Brigitte Giraud : « Le train est idéal pour lire car il n’y a pas d’échappatoire »
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Description
A 41 ans, Claude est mort brutalement dans un accident de moto. Ce drame a eu lieu il y a vingt ans et sa compagne, l’écrivaine Brigitte Giraud, a choisi de le coucher sur le papier en publiant Vivre vite (Flammarion, 208 pages, 20 euros, numérique 17 euros). Un texte poignant qui a été récompensé par le Prix Goncourt 2022, faisant de l’autrice la 13e femme récompensée. Sous la forme d’un compte à rebours haletant, le récit dessine la généalogie d’une disparition. Et avec elle le portrait sensible d’un homme, guitariste et critique rock, et d’un couple insouciant, épris de musique et de littérature, à l’aube d’une nouvelle vie. Au fil d’une obsédante litanie de « si » qui donne sa scansion au récit, Brigitte Giraud rouvre la « boîte noire » et traque méthodiquement le moindre fait, le moindre geste, la moindre décision afin de mettre à nu les ressorts de l’existence. Elle est l’invitée de la saison 2 du podcast « Keskili » du « Monde des livres », réalisé en partenariat avec le Salon du livre du Mans « Faites lire ! ». Au micro de la journaliste Judith Chetrit, Brigitte Giraud se confie sur son goût de la lecture et de la littérature. « Keskili » est un podcast du Monde, réalisé en partenariat avec le Salon du livre du Mans « Faites Lire ! » et animé par la journaliste Judith Chétrit. Suivi éditorial : Joséfa Lopez. Captation et réalisation : Eyeshot. Identité graphique : Mélina Zerbib, Yves Rospert. Partenariat : Sonia Jouneau, Victoire Bounine. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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« Il y a quelque chose de fascinant dans le livre et dans le pouvoir des mots. Je reste devant cela dans un rapport très enfantin. J’écris toujours sur ce que je ne comprends pas. » Cette observation, Sylvie Germain la formule en 1984, l’année qui suit la parution de son premier roman, Le Livre...
Published 12/08/22
Published 12/08/22
A la radio sur France Inter, Sonia Devillers a l’habitude de faire vivre les histoires qui cernent et révèlent l’histoire. Elle porte elle-même celle de ses grands-parents maternels, partis de la Roumanie communiste et arrivés à Paris en décembre 1961. Non pas déportés, mais « exportés » parce...
Published 12/01/22