Comment sonne le monde ? Quels bruits bercent nos existences au crépuscule ? Au moment où l’un entend des hululements au loin sur la plaine au Venezuela, comment l’autre finit sa journée avec les oiseaux du soir sous un arbre aux Seychelles ? Quelles voix endorment les enfants au Timor et en Guyane ? Comment sonne le monde à la tombée de la nuit ?

Dès le matin, aux pieds de l’église Saint-Roch, puis au carrousel de la place du Grand Sablon à la sortie de l’école, et dans les rames du métro… Une plongée dans la vie de Bruxelles, de l’aube à la nuit.

C’est est l’heure d’écouter le monde et les sons de la vie quotidienne ! Monica Fantini nous propose aujourd’hui une traversée sonore du Pays basque espagnol de l’aube à la nuit : les cloches du petit matin à celles du soir, un après-midi à jouer au bingo à Sartaguda, un soir à Saint-Sébastien où les baigneurs se laissent guider par les annonces de la voix enregistrée à la plage de la Concha.

« Le son est souvenir, seulement souvenir » disait le poète Guillaume Apollinaire. Mais de quoi sont faits nos souvenirs ? Quelles sonorités nous enveloppent ? Quelle langue berce notre existence ? Écoutez des souvenirs de la ville de Caxias do Sul, au Brésil, de l’aube à la nuit.

« Mon corps est fait du bruit des autres » disait l’homme de théâtre Antoine Vitez, mais de quoi sont faits ces bruits ? Comment façonnent-ils la vie quotidienne ? Entrez dans les bruits de Viseu, au Portugal, de l’aube à la nuit.

L'île de Sao Miguel est la capitale de l'archipel des Açores (Portugal). C’est un « accident » géographique au milieu de l'océan Atlantique, qui cache un grand trésor naturel et culturel.

Des oreilles à la bouche, les sons du monde s’écoutent, se racontent et se partagent sur le site www.ecouterlemonde.net et sur les ondes.

Dans mon Paris, il y a une dizaine de squares et de jardins publics, des maisons, quelques bâtiments qui font treize étages et plus, et des centaines de sons. Dans mon Paris, il y a Montmartre et la Goutte-D'Or, les deux quartiers du 18e arrondissement qui se côtoient. Là il y a : la basilique du Sacré-Coeur, la mosquée de la rue Myrha, les touristes et les immigrés. Il y a les commerces d’étoffes, les boutiques à souvenirs, les vendeurs de rues et les vendeurs de carillons, les marchés...

Ecouter l’Iran de l’aube à la nuit au jardin aquatique, au Grand Bazar, au Dôme de Soltâniyeh, au Ruisseau en ville, au bazar couvert, à Kâshân, à Zanjân, à Natanz et à Semnân.

Des oreilles à la bouche les sons du monde s’écoutent, se racontent et se partagent sur le site www.ecouterlemonde.net et sur les ondes.

Des oreilles à la bouche les sons du monde s’écoutent, se racontent et se partagent sur le site www.ecouterlemonde.net et sur les ondes.

Des oreilles à la bouche les sons du monde s’écoutent, se racontent et se partagent sur le site ecouterlemonde.net et sur les ondes. Envoyées depuis les cinq continents, cartographiées sur La carte des sons d’Écouter le monde , les contributions sonores d’artistes, ingénieurs du son, journalistes, chercheurs, étudiants, citoyens du monde... deviennent des correspondances sonores et circulent de pays à pays, de culture à culture, d’imaginaire à imaginaire.

Des oreilles à la bouche les sons du monde s’écoutent, se racontent et se partagent sur le site ecouterlemonde.net et sur les ondes.

Un chat dans l’escalier, des enfants sur la plaine de jeu, la voix de l’appel à la prière de la mosquée Bleue, les wagons sur les rails du tram 1, les vagues sous le pont du métro aérien de la Corne d’or, les musiciens de rue à Istiklal Caddesi… Ecoutez l’Istanbul de Flavien Gillié de l’aube à la nuit.

Des oreilles à la bouche les sons du monde s’écoutent, se racontent et se partagent.

Des oreilles à la bouche, les sons du monde s’écoutent, se racontent et se partagent. Envoyées depuis les cinq continents, cartographiées sur La carte des sons, les contributions sonores d’artistes, ingénieurs du son, journalistes, chercheurs, étudiants, citoyens du monde... deviennent des correspondances sonores et circulent de pays à pays, de culture à culture, d’imaginaire à imaginaire, sur les ondes et sur le net.

Une traversée sonore de la capitale sénégalaise de l’aube à la nuit : sur les toits de la ville au petit matin, au marché aux poissons de Pikine, sur le car rapide, le minibus bariolé le plus populaire de la ville, aux bords de l’océan sur la plage de Yoff.

La partition sonore de la ville de Bamako est composée de gestes de la vie quotidienne. De l’aube à la nuit, on entend dans la capitale malienne : les femmes qui balayent la cour et celles qui réduisent des mils en poudre dans la machine à moulin ; les tapeurs du bazin ; les harangueurs du grand marché et ceux du très populaire minibus Sotrama ; et enfin les crapauds et les grillons en plein concert de nuit au bord de la rivière.

Comment les éléments naturels sonnent-ils ? L’ethnomusicologue Pierre Sallée (1933-1987) a étudié les milieux sonores du Togo et du Gabon dans les années 1960-1970. Au Gabon, la baignade en famille constitue un moment de jeu rythmique. Ce sont les tambours d’eau. Au Togo, les musiciens agencent les pierres en instruments. On les appelle les lithophones.

L’anthropologue John Blacking définissait la musique comme du « son humainement organisé ». Les outils composent-ils de la musique ? En Indonésie, le pilage du riz a son rythme et sa texture sonore. Les pilons de mortier sont intégrés au rythme des cérémonies rituelles.

Dans les années 1950, l’ingénieur géographe Jean-Marcel Hurault (1917-2005) a enregistré la forêt en Guyane française. La forêt est un écosystème, un lieu de vie, de ressources, de travail ; elle s’invite dans les créations humaines. Les hommes y travaillent le bois, partent en chasse ou bien encore se réunissent pour des rituels musicaux.

Le muay-thaï, la boxe thaïlandaise, est un combat brutal où le corps des pugilistes est à la fois cible et arme d’attaque : coups de pied, de poing, de tibia, de genou ou de coude ! Pour les boxeurs et les parieurs, les sons constituent un repère important. À l’entraînement comme pendant le combat, les vocalises et la musique rythment le muay-thaï. Les captations sonores des combats de muay-thaï en Thaïlande ont été réalisées par Stéphane Rennesson et Emmanuel Grimaud.

En Thaïlande, les très populaires concours de chants d’oiseaux réunissent des centaines de volatiles, dont le Bulbul orphée, passereau aux mélodies nerveuses et aux variations spectaculaires. À l’entraînement comme lors des concours, les amateurs tentent de faire chanter leurs protégés le plus fort, le plus longtemps et le plus distinctement possible. Les captations sonores des concours de chants d’oiseaux en Thaïlande ont été réalisées par Stéphane Rennesson et Emmanuel Grimaud.