« Le peuple français est un composé. C’est mieux qu’une race, c’est une nation. De [son hétérogénéité de population] viennent la richesse intellectuelle et morale de la France, son équilibre, son génie. » Ces propos ne sont pas d’un « gaucho d’SOS racisme », mais d’un nationaliste pur et ami de Charles Maurras. Ils contiennent le fond de la réponse de l’histoire à l’affirmation du philosophe Alain Finkielkraut, invité ce six octobre de l’émission « Et en même temps » sur BFMTV. Réagissant à une tribune signée par plusieurs personnalité et parue dans le journal Le Monde, l’essayiste affirme : « La France n’est pas un vieux pays d’immigration. L’immigration de masse a commencé dans le deuxième tiers du XIXe siècle, et pendant très longtemps, la France a été un pays homogène. » Munis des écrits de Tite-Live, de Jules César, de Grégoire de Tours, des moines de Saint-Denis, de Ronsard, de Racine et avec l’histoire de France au Moyen Âge de Régine Le Jan, nous allons passer cette déclaration au Crible de l’Histoire.