Intelligence artificielle : Responsabilité numérique et guerre des talents
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À l’heure où les alarmes sur les impacts de l’intelligence artificielle sur les emplois se multiplient, la question de la responsabilité numérique et de l’IA n’a jamais été aussi importante. Elle se double d’une « guerre des talents » pour reprendre les termes du titre de la rencontre annuelle du G9+. Chez Visionary Marketing, on essaie de ne jamais rater les conférences de ce think tank tant elles sont intéressantes. Nous y avons déjà vu Tara Hunt, Jeremy Rifkin, Jacques Attali, Guillaume Pépy. Une fois encore, la conférence annuelle de l’association qui s’est tenue le 18 mars 2024, consacrée à l’inévitable Intelligence artificielle et la responsabilité numérique, a été à la hauteur de ses promesses avec des intervenants de marque. Citons en particulier Laurence Devillers et Jean-Gabriel Ganascia (auteur de l’excellent « La singularité n’existe pas »), sans oublier les panellistes de très haut niveau. Difficile de résumer pareille rencontre, ce qui explique le temps mis à en publier le compte-rendu que nous avons résumé en un paragraphe (et sans ChatGPT !). L’IA à l’heure de la responsabilité numérique   Comprendre ce compte-rendu en 30 secondes (nb: résumé 100 % humain) * Il faut se méfier des manipulations derrière ces outils qui fonctionnent comme des boîtes noires et ne pas croire aux miracles ni aux menaces de cette « bombe atomique » de l’IA générative. Au contraire, il faut s’efforcer de la comprendre dans ses fonctionnements autant que dans ses biais ; * Il faut refuser le technosolutionnisme et son fantasme de la solution parfaite, il faut au contraire embrasser l’IA, mais de manière responsable et inclusive ; * L’IA générative n’est probablement pas capable de remplacer l’humain, ce qui n’empêchera pas son utilisation dans les entreprises. Il ne faut pas avoir peur, mais monter en compétences ; * La formation à l’IA est réclamée par tous, sauf par un des participants. Elle est aussi recommandée par le rapport au gouvernement de mars 2024. Mais ne faudrait-il pas plutôt chercher le sens à donner à ces outils que de foncer sur leur utilisation ? * Il faut accompagner le développement de l’IA et s’y intéresser, mais le faire de manière responsable ; * Certains cas d’usage de l’IA générative, par exemple dans la traduction simultanée, paraissent très logiques. Il faudra cependant du temps pour être capable d’en mesurer les bénéfices et l’efficacité ; * Et encore, à supposer que ces dernières soient avérées, ce n’est pas parce qu’une technologie est efficace qu’elle est acceptée par tous, loin de là. Non seulement il faudra que les applications de l’IA soient utiles, mais aussi qu’elles soient acceptées ; * Attention aux abus de numérique, il convient d’utiliser l’IA de manière responsable (ce qui implique de faire la différence entre éthique, droit et norme). Armés de prudence, vous pourrez accueillir les nouveaux talents, mais toujours rationnellement. L’IA, les marionnettes et les manipulateurs La rencontre annuelle du G9+ s’est tenue le 18 mars 2024. Elle a débuté par une intervention courte, mais percutante de Laurence Devillers, professeur d’IA à la Sorbonne qui s’est donné pour mission de « démystifier l’int...
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