après un discours fondateur sur l'Europe à la Sorbonne, Emmanuel Macron réitère l'exercice sur le même sujet et au même endroit. Un discours qui intervient à six semaines des élections européennes, où son camp patine dans les sondages. Dans ce discours, le chef de l’Etat a alerté sur une "Europe mortelle" et appelle au sursaut.

Pour marquer ses cent jours à Matignon, Gabriel Attal a prononcé, depuis Viry-Châtillon, un discours vigoureux sur le thème de l'autorité. Du civisme à l'école à la responsabilité des parents, en passant par la justice des mineurs, le Premier ministre a dévoilé un vaste plan pour remettre "l'autorité au coeur de la République", dont les conclusions seront rendues dans huit semaines.

Le déficit et la dette qui montent font trembler le gouvernement et aiguisent les tensions entre le chef de l'Etat et son ministre de l'économie. Sans oublier qu'après l'assurance-chômage, c'est au tour de l'emploi à vie dans la fonction publique d'être dans le viseur de la Macronie. Dans cette émission, il sera aussi question du projet de loi sur "l'aide à mourir". Marc Perelman reçoit Catherine Tricot de Regards, Stéphane Vernay de Ouest-France et Bruno Jeudy de la Tribune Dimanche. 

À deux mois des élections européennes, le RN caracole toujours en tête des sondages et creuse l’écart avec Renaissance. Le parti présidentiel voit de son côté poindre la menace du candidat Place Publique - PS Raphaël Glucksmann qui progresse dans les sondages et redonne des couleurs à la gauche. Mais ces élections restent marquées par une poussée de l’extrême droite partout en Europe.

Vingt ans après la loi sur la laïcité, un proviseur d’un lycée parisien, menacé de mort après avoir demandé à une élève de retirer son voile, a démissionné. Le Premier ministre Gabriel Attal a annoncé que l’État allait porter plainte contre cette élève. L’État français est-il impuissant à imposer la laïcité dans les écoles ? Autre inquiétude de l’exécutif : le déficit. Le gouvernement, en quête d’économies, a dit qu’il allait s’attaquer à l’assurance-chômage et devrait réduire la durée...

En France, la dette se creuse et le déficit pourrait atteindre les 5,6% du PIB. Bruno le Maire, le ministre de l’Economie affirme que notre modèle social va dans le mur et veut remplacer "l’Etat providence par un Etat protecteur". L’exécutif cherche la parade, tout en écartant toute hausse d’impôts. Dans le même temps, l’accord du Ceta, traité de libre-échange entre l’UE et le Canada, a été rejeté par les sénateurs.

Emmanuel Macron a reçu les chefs de parti à l’Elysée sur la question du soutien de la France à l’Ukraine. Il a appelé au "sursaut" face à la menace russe et semble préparer les esprits au pire. Une position qui n’est pas partagée par les oppositions. Également au sommaire : Bruno Le Maire a annoncé une économie de 20 milliards d’euros pour 2025 sur les dépenses publiques, en plus de celle de 10 milliards prévue pour 2024. Le ministre de l’Economie s’est, là aussi, heurté à la colère de...

Les sénateurs approuvent l’inscription de l’IVG dans la Constitution. La France devient ainsi le premier Etat à l’inscrire dans sa loi fondamentale. Egalement au sommaire : Emmanuel Macron a mis en émoi ses partenaires européens en évoquant l’hypothèse d’envoi de troupes au sol en Ukraine. S’agit-il pour lui de rétablir une forme de dissuasion vis-à-vis de Poutine? Sur la scène nationale, la majorité s’est saisie du sujet pour attaquer le RN et ses supposés liens avec la Russie.

François Bayrou ne fera pas parti du gouvernement. Le président du Modem a fait état de "désaccord de fond" avec le camp présidentiel. Une annonce qui fait tanguer la majorité et déstabilise son parti, alors que nous sommes toujours dans l’attente de l'annonce de la suite du remaniement, un mois après la nomination de Gabriel Attal. Roselyne Febvre reçoit Carole Barjon de l’Obs, Catherine Tricot de la revue Regards, et Henri Vernet du Parisien-Aujourd’hui en France.

Gabriel Attal a réussi, en annonçant de nouvelles mesures, à obtenir des principaux syndicats d'agriculteurs la suspension des blocages. Emmanuel Macron, depuis Bruxelles, a lui appelé à bâtir un nouveau modèle agricole. La trêve peut-elle durer? Roselyne Febvre pose la question à Patrice Duhamel, ancien directeur général de Radio France et France télévisions, Bruno Jeudy, directeur de La Tribune Dimanche et Catherine Tricot, directrice de la revue Regards.

En France, le Conseil constitutionnel censure largement le texte immigration. Droite et extrême droite s'insurgent, mais Emmanuel Macron demande au gouvernement de faire appliquer la loi "dans les meilleurs délais". Dans le même temps, le gouvernement doit faire face à la colère des agriculteurs sur laquelle le Rassemblement national tente de surfer pour gagner des points à l’approche des élections européennes.

