L'Âge d'or des cartes marines : L'Océan Pacifique, Mar del Sur
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Description
Il faut imaginer Magellan sur son navire, suivi par deux autres bâtiments, s'engageant dans un dangereux détroit, long de 600 km. De temps à autre, des foyers incandescents brillent dans la nuit. Après des semaines de navigation, le dernier cap est enfin franchi, on le baptise "Deseado", "Le Désiré", le dernier territoire qui laisse derrière lui les tempêtes et les peurs des semaines passées. Une brise régulière souffle enfin, la couleur de la mer change, le calme règne et Magellan baptise cette nouvelle mer "Mar Pacifico". Ce qu'il ignore encore, c'est que le plus pénible est à venir puisqu'il reste 20 000 km à parcourir, trois fois plus que ce qu'il pensait. Après le passage du détroit, la grandeur du Pacifique fut sa plus grande découverte. Un siècle plus tard, au moment où le Hollandais Hessel Gerritsz réalise sa carte du Pacifique, cette mer qui n'est pas encore un "océan" conserve ses mystères et fait peur aux marins européens. On peut y mourir de faim ou du scorbut, on peut y être brûlé par le soleil ou dévoré par un poisson gigantesque dans les courants déchaînés du sud. Hessel Gerritsz borde les « mers » de terres et d'îles qui semblent bien fragiles, devant toute cette immensité. Les trois portraits de Balboa, Magellan et Lemaire sont comme des phares lumineux, présents pour nous rappeler au combien exceptionnels furent leurs périples, et qu'il reste encore beaucoup à faire.
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Published 12/17/13
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