Ecole, sécurité, immigration, santé… Lors de sa conférence de presse mardi soir, Emmanuel Macron a balayé un grand nombre de sujets. Il s'est aussi attaqué au Rassemblement national, "le parti du mensonge", en nette avance dans les sondages pour les élections européennes. Et puis, il a nié tout accord avec Rachida Dati pour les municipales à Paris. Le lendemain, la nouvelle ministre de la Culture annonçait sa candidature à la Mairie de Paris.

En attendant l'annonce officielle du nouveau gouvernement, des poids lourds sont d'ores et déjà maintenus : Gérald Darmanin, Bruno Lemaire ou encore Éric Dupond-Moretti. Un gouvernement et un Premier ministre qui vont devoir s'atteler à des dossiers sensibles tels que le projet de loi sur la fin de vie ou l'inscription de l'IVG dans la Constitution. Roselyne Febvre reçoit Catherine Tricot de Regards, Bruno Jeudy de la Tribune Dimanche et Guillaume Daret de France Télévisions.

La loi immigration clôt une année politique mouvementée. Emmanuel Macron a tenu à longuement expliquer les motivations autour de ce texte - "le bouclier qui nous manquait", selon lui -, et qui a provoqué de nombreux remous au sein de la majorité. Le chef de l’Etat a aussi rendu les coups, notamment au Rassemblement national qui, la veille, savourait "une victoire idéologique". 

Elisabeth Borne est à la manœuvre pour tenter de trouver un compromis avec la droite sur le texte immigration, rejeté par l’Assemblée nationale, pour des négociations de la dernière chance, avant qu'une commission mixte paritaire ne se réunisse. La droite y est en position de force, mais le gouvernement espère un accord et un vote à l’Assemblée nationale, sans avoir à passer par un 49.3.

Le Rassemblement national poursuit sa progression dans les sondages. Le parti de Marine Le Pen joue la modération jusque sur les bancs de l'Assemblée nationale, profitant de la radicalité de Reconquête et de Jean-Luc Mélenchon à l'extrême gauche. A six mois des élections européennes, le national populisme gagne du terrain en Europe.

Eric Dupond-Moretti, jugé pour prise illégale d’intérêt, a été relaxé par la Cour de justice de la République. Une instance décriée, dont les Insoumis demandent la suppression. La veille, le garde des Sceaux a attaqué le Rassemblement national pour ses prises de position après la mort de Thomas et la démonstration de force des groupuscules d’ultradroite. Il a appelé le parti de Marine Le Pen à "chasser de ses rangs les nazillons".

Les réactions politiques se sont multipliées après la mort de Thomas, adolescent de seize ans tué dans un village de la Drôme, et l'agression de Mourad, un jardiner attaqué au cutter par un assaillant proférant des insultes arabophones. L'extrême droite est accusée d'instrumentaliser les faits divers. La gauche, quant à elle, serait coupable d'indignation sélective... Faut-il y voir le symptôme d'une France coupée en deux ? 

L’absence d’Emmanuel Macron à la marche contre l’antisémitisme, dimanche 12 novembre à Paris, est critiquée par l’opposition. Une absence, dont s’est servi Eric Ciotti pour claquer la porte au nez au chef de l’Etat, qui avait lancé une nouvelle invitation aux responsables de parti pour une nouvelle "rencontre de Saint-Denis". Emmanuel Macron a critiqué la décision du président des Républicains, dénonçant une "faute politique majeure".

La "grande marche civique" contre l’antisémitisme à l’appel de Yaël Braun-Pivet et de Gérard Larcher tourne à la querelle politique. La participation du Rassemblement national déclenche des réactions en cascade à gauche et du côté de la majorité. Les Insoumis ont annoncé qu’ils ne participeraient pas au rassemblement et font figure d’exception dans le paysage politique.

En France comme en Grande-Bretagne ou en Allemagne, les actes antisémites sont en pleine recrudescence depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas. Elisabeth Borne a assuré la communauté juive de "l'engagement sans failles" de son gouvernement dans son devoir de protection. Gérald Darmanin a mis en cause "une forme d'islam radical et une forme d'ultra-gauche" dans cette montée de l'antisémitisme.

Le président de la République revient d'une série de déplacements où il s'est livré à un exercice d'équilibriste : Israël, Cisjordanie, Jordanie et Égypte. Sa proposition d'élargir la coalition internationale contre l’organisation État islamique à la lutte contre le Hamas a suscité la surprise et des critiques de l'opposition, certains y voyant, comme Bruno Retailleau, "une bourde diplomatique". Emmanuel Macron a aussi annoncé de l’aide humanitaire pour la population de Gaza.

En visite éclair en Israël, Joe Biden est venu afficher son soutien aux Israéliens, tout en faisant de l’urgence humanitaire une priorité. Objectif atteint puisque le président américain a obtenu de laisser entrer l’aide humanitaire dans la bande de Gaza. Egalement au sommaire : en France, les obsèques du professeur de français assassiné à Arras ont eu lieu. Un drame qui relance le débat sur les expulsions des étrangers fichés S.

Après l'attaque du Hamas contre Israël, le gouvernement français craint des répercussions du conflit sur notre territoire. Sur la scène politique, la prise de position des Insoumis qui refusent de qualifier le Hamas d'"organisation terroriste" a provoqué une levée de bouclier de toute la classe politique, jusqu'au sein de la Nupes. Cette ambiguïté de LFI peut-elle être le coup de grâce portée à la coalition de gauche ?